Hibiscus l'Enchanteur
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 Chapitre 1

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Orion
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Orion


Date d'inscription : 17/11/2011
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MessageSujet: Chapitre 1   Chapitre 1 EmptyLun 18 Déc - 16:16

Daniel A.C Ruch.






      LA MAGIE D’ORION.




Chapitre 1



Car si vous aviez la Foi, comme un grain de sénevé,…. rien ne vous serait impossible. (Matthieu 17. 20.)


Chaque matin, Julien était occupé, devant son ordinateur, à faire ses jeux comme il en avait l’habitude depuis de nombreuses années maintenant, ayant depuis toujours été passionné par les chevaux de courses. Il avait longtemps fréquenté ce milieu, qu’il croyait être toute sa vie. C’était une manière pour lui de garder le contact avec ce monde fascinant. De plus, avec la chaîne de télévision Equidia, il pouvait suivre ses investissements en direct, ce qui était pour lui un rêve de gosse, comme de pouvoir assister aux principaux événements hippiques qui se déroulent dans le monde entier, le Kentucky Derby ou le Derby d’Epsom par exemple.
Personne dans sa famille ou dans son entourage ne connaissait les courses, mais tout jeune déjà il rêvait d’élever un champion. Le temps passait et les mauvaises fréquentations aidant il se trouva vite dans une situation sans issue. Heureusement la vie nous donne à chaque instant des occasions de changements. Pour lui ce fut un accident, quand il avait une quinzaine d’années, qui le tint immobilisé pendant quelques semaines, et qui se révéla être une des meilleures choses qui ne lui soit arrivée, mais il aurait pu l’éviter s’il avait comprit et accepté les nombreux signes qui lui disaient de changer de chemin. Il trouva un livre, par hasard évidemment, d’un auteur connu dans la littérature de la pensée positive, Le Dr Joseph Murphy, cela déclencha quelque chose de très fort en lui. Il téléphona aussitôt à la traductrice de l’ouvrage, qui dirigeait un centre d’ontologie à Paris, pour avoir des renseignements et il reçut tout un catalogue de livres sur le sujet qu’il s’empressa de commander à l’exception d’un seul auteur, c’était Joël Goldsmith. Peut-être n’était-il pas encore assez prêt pour un tel enseignement, cela il le comprit plus de quarante ans plus tard, quand il lut un texte magnifique de Joël adressé à son beau-fils avant que celui-ci ne rentre au collège. Julien prit rendez-vous avec l’excellent traducteur des œuvres de Joël et un dimanche, avec Nina son épouse, ils rencontrèrent René et Thérèse qui les reçurent chaleureusement. Avant qu’ils ne repartent, René, qui est une véritable encyclopédie sur deux jambes, comme aime le dire Nina, leur offrit toute une série de textes de Joël. Depuis ce jour ils sont les meilleurs amis du monde, partageant la même passion, chacune de leurs rencontres est toujours un moment de bonheur très apprécié, par Julien et Nina. Julien est toujours étonné de la façon qu’a René de lui amener les idées ou les livres dont il a besoin, bien souvent avant d’en avoir parlé. Un lien étrange les relie.

Quand il reçut les trois volumineux colis, venant du centre d’ontologie, il se mit à dévorer cet enseignement à travers lequel il se retrouvait, un vrai bonheur. Il prit assez rapidement rendez-vous avec Mary Sterling à son bureau, situé dans un magnifique immeuble parisien où résonnaient encore les notes de musique de Georges Bizet, ancien occupant de ces lieux. Tout respirait le calme et la paix, les escaliers ornés de magnifiques tapis amortissant le bruit de pas des visiteurs, amplifiaient encore cette impression. Une fois franchi la porte d’entrée, on se trouvait en présence de madame Tévenon, une charmante personne, assistante indispensable de Mary Sterling, qui de sa voix très douce, savait mettre les visiteurs à l’aise. Au fil du temps, connaissant la passion de Julien pour les chevaux, elle lui parlait volontiers de son passé, où tenant une crémerie en plein Paris, de sa joie, quand le cheval qui venait lui livrer le lait le matin, passait la tête par la porte pour quémander son morceau de sucre quotidien, ou de leurs sorties avec son époux en compagnie de Louis Jouvet et de sa femme, pour se rendre au théâtre.
Mary Sterling était une petite femme pleine d’énergie, d’une grande distinction, qui le reçut en s’emparant très fermement de ses deux mains en les serrant dans les siennes avec vigueur, elle avait un regard bleu très clair et chaleureux, qui le transperça littéralement. Elle le fit asseoir dans son bureau pour un entretien qui dura prés d’une heure et qu’il aurait voulu prolonger encore bien plus longtemps, (ces rencontres se répétèrent une fois ou deux par semaine pendant plus de vingt ans). Quand il en sortit sa vie en était entièrement changée, il n’était plus le même, le taxi qu’il prit pour rentrer chez lui s’était transformé en tapis volant.

Les choses ne tardèrent pas à évoluer, d’abord les fréquentations non souhaitables disparurent comme par enchantement et l’espoir revint.

Un jour Mary Sterling lui téléphona, « Julien, êtes-vous libre samedi après-midi ? »
« Oui, Madame, » répondit-il intrigué.
« Alors rejoignez-moi à 13 heures, ça devrait vous intéresser. »
Ils prirent le train et ensuite un car les transporta jusqu’au haras de Jardy, c’était l’un des plus illustres où l’étalon Auriban régnait en maître, appartenant au plus grand propriétaire de l’époque, Mr. Marcel Boussac. Elle le présenta au régisseur, qui accepta aimablement de le prendre en stage pendant de nombreux mois. C’était magnifique, une expérience inoubliable. Ensuite il fit des séjours au centre d’entraînement de Grosbois, avant de pouvoir s’acheter une poulinière, les pièces du puzzle se mettaient en place.

Julien rêva longtemps du jour de la naissance du poulain qu’il appellerait Orion, mais il n’avait pas prévu qu’il pourrait manquer un petit quelque chose qui l’obligerait à changer ses plans et nommer la pouliche Oriflamme Royale.

Après le sevrage et le débourrage Oriflamme s’annonçait très bien, Julien la plaça chez un ami où il pouvait s’en occuper chaque jour et aussi avoir la chance de fréquenter de grands noms de la profession comme François Boutin, Léopold Verroken ou Jean René Gougeon surnommé le Pape, ce qu‘il détestait car il avait une grande admiration pour Jean Paul II qu’il rencontra pour une audience privée. Ce jour là sur un hippodrome il reçut également un vibrant hommage, comme un chef d’état, de toute la grande famille du trotting italien, pour ses victoires avec des chevaux comme Roquépine, Une de mai, Bellino II ou encore Ourasi entre autres. Tous les espoirs étaient permis, Oriflamme s’épanouissait et se montrait extraordinaire à l’entraînement devançant régulièrement un poulain âgé d’un an de plus qu’elle, et qui allait un an plus tard gagner le Prix du Président de la République à Vincennes.
Après une victoire à Chartres, Oriflamme tomba très malade, les vétérinaires voulurent la sacrifier, mais Julien refusa. Il la soigna pendant des mois et elle recourut, gagnant encore quatre courses, mais elle n’avait plus la même classe, elle avait perdu ses forces dans la maladie et les choses empirèrent. Tout cela aurait pu se dérouler tout autrement si Julien avait réagi d‘une autre façon, ce qu’il ne comprit que bien plus tard.
Un matin, un ami demanda à Julien de lui rendre le service d’amener son étalon dans un paddock, mais au moment de sortir du box, celui-ci se jeta de côté et écrasa Julien contre le montant de la porte lui occasionnant de graves blessures. Par la suite il dut arrêter de travailler avec les chevaux et se séparer d’Oriflamme, la blessure de cette séparation était infiniment plus déchirante que la blessure physique. A ce moment il crut que son rêve était brisé à tout jamais, mais la Vie a des chemins, bien au-dessus des nôtres, que nous ignorons. Il ne faut jamais douter de Sa merveilleuse providence.
Tout cela pouvait paraître douloureux et injuste à Julien, qui en garda longtemps un sentiment de tristesse mélangé de révolte. Mais suivant les conseils de Mary Sterling, qui disait souvent « Pépin égal tremplin », il surmonta l’épreuve qui s’avéra être une expérience utile pour l’avenir.
 
Heureusement la vie nous donne toujours des occasions de changements à chaque instant, si on sait se mettre en harmonie avec les événements en les acceptants.
Et cette grande chance lui vint sous les traits magnifiques de la charmante Nina. Quand il la vit pour la première fois, elle était immergée dans un rayon de soleil. Julien ne put résister à ses splendides yeux bleus, et à ses longs cheveux blonds enchanteurs comme un champ de blé. Elle était voyante de profession, mais avait toujours privilégié la spiritualité. C’est sûrement cela qui les avait rapprochés aussi irrésistiblement. Malgré quelques ennuis de santé, ceux-ci n’ont jamais altérés sa joie de vivre, sa gentillesse ou son amour de la vie. Julien, a l’habitude de dire que ce qu’il y a de mieux en lui c’est Nina, et qu’un de ses sourires efface tous les malheurs.
Maintenant, Nina, dirige un site Internet où elle consacre, chaque jour de nombreuses heures à réconforter, aider, conseiller et à diffuser les principes de la loi de co-création, en mettant tout son talent au service de personnes, qui lui demandent son aide, ayant souvent des problèmes très importants.
 
Chaque année, un samedi du mois de juin, Mary Sterling rassemblait, autour d’elle, quelque uns de ses étudiants pour une petite réception où champagne et petits fours étaient sympathiquement offerts ainsi qu’un œillet blanc, qui devait être arboré à la boutonnière. Mary Sterling portait une magnifique capeline, qu’elle faisait exécuter par sa modéliste spécialement pour cette occasion et un ensemble de couleur blanc qui mettait en valeur quelques bijoux discrets. Mary Sterling ne manquait jamais lors de cette réunion de rendre un émouvant hommage à son cher mari, Robert, hélas trop tôt disparu, qui avait fondé le centre avec elle. C’était le seul moment où elle laissait poindre son émotion. Les jeunes femmes assuraient le service avec un évident plaisir. Dans cette ambiance feutrée tout le monde se sentait simplement heureux, prêtant beaucoup d’intérêt aux précieuses paroles de Mary Sterling qui était plutôt discrète sur sa vie personnelle. Elle partageait néanmoins parcimonieusement certaines anecdotes, comme celle de son père qui étant à la guerre et apprenant que Mary avait la scarlatine, vit ses cheveux entièrement blanchir en une nuit. Dans ce salon décoré de nappes blanches, de magnifiques compositions florales et des plantes vertes, qui occupaient quotidiennement ce lieu, régnait une douce paix qui imprégnait profondément chaque participant. Tous étaient désireux d’apprendre davantage, posant des questions afin de mieux mettre en pratique la discipline de l’ontologie, qui les avait déjà tellement aidés, afin de pouvoir également la partager avec ceux qui en auraient besoin et le désiraient. Mary Sterling y répondait toujours calmement avec une grande précision et beaucoup de patience. On sentait une amitié sincère et une grande courtoisie des uns envers les autres. C’était vraiment un moment en dehors du temps et de l’espace qui se terminait toujours par une courte méditation dirigée par Mary Sterling.
Une année, à l’issue d’une de ces réunions, Mary Sterling demanda à Julien, ainsi qu’à Léonard et Martin, de bien vouloir rester encore un peu.
« Mon cher Julien, suite à votre accident, vous m’avez fait part de votre intention de parier aux courses pour vos revenus, je n’étais pas contre cette idée, mais je désirais un avis supplémentaire, aussi comme je vous l’avais dit, j’ai écrit au Docteur Joseph Murphy pour lui poser la question : « Que répondez vous à ceux qui prétendent que jouer aux courses ou autrement n’est pas moral ? Chose promise, chose due. Voici sa réponse :

« Chère Docteur Sterling,
Merci pour votre lettre. Il n’y a aucun mal à jouer aux courses ni autrement, ce que je fais moi-même fréquemment à Las Vegas pour me détendre. Une ou deux fois par an, je vais aux courses et mets quelques dollars sur un cheval pour la joie de participer au « sport des rois ».
« Dire qu’on doit perdre pour qu’un autre gagne est tout à fait absurde. Tout, dans le monde, est un état de conscience-d’être. Rien n’est bon ni mauvais si ce n’est ce qu’en fait la pensée. C’est la motivation, la pensée, qui détermine ce qui est bon ou mauvais.
« Il existe des parieurs chroniques qui sont des masochistes. Cela est tout à fait différent. C’est une maladie de l’esprit qui peut être apparentée à celle de l’alcoolique chronique, aux drogués, aux beaux parleurs ou aux boulimiques.
« Je vous conseille d’aller de temps en temps aux courses et de bien vous amuser ! »
« Je suis également de son avis, » dit-elle, « dans la mesure où vous restez maître de la situation. »
Julien : « Je vous remercie, Madame. Ce ne fut pas toujours facile, mais cela me permet de mettre en pratique ce que vous m’avez enseigné depuis si longtemps : que tout est un état de conscience. Dés que j’essaye de raisonner je n’arrive à rien, mais lorsque j’écoute mon intuition, la Petite Voix tranquille, dans la détente, la confiance et le lâcher prise, sans avoir le moindre doute, et même en acceptant de perdre, tout s’accomplit harmonieusement et mes jeux deviennent plus fructueux. Nous avons tendance à croire que nos ressources nous viennent de l’extérieur, alors qu’elles doivent surgir de l’intérieur de nous-mêmes. Si nous n’avons pas la conscience d’avoir, nous perdons tout, par contre si nous avons la conscience de la prospérité, nous serons dans l’abondance. Comme il est écrit dans le Grand Livre : « Car on donnera à celui qui a (l’état de conscience de la prospérité ou de la santé), et il sera dans l’abondance, mais a celui qui n’a pas (l’état de conscience de la prospérité ou de la santé), on ôtera même ce qu’il a. » (Matthieu 25.29)
Mary Sterling : « Tout à fait. J’ai appris avec grand plaisir que par hasard, tous les trois, vous habitiez maintenant à proximité les uns des autres, puisque Julien et Nina ont acheté, sur les indications de Martin et de sa charmante épouse Diane, la maison de ses beaux-parents, cela pour la plus grande joie de l’adorable Lise qui, je crois le savoir, a su faire la conquête de Nina et de Julien. D’autant que Léonard vient de prendre sa retraite, et qu’avec Louise ils se sont installés dans la maison, toute proche, par hasard, qu’ils avaient achetée en prévision de ce moment. Mais ce qui me fait aussi énormément plaisir c’est que vous vous rencontrez régulièrement pour des réunions et des méditations. Je pense que c’est très positif et vous accompagne de tout mon soutien spirituel. Vous allez faire un travail important qui irradiera vers beaucoup de monde, pensez à ce que disait le Maître Jésus « Quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là au milieu d’eux »
En vous soutenant mutuellement vous allez avoir des résultats qui seront remarqués et attireront vers vous beaucoup d’êtres qui sont en recherche de Vérité et de soutien. Je pense également au travail magnifique que fait Nina sur Internet, c’est l’instrument de l’avenir qui pourra peut-être favoriser l’émergence d’une nouvelle conscience dans notre monde. »
Léonard :  « Comme nous nous connaissons, tous les trois, depuis plusieurs années, puisque nous assistions à vos cours du service silencieux et à ceux que vous faisiez pour un public plus large, le soir une fois par mois à la salle des ingénieurs civils, aux méditations du mardi, et que chacun d’entre-nous venait assez régulièrement pour un entretien privé. Aussi depuis notre éloignement de Paris, c’est en souvenir de cette époque que nous nous réunissons tous les mardi soir et le samedi après midi, nous nous sentons, ainsi, toujours réunis en esprit avec vous. Notre passion commune pour les chevaux de courses a renforcé cette amitié.  Nous nous sommes également associés sur les chevaux élevés par Martin dans son haras tout proche où nous essayons de mettre en pratique votre précieux enseignement dans cette entreprise passionnante, et les résultats sont assez encourageants. »
Martin : « Quand La Divine Présence nous a conduits vers vous, nous avions tous les trois de très sérieux problèmes dont nous ne savions pas comment nous en sortir, mais à force de votre immense patience et grâce à vos excellents conseils, vous nous avez remis sur la bonne route. Nous pensons beaucoup à la manière de pouvoir, à notre tour, diffuser cet enseignement qui nous a tant apporté sur tous les plans, mais nous hésitons encore, car ne sachant pas comment nous y prendre. »
Mary Sterling : « Ne vous inquiétez pas pour cela, au moment voulu, vous recevrez l’aide, les conseils et tout le nécessaire. Pensez aux paroles du Maître « De Moi-Même je ne puis rien faire, c’est le Père qui fait les œuvres », remettez-Lui votre projet, et laissez-Le vous guider. »
Julien : « Le fait que Léonard soit physicien quantique nous a aussi grandement aidés dans la compréhension des principes de l’ontologie. Comme la découverte de la théorie de l’hologramme par David Bohm et Karl Pibram, qui correspond tout à fait aux paroles du Maître « Je Suis en mon Père et le Père est en moi ». Léonard nous rapporte, sans cesse, les dernières découvertes de la physique. Nous constatons que la science expérimente par exemple, l’effet de la prière et que les résultats sont tout à fait étonnants comme le fait de guérir rétrospectivement, en sélectionnant un groupe de plusieurs malades, puis en le divisant en deux. Un groupe était traité spirituellement, et la différence dans les résultats avec l’autre groupe n’ayant pas reçu la même attention, sont extraordinaires. C’est d’autant plus extraordinaire, que les prières furent dites quatre à dix ans après l’hospitalisation des patients. On ne peut plus dire désormais « Ce qui est passé est passé, nous ne pouvons plus rien y changer. »  Le pouvoir de la prière et de l’esprit est bien supérieur aux notions de temps que nous avons, qui sont illusoires. Cela peut ouvrir un champ d’investigations énormes. »
Mary Sterling : « Vous avez raison, je considère que les découvertes de la physique quantique, ce merveilleux monde du paradoxe, ont beaucoup apporté pour mieux comprendre la spiritualité.
Comme je l’ai annoncé à l’assemblée, je vais prendre un peu de recul dans les affaires du centre. Après plus de cinquante ans au service de l’ontologie j’aspire à profiter des bonnes choses de la vie, comme d’assister à plus de concerts, vous connaissez ma passion pour la musique. Mais soyez assurés que je suivrais toujours votre entreprise commune avec le plus grand intérêt car il est évident que vous êtes inspirés, soutenus et dirigés par la Divine Présence. Vous savez bien qu’il n’est pas nécessaire d’être physiquement présent pour être en parfaite harmonie d’esprit et que nous pouvons davantage communiquer dans le silence. Nous sommes tous étroitement unis les uns aux autres.
Il est nécessaire de démontrer les principes car comme il est écrit « nous les reconnaîtrons à leurs fruits et la foi sans les œuvres est inutile »
Vous avez en vous tout ce dont vous avez besoin pour réussir dans toutes vos entreprises.
Je suis très heureuse de cet entretien, veuillez assurer les vôtres de ma grande affection et de mon soutien spirituel indéfectible. Il n’y a rien que Dieu ! »
Sur cela, elle prit congé de ses chers amis en prenant à chacun leurs deux mains fermement dans les siennes en les regardants droits dans les yeux.
Ils ne savaient pas alors que c’était la dernière fois qu’ils voyaient physiquement celle qu’ils aimaient appeler affectueusement « Leur seconde Mère. »

Ils reprirent la route dans la voiture de Léonard, mais comme après chaque entretien avec Mary Sterling, ils ne pouvaient prononcer le moindre mot avant un long moment, étant toujours sous le charme magique de ces moments très intenses.  
Martin fut le premier à rompre le silence : « Je me souviens parfaitement de notre entretien avec Mary Sterling, quand, avec Diane nous étions venus la consulter, parce que la santé de Lise nous préoccupait beaucoup, la petite était toujours fatiguée et n’avait plus d’appétit. Mary Sterling nous demanda si nous avions consulté un bon médecin, nous lui avons répondu que nous attendions justement les résultats des examens pratiqués à l’hôpital. Elle nous dit qu’avec Dieu tout est possible, qu’Il prenait soin de Lise et qu’en Lui remettant la situation et en Le laissant faire avec foi, tout ce passera pour le mieux. Ensuite nous nous mîmes tous les trois en réception, nous nous sommes reliés à l’Intelligence Infinie. Trois jours plus tard le Dr Lateste est venu lui-même au haras pour nous apporter les résultats des examens qui s’avérèrent catastrophiques, la petite avait une leucémie, nous étions complètement sous le choc, le ciel venait de nous tomber sur la tête. Selon le protocole de l’hôpital, Lise devait refaire des examens dès la semaine suivante. Nous avons immédiatement téléphoné à Mary Sterling qui nous assura de son soutien spirituel et nous recommanda de ne surtout pas céder à la panique mais de nous répéter des phrases comme « Dieu est seule Présence et seule Puissance », que ce n’était pas les mots qui changeraient la situation mais ainsi cela transformerait notre état d’esprit de crainte en celui de confiance dans le Père qui peut tout. Les jours qui suivirent Diane et moi, nous répétions ces paroles, pratiquement sans cesse, selon l’injonction du Maître « Veillez et prier sans cesse ». Nous nous sentions de plus en plus sereins malgré l’immense inquiétude qui nous étreignait toujours. Le jour où nous avons raccompagné Lise à l’hôpital pour ses nouveaux examens, étrangement, nous étions entièrement confiants, dans un merveilleux sentiment de paix. Les jours qui suivirent, et jusqu’aux résultats des examens, nous remercions et rendions grâce sans cesse, comme si tout était accompli dans l’harmonie. »
C’est le Dr Lateste qui nous les apporta lui-même : « Je ne comprends plus rien dit-il, je n’ai jamais rien vu de pareil en plus de vingt ans de pratique, mais ce qui est remarquable c’est que Lise est en parfaite santé les examens sont excellents, je ne comprends pas, c’est impossible ! » « Nous, nous croyons comprendre » lui avons nous dit, et nous lui avons raconté notre entretien avec Mary Sterling et ce que nous avons fait ensuite. Quand il est sorti il secouait la tête en répétant « c’est impossible, c’est impossible…»
« Lise se remit à manger et retrouva rapidement son entrain débordant que vous lui connaissez. Quelques semaines plus tard, le Dr Lateste revint au haras et nous dit « Je viens pour vous remercier, quand je suis reparti l’autre jour, j’étais très sceptique et aussi très troublé, mais j’ai quand même été voir sur Internet, j’ai aussi consulté une quantité énorme de livres sur le sujet de la pensée positive, des auteurs comme : Emmet Fox, Joseph Murphy, Lilian de Waters, Joël Goldsmith, Jack Addington etc. Je suis allé consulter Mary Sterling. Tout cela a complètement transformé ma façon de voir les choses. Je suis, maintenant, convaincu de la Présence d’une Puissance qui Est tout et qui peut tout, à la condition que nous nous harmonisions et collaborions avec Elle, en La laissant libre de S’exprimer à travers nous, en n’y mettant pas l’obstacle de notre inquiétude,  nos doutes, nos peurs ou nos rancunes et colères. »
Léonard : « Cela s’est passé de la même façon quand Louise a été paralysée, il y a bien sept ans maintenant. C’est étonnant de voir avec le recul comment la Vie vous prévient, puis les indications se font de plus en plus fortes et si nous n’y faisons toujours pas attention, une catastrophe apparaît. A ce moment là, Elle sait nous mettre en présence de tout ce qui est nécessaire, et placer sur notre route les personnes qu’il nous faut pour que tout rentre dans l’ordre, mieux qu’auparavant. A l’époque Louise était professeur de physique, c’est comme cela que nous nous sommes rencontrés. Ses parents étaient eux aussi enseignants et ils la poussèrent dans cette profession. Elle souffrait de plus en plus souvent du dos, jusqu’au jour où elle ne put plus se relever, pendant des mois nous avons fait tous les examens possibles mais les autorités médicales ne nous laissèrent aucun espoir de guérison. Par hasard un jour, alors que je rentrais chez nous, sur un banc dans le métro il y avait un exemplaire de la revue que dirigeait Mary Sterling, déposée là pour moi assurément. Ce que j’y ai lu m’intrigua et je pris rendez-vous aussitôt avec elle. Soupçonnant ce qui pouvait être le nœud du problème, elle me demanda quel était le rêve de Louise dans sa prime jeunesse. Je lui répondis que Louise aimait beaucoup peindre et faire de la sculpture dès qu’elle avait un moment de libre, et que cela lui apportait beaucoup de bonheur. Elle me demanda s’il était possible de téléphoner à Louise, ce que nous avons fait immédiatement, Louise étonnée confirma ce que j’avais raconté. Mary Sterling lui dit alors, qu’il y avait en nous une Présence et une Puissance infaillible pour qui rien n’est impossible et que le désir de son cœur c’était le désir de cette Présence qui voulait S’exprimer à travers elle. Puis elle nous demanda de rester dans le silence pour une courte méditation en nous unissant avec la Présence, ensuite avant de raccrocher elle dit à Louise que l’aide dont elle avait besoin lui était apportée dès à présent. En me raccompagnant jusqu’à la réception elle demanda à madame Tévenon de m’offrir le livre de Lilian de Waters : « Victoire sur vos problèmes » puis en me prenant mes deux mains dans les siennes et me regardant bien droit dans les yeux elle me dit « Il n’y a rien que Dieu ! ».
Étonnamment les jours qui suivirent, l’impression de paix que nous avions ressentis tous les deux pendant la méditation perdura. Nous sentions qu’il se passait quelque chose d’inexplicable, Louise se sentait mieux. Mary Sterling prenait régulièrement de ses nouvelles, elle lui demanda de ressentir et d’imaginer ce qu’elle ferait si elle était rétablie. Mary Sterling aimait beaucoup les arts et elle avait elle-même suivi l’école du Louvre, elle avait gardé des relations dans ce domaine et elles parlèrent souvent de leur passion commune. Un jour, elle proposa à Louise si elle accepterait qu’un de ses amis, très influent dans le milieu artistique vienne lui rendre une petite visite. Louise était très effrayée par cette proposition car elle ne voulait plus voir personne depuis des mois, gênée par son état, mais, malgré tout sans comprendre pourquoi, elle accepta.
Louise passait tout son temps à lire les livres que lui recommandait Mary Sterling, elle se répétait sans cesse « Avec Dieu tout est possible, merci Père ! » et en éprouvait un grand bien-être. Son précédent travail de professeur était bien loin maintenant et une nouvelle perspective s’ouvrait largement devant elle. Quelques jours plus tard, Marcus se présenta à notre domicile, c’était un homme d’une élégance raffinée, d’une grande courtoisie et très chaleureux. Il nous raconta qu’au décès de ses parents dans un accident, il dut reprendre l’entreprise familiale dans la parfumerie, mais il s’y ennuyait car il a toujours été passionné par les arts, il prospérait mais n’était pas heureux. Comme cela se faisait souvent à cette époque, son mariage avait été arrangé pour satisfaire aux ambitions de leurs parents, sans passion. La Divine Providence lui disait à travers son sentiment d’insatisfaction, qu’il y avait certainement quelque chose qui lui apporterait la sérénité, mais par habitude on hésite et on se résigne à son sort. Un soir il fit un infarctus qui le stoppa net, et d’après lui se fut un des meilleurs moments de sa vie, malgré l’inconfort et l’inquiétude de la maladie pendant quelques semaines. Durant son hospitalisation et sa convalescence, Flore, sa secrétaire, venait lui rendre visite chaque jour, pour les affaires courantes de l’entreprise, et un jour elle lui apporta le livre de Joël Goldsmith « Le monde est nouveau » et y avait joint un exemplaire de la revue de Mary Sterling, ce fut pour lui une révélation. Pendant son absence sa femme était partie et lui fit savoir qu’elle demandait le divorce, requête à laquelle il répondit favorablement. Le jour même de sa sortie de la clinique il prit rendez-vous avec Mary Sterling. Il commença par lui raconter son histoire dans le détail et lui demanda ce qu’il devait faire. Elle lui répondit que son Être Intérieur le savait très bien, mieux que quiconque, et qu’il devrait le soir avant de s’endormir, s’adresser à Lui et Lui demander la réponse, parce qu’Il a toujours un plan parfait pour chacun de nous et que notre seul travail est de Le laisser faire et d’écouter la Petite Voix en nous dans le silence. Ce qu’il fit pendant quelques jours et un matin il se souvint clairement de son rêve, où Flore était devant la tour de Londres et lui tendait un tableau, il n’en comprit pas tout de suite la signification. Mais il savait que s’il ne voulait pas qu’il lui arrive une autre catastrophe plus grave encore, il devait changer sa façon de vivre. Il parla avec Flore du fait qu’il souhaitait céder son entreprise et repartir sur de nouvelles bases, plus en accord avec sa passion de toujours pour les arts. Flore lui révéla qu’elle ne l’avait pas mentionné dans son c.v parce que cela n’était pas nécessaire, ses autres diplômes suffisaient, mais qu’elle était titulaire d’un diplôme de bibliothécaire avec une spécialisation en arts. Elle avait postulé pour la place de secrétaire parce qu’elle ne trouvait pas de poste qui corresponde à sa spécialité. Marcus était surpris et ravi de connaître une personne qui partageait la même passion pour les arts, qu’il appréciait et qui, en plus, était sur le même chemin spirituel, partageant, maintenant, pleinement les principes de l’ontologie. Flore l’encourageât dans sa décision lui disant que maintenant qu’il était décidé pour le changement, il verrait les pièces du puzzle se mettre en place. Quelques jours plus tard Marcus devait se rendre chez son avocat pour son divorce et aussi pour commencer les démarches concernant la vente de sa société à un groupe qui lui avait fait des offres pour son entreprise, depuis bien longtemps, et qu’il avait décidé d’accepter. En cours de route il s’arrêta stupéfait, rue de la Boëtie, devant une grande vitrine exposant des tableaux à l’enseigne de Gallery Tower, comme dans un éclair il se remémora son rêve, il gara sa voiture et y entra aussitôt comme poussé par une force à laquelle il ne pouvait pas résister, les mots sortirent seuls de sa bouche, il était comme spectateur. Une femme avec un fort accent anglais lui demanda ce qu’elle pouvait pour lui. Il lui raconta son rêve, et son amour pour l’art. Après un moment de stupéfaction elle éclata de rire, elle s’excusa et elle lui expliqua, qu’avec son mari Trevor, ils avaient une autre galerie à Londres et qu’ils ne se voyaient plus souvent, qu’elle était justement en méditation, et demandait la solution idéale pour eux. La situation était claire et quelques minutes plus tard, le temps de téléphoner à son époux, ils se mirent d’accord pour que Marcus rachète la galerie et qu’ils restent partenaires. Depuis ils sont amis et se rencontrent régulièrement. Après être passé chez son avocat, avec une affaire de plus à régler, il se rendit à son bureau où il raconta à Flore toute l’histoire à commencer par son rêve. Comme elle était toujours à ses côtés dans les moments difficiles, qu’elle avait eu la merveilleuse idée de le diriger vers l’ontologie et qu’elle en avait toutes les capacités, il lui proposa de devenir son associée dans cette nouvelle aventure, ce qu’elle s’empressa d’accepter, évidemment. Le soir même ils se rendirent ensemble à un cours de Mary Sterling qui les accueillit avec un large sourire. Marcus lui raconta sa journée, elle n’en parut pas surprise. Betty, la propriétaire de la galerie, l’avait déjà mise au courant puisqu’elles étaient amies depuis bien longtemps maintenant. Comme leur a rappelé Mary Sterling, Dieu peut tout quand on Le laisse faire car avant que l’on a demandé Il a déjà répondu. La suite vous la connaissez, Flore et Marcus se sont mariés quelques mois plus tard et vous les rencontrez de temps en temps aux méditations chez Mary Sterling, quand leurs occupations le leurs permettent. Si je vous ai raconté l’histoire de Flore et Marcus c’est parce qu’ils me l’ont permis.
Quand Marcus eu terminé de raconter l’histoire de sa vie, Louise et moi ressentions une Présence qui emplissait toute la pièce et nous avions beaucoup de mal à prononcer le moindre mot pendant un certain temps, un sentiment de plénitude dominait. Marcus dit à Louise que Mary Sterling lui avait parlée de sa peinture et qu’il aimerait la voir, timidement Louise lui indiqua un tableau dans un coin de la pièce, prés de la fenêtre, il le prit et demanda la permission de l’emmener, ce qu’elle accepta. Les jours qui suivirent Louise progressait rapidement, c’était flagrant, et au bout de quelques semaines elle recommença à marcher comme avant et même mieux, je dirais. Depuis plus de cinq ans tout va pour le mieux. Quelques temps après son passage Marcus téléphona à Louise pour lui demander si elle serait d’accord pour céder son tableau à un grand collectionneur qui l’avait remarqué et était très intéressé, ce qu’elle accepta avec joie. Depuis ce temps là Louise travaille avec Marcus et Flore, et elle est très heureuse. Avec la Divine Présence tout est toujours possible, Elle a des chemins merveilleux dont nous ne pouvons même pas imaginer la perfection d’accomplissement. »
Les trois amis ne s’étaient pas rendu compte du temps écoulé quand ils arrivèrent au haras de Martin où ils firent le tour des box et parcoururent les pâturages, examinant attentivement les poulinières et leurs poulains, en rêvant aux futures et glorieuses victoires de ceux-ci.
Ensuite ils se dirigèrent vers la maison où ils reconnurent la voiture du Dr Lateste garée devant. Martin se montra inquiet, accélérant le pas. Ils se précipitèrent directement vers le salon d’où leurs provenaient des voix. En les voyant, Diane vint à leur rencontre avec le sourire, elle les assura que tout allait très bien. Il y avait là également Nina, Louise et Lise. Quand le Dr Lateste les vit il se dirigea vers eux la main tendue et après les avoir salués leur dit : « Voilà, le lendemain de notre dernière entrevue, je suis allé voir mon frère, Michel, qui habite en Bretagne, il était rédacteur dans un grand journal régional mais suite au rachat de celui-ci par un grand consortium, il perdit son emploi, et sa voix aussi, on diagnostiqua un cancer de la gorge. Nous sommes très proches, je lui ai raconté l’histoire de Lise et votre démarche, je lui ai également parlé de toutes mes recherches sur le sujet et de ma visite à Mary Sterling, ensuite je lui ai remis des livres traitants de l’ontologie. Quelques jours plus tard il m’écrivit pour me dire qu’il ne comprenait pas, mais que depuis ma visite il s’était mis à examiner tous ces ouvrages et qu‘il sentait comme une Présence rassurante qui le prenait en charge et il avait reprit confiance. Hier soir, je reçus un coup de téléphone et quelle ne fut pas ma surprise de l ‘entendre lui-même m’annoncer son bonheur d’avoir retrouvé sa voix ce qui lui paraissait impossible, surtout en si peu de temps, et les examens ont révélé une amélioration significative. Devant une telle réussite, il s’est décidé à faire des recherches approfondies sur tous ces sujets, désirant en faire un livre.
Comme vous vous en doutez je ne pouvais pas attendre pour vous communiquer ces bonnes nouvelles. Je serais très heureux si vous m’acceptiez parmi vous à vos réunions car j’ai encore beaucoup à apprendre. Encore une petite requête : « Appelez-moi Paul » Tous acceptèrent, évidemment avec grand plaisir, comme le dit Julien : « C’est l’union qui fait la force et que chacun, étant unique, il a quelque chose à apporter a l’ensemble. »
Sur cela chacun regagna son domicile, ayant l’impression d’avoir vécu une journée vraiment magnifique.
Oui, les œuvres du Père sont merveilleuses.
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