Hibiscus l'Enchanteur
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortailDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 17ème Leçon : LES RESSOURCES SPIRITUELLES Joël Goldsmith

Aller en bas 
AuteurMessage
Orion
Admin
Orion


Date d'inscription : 17/11/2011
Localisation : Nord

leçon - 17ème  Leçon : LES RESSOURCES SPIRITUELLES Joël Goldsmith Empty
MessageSujet: 17ème Leçon : LES RESSOURCES SPIRITUELLES Joël Goldsmith   leçon - 17ème  Leçon : LES RESSOURCES SPIRITUELLES Joël Goldsmith EmptyMar 18 Aoû - 13:45

17ème Leçon : LES RESSOURCES SPIRITUELLES

(extraits et guide d’étude tirés de la classe fermée du Village Hawaiien de 1959 5:1)

I. La Voie Infinie n’est pas organisée et elle n’a pas d’existence juridique ni de membres. Personne « n’appartient » donc à La Voie Infinie. Elle est le résultat de la gouverne spirituelle que j’observe. Son objet me permet de présenter au monde les principes qui la constituent, afin que ceux qui y sont réceptifs soient à même de les accueillir et de les suivre s’ils le souhaitent. Quant aux autres, ils peuvent s’en détourner ou les suivre dans la mesure de leurs possibilités. En d’autres mots, je peux me permettre de n’avoir aucun lien avec eux, et eux aucune obligation à mon égard.

A. Ceci m’a permis d’être invité dans des églises et à faire accepter mes livres dans les églises protestantes de toutes dénominations aux Etats-Unis et au Canada. Ce qui autorise leurs membres à incorporer chacun des principes et des enseignements dans leur vie individuelle, qu’ils soient pasteurs ou laïcs ; et pourtant, ils restent pour le moment dans la voie qui est la leur.
B. Les principes exposés dans les livres ne sont pas les miens. Ils arrivent simplement dans ma conscience, mais ils sont disponibles partout et en tous temps pour quiconque les accepte, les accueille et y est réceptif.
C. Du fait qu’il n’y a pas d’organisation, de membres, ni d’obligations, ceux qui sont conduits aux livres peuvent les accueillir au niveau qui leur convient, tout en gardant leur liberté sur le plan de l’organisation. A cet égard, vous trouverez finalement que c’est déjà ce que nous constatons dans une certaine mesure. Ces principes mêmes sont en train d’être acceptés comme vérités dans de nombreux milieux religieux et ils seront finalement incorporés dans toutes les religions du monde.

II. Personne ne devrait jamais arrêter sa recherche de la vérité avant d’avoir trouvé le message unique qui est pour lui. Celui grâce auquel il découvre ce qu’il était en train de chercher, celui qu’il souhaite voir accepté dans le monde.

A. Il y a des étudiants qui sont arrivés à un stade où La Voie Infinie est définitivement leur chemin de vie. Ils sont passés par d’autres enseignements, mais ils ont maintenant trouvé ce qu’ils cherchaient et ils se sont identifiés plus étroitement à nous dans cette activité. Et cela de différentes manières. C’est sur ces étudiants que nous devons compter pour le lien, l’unicité, la camaraderie, afin que ce message aille de l’avant et puisse parfaire sa destinée dans le monde.
Parmi ceux qui ont atteint ce stade, certains sont devenus actifs dans le travail de guérison, dans l’enregistrement de bandes ou encore dans d’autres domaines où ils soutiennent le travail. Chacun doit évidemment s’accomplir à son propre niveau. Ceux qui sont arrivés à reconnaître que ceci est leur voie forment une communauté très unie au cœur de La Voie Infinie et ils nous aident dans chaque phase de ce travail.
B. S’il y en a parmi vous qui arrivent à cette réalisation ou conviction qu’ils ont trouvé leur voie, qu’ils n’hésitent pas à nous en informer. Qu’ils nous disent pour quelle progression ils sont prêts, parce que l’activité qui est disponible et qui nous attend est infinie. Et en ce moment, comme vous le savez, nous sommes loin de disposer de suffisamment de travailleurs.
C. Où que vous soyez et où que vous viviez, je vous prie de toujours vous rappeler que votre lien avec nous qui sommes de La Voie Infinie est volontaire. C’est purement un lien d’amour, de coopération et de service ; à aucun moment, personne n’est obligé de se lier à quoi que ce soit contre son gré. Une alliance avec nous dans des domaines de natures physique ou matérielle est impossible, parce que ce lien est purement spirituel.

III. Cette question est posée : « Quelle devrait être l’attitude économique correcte d’un étudiant de La Voie Infinie quand il est confronté à des épreuves financières ou qu’il est harcelé par ses créanciers ? »

A. Vous comprenez évidemment qu’il ne peut y avoir une réponse unique à cette question. Cela dépend du niveau et de l’état de conscience auxquels on se situe. Depuis quand est-on étudiant de La Voie Infinie ? Quel est le niveau de compréhension des principes ? Dans quelle mesure dépend-t-on exclusivement des principes spirituels ? Et quelle est l’attitude qu’on a actuellement sur ce sujet ?
B. En réalité, si vous avez lu le message de La Voie Infinie de manière suffisamment approfondie pour avoir saisi chacun de ses principes, vous saurez qu’en économie, le manque et l’abondance ne sont que les bouts opposés du même bâton et qu’il faut vaincre chacun de ces deux bouts. Vous saurez que l’abondance économique n’est en rien plus stable que la pénurie économique et qu’elle ne dispose pas de plus de garantie ou de permanence. Dès lors, en tant qu’étudiant de La Voie Infinie, que vous vous situiez momentanément du côté manque ou du côté abondance, vous devez faire la même démonstration. Vous devez faire la transition depuis le sens matériel des ressources et accéder à leur sens spirituel.
C. Notre travail dans La Voie Infinie est de renoncer au sens physique et matériel de l’existence pour réaliser et démontrer la vie spirituelle. Par conséquent, aucun problème qui survient à un étudiant de La Voie Infinie n’est un problème à vaincre. C’est une occasion de travailler par l’intermédiaire de cet aspect particulier de la vie matérielle ou du sens matériel de la vie, pour accéder au spirituel. Dans ma propre vie, quand le manque et la limitation se présentaient, quand j’en faisais l’expérience, mon attitude était : « Et ça va continuer ainsi jusqu’à ce que je le résolve spirituellement, jusqu’à ce que je parvienne au secret de l’approvisionnement spirituel. »

IV. A aucun moment, l’argent n’a été le but de ma vie, ni l’abondance ou la richesse.

A. Le but de mon existence est de trouver le secret de la vie. Le secret des lois qui agissent en coulisse, le secret de ce qui fait que ce monde tourne harmonieusement ; parce qu’il doit exister une loi d’abondance pour nous, comme il y en a une pour les arbres, les fleurs, les mers pleines de poissons, l’air rempli d’oiseaux et la terre avec son or et ses diamants. Il est impossible que Dieu ait créé une telle abondance et qu’Il nous ait laissé dans le besoin.
B. Notre pénurie doit provenir d’une ignorance de la loi, elle doit provenir d’un manque de compréhension de la loi d’abondance de Dieu, de comment ne faire qu’un avec Lui afin de jouir de ces promesses : « Fils, tu es toujours avec moi et tout ce que j’ai est à toi. »
Pourquoi une telle déclaration figurerait-elle dans les Ecritures si ce n’était pas vrai ? Pourquoi le Maître aurait-il tenté de nous enseigner les ressources par la multiplication des pains et des poissons, prouvant ainsi le règne de l’abondance. Sans limite, et toujours avec des paniers remplis de surplus.
Quand j’ai affronté le manque, mon attitude a été : « Que ceci dure aussi longtemps que ça le veut, ou du moins jusqu’à ce que je trouve les ressources grâce à la compréhension de la loi spirituelle qui les régit. Pas seulement la comprendre, mais aussi la démontrer. Alors, j’ai tenu bon, au point de n’avoir pas d’auto à un certain moment et de devoir faire deux fois sept miles par jour pour aller à mon bureau.
Je n’en étais pas honteux et je ne le cachais pas. Je ne ressentais pas cela comme un manque de démonstration ou un déshonneur, et c’est toujours le cas maintenant. Comme à l’époque, je pense que cela n’aurait pas pu se passer si j’avais connu la loi de Dieu ; et si je ne connaissais pas le loi de Dieu, il n’y avait aucune somme d’argent qui allait me rendre heureux ou satisfait, parce que la situation ne pouvait qu’être aussi éphémère que ce que j’avais connu auparavant.

V. Finalement, la réponse m’est apparue alors que, privé de voiture, je faisais mes sept miles. Pendant que je marchais la révélation m’est finalement venue. Mais ces révélations peuvent venir de différentes manières à des étudiants différents. Je ne puis limiter Dieu en déclarant qu’il y a une solution unique au sujet de l’abondance ou qu’il y a une seule vérité à connaître. Je connais seulement l’expérience qui s’est déroulée pour moi.

A. J’étais en train de réfléchir à cette question : « Comment cela peut-il se faire ? Il existe une réponse ! » Et quelque chose au-dedans de moi m’a dit que je ne connaissais pas Dieu – car c’était ça la réponse : bien Le connaître est vie éternelle.
Il doit être éternel, Il doit être infini. Je pensais que je connaissais tout de Dieu. Je pensais que Dieu est le Mental, la Vie, l’Amour, la Substance, l’Esprit et le Principe. Dieu est toutes ces choses que la Bible et les écrits métaphysiques disent qu’Il est. Alors, me direz-vous, comment puis-je déclarer que je ne sais pas ce que Dieu est ? Souvenez-vous que je me parlais à moi-même – à présent, nous appelons cela la méditation contemplative. Oui, je pensais, c’est juste, mais comment est-ce que je sais que Dieu est Amour ? Parce que je l’ai lu dans un livre, tout simplement. Comment est-ce que je sais que Dieu est Loi ou Vie ? En fait, je ne savais pas du tout si c’était vrai – absolument pas ! Comment puis-je découvrir ce que Dieu est si je ne dois pas accepter ce que quelqu’un dit dans un livre ? Comme nous le faisons pour toutes les informations – c’est dans la vie que chacun doit trouver l’information pour lui-même. Alors je dois la trouver ! Qu’est-ce que Dieu – qu’est-ce que Dieu ? A nouveau, j’ai réfléchi : le mental ? Non, ce n’est qu’un mot, cela ne peut être Dieu – la vie, l’amour, la vérité, ce sont tous des synonymes, ils ne peuvent pas être Dieu : ce sont juste des mots dans mon mental ou dans un livre. Vous ne pouvez trouver Dieu dans le mental ou dans le livre de quelqu’un. Alors, qu’est-ce que Dieu ?
B. Ce n’est pas la réponse qui est venue, mais cette pensée : « Connais-toi toi-même, Oh, homme » – Il se peut que ce soit le commencement. Connais-toi toi-même ; alors qu’est-ce que l’homme – qu’est ce que l’homme ? Cela ne devrait pas être trop difficile, parce que je suis un homme et que je devrais savoir ce que je suis. A ce moment, j’ai pris conscience de mes pieds. Un pied qui s’avançait après l’autre ; je me suis arrêté et j’ai regardé vers le bas. J’ai réalisé : « Bon, cela n’est pas un homme, parce que ce n’est pas moi. Ces pieds sont à moi, ils ne sont pas moi. Il doit y avoir un moi séparé et distinct de ces pieds, parce que ces pieds m’appartiennent. » Je suis remonté jusqu’à mes genoux, ma taille, ma poitrine et le sommet de mes cheveux et je n’ai pu m’y trouver – je n’étais pas là. Tout ce que je pouvais trouver, c’était mon corps, mais nulle part je ne pouvais me trouver moi-même. Cela m’a embarrassé – Où suis-je ? Qu’est-ce que je suis ? Qui suis-je ? Alors, le mot « Je » s’est manifesté – Voilà le secret – Je suis Je – Je suis Je et Je ne suis pas dans ces pieds, Je ne suis pas dans ce corps – Je suis Je – Je ne peux pas être enfermé dans un morceau de chair. Je ne peux pas être enfermé dans l’espace, parce que la véritable signification de « Je » est Dieu, et c’est pourquoi il s’écrit avec une majuscule. « Je » est l’Esprit de moi, la Vérité de moi, l’Être ; et ce n’est pas dans le corps parce que c’est infini, c’est éternel. C’est en dehors du corps. Cela doit remplir tout l’espace. Ce « Je » qui est ma véritable identité ne fait qu’un avec Dieu. « Moi et mon Père ne faisons qu’un » – Alors cela rend la relation différente. Si Je suis Je, non confiné dans un corps, mais vraiment le Fils de Dieu – Un avec Dieu – la manifestation du propre Être de Dieu, il ne faut pas s’étonner qu’Il déclare : « Je ne t’abandonnerai ni ne te quitterai jamais » et « Tout ce que j’ai est à toi » – non, il ne faut pas s’étonner !
C. Alors, j’ai réalisé :
a) Ce « Je » que Je suis ne peut jamais démontrer l’approvisionnement, parce que ce Je doit être l’incarnation même de toutes les qualités et quantités de Dieu. Par conséquent, j’incarne l’approvisionnement.
b) Je suis spirituel et l’approvisionnement doit donc être spirituel. Comment pouvez-vous y penser en termes d’argent, de propriétés et d’investissements alors qu’il doit être spirituel. Si Je suis Esprit, l’approvisionnement est spirituel et il doit être là où Je suis.
Ah ! J’ai pensé que ceci était une nouvelle lumière, parce que j’avais tout à fait le sentiment humain qu’en certaines circonstances l’argent aurait pu venir et qu’il ne l’avait pas fait. Et qu’il aurait dû venir par l’intermédiaire de certaines personnes, mais que cela n’avait pas été le cas. Tout d’un coup, j’ai réalisé :
Moi qui ne fais qu’un avec Dieu, je suis en train de compter sur quelqu’un pour de l’argent et pour les ressources alors que je pourrais être celui qui nourri cinq mille personnes et à qui il reste douze paniers pleins à ras bord. Je suis celui à travers qui cette infinité pourrait s’écouler et je me traite comme si j’étais un mendiant qui compte sur quelqu’un pour m’apporter l’approvisionnement. Et si pas sur quelqu’un, au moins sur Dieu.
Alors ma position s’est inversée et j’ai réalisé :
Jamais plus je ne puis m’intéresser au sujet de l’approvisionnement, excepté pour être certain que je le laisse s’écouler de moi et à travers moi. Jamais plus je n’oserai me permettre de penser à l’approvisionnement comme à un profit.
Mon expérience avait été provoquée par la réalisation de ma véritable identité.
Je ne suis pas un mendiant – Je suis un héritier de Dieu – cohéritier de toutes les richesses célestes. Je ne fais qu’un avec mon Père et « Tout ce qu’a le Père est à moi ». Donc, « Je n’ai pas besoin de penser à ce que je mangerai, à ce que je boirai ou de quoi je serai vêtu ». Et ça s’écoule !

VI. Je ne voudrais pas échanger cette année de manque et de limitation contre tout l’argent que possèdent nos familles les plus riches, non seulement parce que j’ai eu la joie de vivre ce dévoilement spirituel, mais parce que je sais maintenant que peu importe l’endroit où je puis me trouver ou quelles que soient les circonstances, je ne dois pas m’étonner si des corbeaux m’apportent à manger, si la manne tombe du ciel ou si n’importe quelle forme d’approvisionnement vient à moi de n’importe quelle manière.

A. Maintenant, je sais qu’il n’est pas question de dépendre d’un homme dont le souffle est dans ses narines, pas même de sa gratitude ou de sa bonne volonté. Il s’agit d’une indépendance absolue.
B. C’est une réalisation de notre véritable identité. Une fois que nous savons que nous ne sommes pas « l’homme dont le souffle est dans ses narines » ni le mendiant assis devant une porte, dans l’attente des faveurs de quelqu’un. Une fois que nous comprenons que Dieu S’est manifesté sur la terre en tant que notre être individuel, « Les cieux déclarent la gloire de Dieu et la terre démontre l’œuvre de Ses mains. »
C. Qu’en est-il de nous ? Nous devons être l’instrument ou ce lieu où Dieu démontre Sa plus grande gloire à ce monde, nous devons démontrer une plus grande gloire que les étoiles dans le ciel. Elles sont inanimées, elles ne sont pas la sagesse infinie de Dieu Lui-même, mais simplement un rameau, alors que nous avons cet Etat d’esprit qui était aussi dans le Christ Jésus. Nous avons la Vie, nous avons cet Amour.
Nous sommes le fils, l’héritier, le cohéritier ; mais rien de ceci n’est vrai de vous, sauf dans la mesure où vous en avez la réalisation consciente et où vous demeurez consciemment en cette vérité. C’est cela qui amène ces qualités dans votre expérience. Par contre, « Mille tomberont à ta gauche et dix-mille à ta droite », parce qu’ils ne demeurent pas dans la Parole et qu’ils ne permettent pas à cette Parole de demeurer en eux.

VII. Notre relation avec Dieu est l’unicité, mais cela constitue la vérité pour tout ce qui vit sur la surface de la terre – humain, animal, végétal et minéral. Nous ne faisons tous qu’un avec Dieu et il n’y a qu’une vie qui imprègne notre être ; mais à moins que nous n’ayons la réalisation consciente de cela, à moins que nous ne demeurions dans cette vérité et laissions cette vérité demeurer en nous et que, finalement, nous nous reposions dans la Parole, cela ne peut jamais s’exprimer.

A. Quand vous avez une prétention qui vous affronte, votre attitude ne doit pas être de dire qu’il s’agit d’un problème dont vous devez vous débarrasser, mais que c’est un pas de plus que vous avez à faire en compréhension et en démonstration. Il n’y a aucun péché à tomber dans le fossé ; le péché, c’est quand nous sommes trop désespérés pour faire la démonstration et que la prétention devient le centre de notre vie. Cela ne se peut pas. Dans La Voie Infinie, la santé n’est pas le centre de notre vie ; notre but est la réalisation de Dieu, et la santé est la chose ajoutée. C’est pourquoi une maladie n’est que l’occasion de le prouver, l’occasion de recevoir dans notre conscience une certaine vérité vitale qui va changer la nature entière de notre vie.
B. Nous qui sommes vraiment sur le sentier spirituel pour autre chose que d’être juste guéris, nous devons affronter une prétention comme si c’était une bénédiction envoyée par Dieu. Une fois que vous ferez face à un problème de manque avec de la compréhension spirituelle, vous ne l’aurez plus jamais. Il ne peut plus jamais revenir, c’en est fini avec lui. Vous avez franchi un seuil et vous n’aurez plus jamais à refaire cette démonstration.
C. Il en va de même avec les gros problèmes de santé. Une fois que nous avons atteint la santé grâce à une réalisation spirituelle, nous avons très peu de problèmes physiques d’une certaine importance pour le reste de notre vie, … sauf si nous oublions la mise en garde du Maître : « Va et ne pèche plus, de peur qu’une chose pire ne t’atteigne ».
Il est évident que si nous nous laissons à nouveau tenter par les voies du monde, nous les extérioriserons à nouveau ; la vie que nous extériorisons constitue la manifestation de notre état de conscience. C’est dans la mesure où nous comprenons les principes spirituels que notre expérience extérieure devient spirituellement harmonieuse, bien que pour le monde, elle apparaisse sous la forme d’un corps bien portant et d’une bourse bien garnie.
C’est pour cette raison que dans ce travail, même quand nous parlons de nos problèmes, nous n’avons pas le droit, au fond de nous, de croire véritablement que ce sont des problèmes, parce qu’ils ne le sont pas. Ce sont nos occasions de croissance spirituelle, de dévoilement spirituel et de démonstration spirituelle qui nous élèvent au-dessus de ces choses.

VIII. Dans La Voie Infinie, nous faisons une transition : nous passons de l’homme de la terre, sur lequel agissent des forces, des pouvoirs et des influences qui nous dépassent, pour devenir l’homme dont l’être est en Christ et chez qui l’Infini Invisible, au-dedans, au-dehors et tout autour de nous, est le seul pouvoir, la seule influence et la seule force qui agissent dans notre vie.

A. Cette transition doit se faire de manière consciente, en déclarant et en réalisant consciemment que nous ne sommes plus soumis à la loi, mais que nous vivons par la grâce.
B. Que nous n’aimons, ne haïssons ou ne craignons plus l’univers visible, mais que nous nous soumettons à l’influence de l’Infini Invisible qui nous a formé et qui nous a donné la maîtrise par la grâce.
C. En tant qu’humains, nous sommes soumis à la loi – lois judiciaires, économiques, de l’alimentation et du climat. Mais peu à peu, démonstration après démonstration, principe après principe, réalisation après réalisation, nous nous élevons. Et finalement, nous passons d’une vie soumise à la loi à une vie soumise à la grâce, ainsi décrite par Paul : « Je vis, pourtant ce n’est pas moi, Christ vit ma vie », et je n’en suis aucunement responsable.

IX. Je reçois souvent des lettres d’étudiants qui me parlent de leur insatisfaction au sujet de leur dévoilement, de leur manque de progrès ou de sa lenteur. Aujourd’hui, j’ai reçu une lettre d’un pasteur avec qui j’ai travaillé pendant un an pour l’amener à la lumière spirituelle. Il m’écrit : « Je suis tellement insatisfait de mes progrès et je suis en train de perdre courage ». Je lui répondu : « Rien qu’en un an ? Rien qu’un an ?? Il y a encore mille millions d’années devant nous et aucune d’entre elles ne va jamais accomplir la transition depuis « l’homme qui a son souffle dans ses narines » jusqu’à « l’homme qui a son être en Christ », simplement en étudiant et en méditant pendant un an.

A. Si le Royaume de Dieu pouvait être atteint aussi aisément, rendez-vous compte du nombre de gens qui l’auraient fait. Et voyez combien peu l’ont fait. La voie est escarpée et étroite et il y en a peu qui y accèdent.
B. Ceci est le sentier le plus difficile. C’est la vie la plus difficile qu’il y ait. Il est de loin plus facile pour n’importe quelle personne de dire « Je vais gagner un million de dollars » et y arriver, que de dire « Je vais atteindre la Lumière Spirituelle » et y réussir.
C. Il est de loin plus aisé d’accomplir n’importe quoi dans le monde humain que dans le spirituel, parce que dans le spirituel, nous sommes appelés à mourir avant d’avoir pu atteindre ce que nous recherchions.
D. N’oubliez jamais ceci : vous devez mourir avant de pouvoir gagner votre Lumière Spirituelle. Vous ne la gagnez pas en arrêtant de fumer, de boire ou de manger de la viande. Vous ne la gagnez pas en étudiant pendant quelques années ou en assistant à quelques classes – Oh ! Si seulement c’était aussi facile …
Vous la gagnez en mourant chaque jour, chaque jour de la semaine où un certain vestige de votre état humain vous abandonne. Chaque problème est une occasion de s’entraîner, quelle que puisse être la situation.

X. S’il y a en vous une impulsion qui vous oblige à aller de l’avant, qui vous oblige à trouver Dieu, alors découvrez l’instructeur ou l’enseignement qui suscitera en vous cette réaction : « Ceci est pour moi » – et alors, restez-lui fidèles jusqu’à ce que vous y arriviez.

A. Pensez aux disciples de Jésus – ils l’écoutaient et ils savaient que c’était ainsi ! » Ils l’entendaient leur dire : « Vous devez quitter mère et père, sœur et frère pour l’amour de moi ». « Vendez tout ce que vous avez pour acheter cette perle ». « Lâchez vos filets et suivez-moi ».
B. Vous saurez alors combien la réalisation spirituelle est difficile. Et vous comprendrez pourquoi votre progression est aussi lente ; cela vous permettra d’être satisfaits et vous arrêterez de vous plaindre.
C. Vous réaliserez que si les disciples de Jésus ont dû franchir ces étapes, nous aurons à le faire également.
Ils devaient mourir à leur judéité – et voyez avec quelle lenteur Pierre est mort à la religion et à ses croyances judaïques. Bien des années après la crucifixion, jusqu’à un certain point, il était toujours un si bon juif qu’il n’acceptait pas de manger de la viande de porc, qu’il observait le sabbat chaque samedi et qu’il croyait toujours que le message ne pouvait être divulgué à personne sauf aux hébreux, car eux-seuls en étaient dignes. Pensez à cela ! Imaginez un homme qui a travaillé aux côtés de Jésus Christ pendant trois ans et qui n’a toujours pas abandonné son ancienne religion ni été capable de saisir la signification de la nouvelle. Il l’a finalement fait, mais ce fut un rude combat.
Pour Paul de Tarse, la chose a été plus aisée. Une fois que l’expérience du Christ lui est venue, en un instant il a laissé tomber toutes traces de son judaïsme à l’exception d’une seule. Il a gardé le diable, il l’a simplement appelé mental charnel et il s’est alors mis à le combattre chaque jour. Si seulement il était parvenu à surmonter cette unique croyance judaïque en le diable, il aurait vraiment donné au monde un enseignement qui allait bien au-delà de tout ce qu’on avait jamais connu. Mais il l’a fait, il a gardé le diable ; il l’a simplement impersonnalisé comme mental charnel … mais ce dernier conservait toujours toutes les caractéristiques du diable.
Revenir en haut Aller en bas
https://hibiscus-lenchanteur.forumactif.com
 
17ème Leçon : LES RESSOURCES SPIRITUELLES Joël Goldsmith
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 12ème Leçon LA MISE EN APPLICATION Joël Goldsmith
» 19ème Leçon : AUTO - PURIFICATION (1) Joël Goldsmith
» 20ème Leçon : AUTO - PURIFICATION (2) Joël Goldsmith
» 18ème Leçon : INTERPRETATION SPIRITUELLE DES JOURS DE FÊTE Joël Goldsmith
» 14ème Leçon : VIVRE LES PRINCIPES DU MYSTICISME ET DE LA GUERISON Joël Goldsmith

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Hibiscus l'Enchanteur :: Spiritualité :: Univers spirituel-
Sauter vers: