La compassion.
Quand nous voyons une personne dans le malheur, instantanément nous ressentons un sentiment de tristesse, nous voudrions faire quelque chose pour l’aider, cela est normal. Mais en compatissant à son chagrin, tout ce que nous faisons alors c’est d’y ajouter le nôtre, ainsi nous contribuons à l’étendre, à le renforcer, à le multiplier, car même sans aucune parole ceux avec lesquels nous entrons en contact aussi bien par notre présence que par nos écrits ou pour les artistes par leurs œuvres, nous diffusons des vibrations de tristesse, de chagrin, de malheur. Les sentiments peuvent être plus puissants encore que les pensées. La solution pour venir en aide à une personne accablée, quand elle ne peut pas le faire elle-même, c’est de nous détourner de la situation pénible et de nous tourner résolument vers la Présence en nous, malgré les apparences. Entrer dans la paix, l’harmonie, la joie, la santé et ressentir du plus profond de nous-mêmes ces sentiments qui alors apporteront une aide efficace en rétablissant l’ordre dans toutes situations. Quand nous prions pour qui que ce soit, assurons nous d’abord et surtout, que nous sommes détachés du problème et que nos sentiments sont en parfaite harmonie dans la paix, car sinon nous allons encore amplifier les ressentis négatifs du problème, mieux vaut s’abstenir que de prier avec un sentiment de peur, de crainte, de tristesse, de colère ou de tous ces états négatifs que nous côtoyons bien souvent. Pour être efficace toute prière doit être accomplie dans un sentiment de paix, de joie, de bonheur ou du moins s’en approcher le plus possible. C’est cela la prière sinon ce n’est que superstitions ou vagues espérances.