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  COMPRENDRE LE CORPS Joël Goldsmith

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Orion
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Orion


Date d'inscription : 17/11/2011
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MessageSujet: COMPRENDRE LE CORPS Joël Goldsmith    COMPRENDRE LE CORPS Joël Goldsmith EmptyLun 14 Sep - 17:08

LA VOIE INFINIE



COMPRENDRE LE CORPS

Le secret de la vie est l'identification correcte. L'identification correcte change votre vie au moment même ou vous avez une connaissance consciente de votre identité véritable et ou vous commencez à l'incorporer, au moment même où vous reconnaissez et réalisez :

Je suis vie éternelle. Je n'ai pas à prendre connaissance de la vie éternelle dans un livre : un livre ne rendra pas ma vie éternelle. Je n'ai pas à alter vers l'homme dont le souffle est dans les narines pour apprendre quelque chose qui me donnera davantage de vie, de jeunesse, de vitalité. Non, tout ce qu'un livre ou un homme peut faire pour moi est de m'enseigner que je suis au delà ce que je recherche. Ce que je recherche, je le suis ; tout ce que Dieu est, je le suis, parce que "moi et mon Père sommes un".

Au moment où nous réalisons : "Je suis vie éternelle ; je suis Esprit pur, conscience pure", la question se pose immédiatement : "Mais, qu'en est-il de ce corps ?" Cela est un mystère qui n'a pas été expliqué jusqu'ici. A l'exception des écrits de La Voie Infinie, il n'y a à ma connaissance aucune littérature dans le monde qui parle de ce sujet de manière approfondie. C'est l’un des profonds mystères du monde philosophique et spirituel. Essayer d'arriver à une compréhension satisfaisante de ce sujet au moyen de l'intellect est presque impossible, parce que le sujet du corps comporte des contradictions, que l'on trouve non seulement dans les littératures philosophiques et spirituelles, mais aussi dans les Écritures. Aucun individu ayant tenté de résoudre ces contradictions par le mental, c'est-a-dire par les facultés intellectuelles de raisonnement, n'a jamais été capable de parvenir à une quelconque sorte de conclusion satisfaisante. L'explication de cette énigme s'est éclairée dans ma conscience au cours dune classe fermée, et elle s'est écoulée par pure inspiration. Je ne savais rien à son sujet jusqu'à cette minute où elle s'est déversée. Je n'étais pas consciemment conscient d'avoir connu tous les passages des Écritures qui se sont écoulés avec elle. C'est cette révélation que je voudrais partager avec vous dans cette Lettre. Si vous pouvez la saisir, ce sera la plus importante leçon que vous aurez apprise dans le message de La Voie Infinie.

Il y a des étudiants en métaphysique qui nient qu'ils ont un corps ; mais si je suis, alors je dois être incorpore : je dois avoir un corps. Je ne peux pas exister en tant que nuage dérivant dans l’air. Et même si j'étais un nuage flottant dans l’air, cela aussi aurait une forme et un corps. Mais j'ai effectivement un corps. Je suis incorpore, et mon corps est le temple du Dieu vivant. L'Écriture le dit : "Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint-Esprit ?" (I Cor.6:19)

Réfléchissons un instant a la conception d'un enfant. En tant que vie, l'enfant existait avant la conception. Où ? Comment ? Il ne nous est pas donne de le savoir en ce moment présent, excepté par une perception mystique ; mais nous savons bien que quelque part, de quelque manière, la vie existait, et qu'à un certain moment elle est devenue visible a notre appréhension. En regardant cette forme de bébé nous pouvons dire : "Non, cette forme n'est pas ta vie, parce que je peux me souvenir du temps où cette forme n'était pas là ; ainsi, cela n'est pas toi : cela est ta forme. Il y a un "toi" séparé de cette forme, et il y a un "toi" qui a une forme invisible à ma vue. Une telle reconnaissance est identification correcte. Le bébé est vie ; la vie constitue le bébé ; et cette vie a une forme capable de se propager d'elle-même. Nous savons maintenant que ce que nous voyons en tant que corps représente notre vision ou concept de ce corps. Le concept qu'a la mère peut être totalement différent de notre concept. Les mères ont la réputation de dire que leur enfant nouveau-né était un bébé magnifique ; alors que pour la plupart d'entre nous, les nouveau-nés ne sont pas beaux. La mère ne sait pas cela parce qu'elle regarde son enfant avec d'autres yeux : elle voit son concept de son bébé, et nous voyons le concept universel de bébé.


Nous Voyons Notre Concept du Corps

II en est ainsi de chacun de nous. Nous nous regardons les
uns les autres, et nous voyons des formes que nous appelons corps. Un mari regardant sa femme, ou une femme regardant son mari, peut voir quelque chose d'entièrement différent de ce que nous voyons. Une mère et un père peuvent voir leur fils ou leur fille comme quelque chose de bien différent de ce que le frère ou la sœur peut voir en l'autre, ou différent de la façon dont nous pouvons voir l'un ou l'autre en tant qu'ami. C'est le même corps, la même forme. Est-ce cela ? Non, dans chaque cas, ce que nous voyons représente notre concept de ce qui est là.

Conformément à la croyance universelle, nous remplaçons notre concept du corps par un autre. Quand nous étions bébé nous avions un corps que nous avons échangé pour celui d'un enfant ; quand nous avons dépassé ce corps-la, nous l'avons échangé pour revêtir le corps d'un adolescent ; encore plus tard, ce corps a fait place à celui d'un adulte, qui contenait une nouvelle fonction en lui-même : le pouvoir de se reproduire. Ce pouvoir-là ne se trouvait pas dans notre corps de bébé ; il n'était pas dans notre corps d'enfant. Mais, en prenant de l’âge, nous découvrons que le pouvoir de devenir parents nous abandonne, parce que ce n'est plus une fonction nécessaire à notre expérience. Alors nous sommes prêts à avancer vers des manières de vie différentes. Ainsi, en regardant en arrière, nous nous voyons abandonner les poupées et les jouets, ensuite les billes, le baseball, le football, et les livres d'école ; et finalement, nous laissons derrière nous la fonction de parents. Chaque fois, quand une fonction de notre vie disparait, nous laissons derrière une partie de notre corps, et nous acquérons une nouveau concept du corps et avec lui un nouveau rôle dans la vie.

Vous devez parvenir au point où vous comprenez votre corps et sa fonction dans votre vie. Vous devez comprendre que vous n'êtes pas ce corps, et que ce corps n'est pas vous : ce corps est un instrument à travers lequel vous fonctionnez. Vous êtes la vie du corps ; vous êtes l’âme du corps ; vous êtes l'intelligence du corps. Vous êtes ce qui utilise le corps comme instrument pour vos activités. Vous êtes ce qui marche, écrit, peint, vend ou achète, mais le corps est l'instrument pour l'accomplissement de cette activité ; et il vous est toujours obéissant.

La Place Correcte du Corps

Le corps est le maitre de la personne qui vit dans un état matériel de conscience. Une telle personne semble n'avoir aucun contrôle sur le corps, mais elle est contrôlée par le corps et ses fonctions. Au moment où quelqu'un s'élève à ce point où il peut percevoir la lumière spirituelle, il commence dans une certaine mesure à posséder son corps ; il gouverne son corps ; il commence à utiliser son corps comme il souhaite l'utiliser. Dès lors le corps prend sa place normale de serviteur, au lieu d'être le maitre.

Nous n'avons pour le corps ni amour, ni haine ; nous ne le craignons pas ; nous ne pensons pas qu'il est laid ou beau ; nous ne pensons pas au corps comme à une chose à rejeter. C'est seulement le concept erroné que nous entretenons du corps, qui nous donne continuellement soit du plaisir, soit de la douleur. II ne devrait pas nous donner de plaisir, et il ne devrait pas nous donner de douleur. Renvoyons le corps à sa place correcte d'instrument pour notre activité. Il est notre véhicule d'expression, exactement comme une automobile est un véhicule de transport. Nous utilisons notre automobile, mais nous ne passons pas tout notre temps à admirer sa couleur brillante et à la polir, et nous ne nous inquiétons pas trop si elle reçoit un peu de boue. Nous la tenons aussi propre que possible et veillons à ce qu'elle ait un graissage normal. Le corps devrait être utilisé exactement de cette manière-là. Gardez-le propre, net et bien soigné ; nourrissez-le sagement, et respectez-le comme le temple du Dieu vivant.

Souvenez-vous : le corps lui-même est aussi spirituel que nous le sommes. Cette forme que nous voyons est un concept mental de ce corps. C'est simplement un concept de ce qui est. Si ce que vous voyez avec vos yeux était ce que c'est, alors ce serait toujours ce que c'est, et cela ne changerait jamais : cela ne serait jamais jeune ou vieux, malade ou bien-portant. C'est seulement parce que c'est un concept de ce que c'est, que cela change. Un jour il semble sain et un jour malade, un jour jeune et un jour vieux, un jour joli et un jour laid, et de quoi tout cela dépend-il ? De lui ? Non, mais de la vision que nous en avons. Nous ne voyons jamais le corps ; nous voyons le concept humain du corps.

La Chair En Tant qui Identité Spirituelle

"Et sans contredit le mystère de la dévotion est grand : Dieu a été manifesté en chair, justifié par l'Esprit, vu des anges, prêché aux Gentils, cru dans le monde, reçu dans la joie." (I Tim. 3 : 16)

Qu'est le mystère de la dévotion* ? Dieu a été manifesté en chair :
J'apparais en tant que corps ; je fonctionne à travers le corps ; Je suis vu dans le monde comme corps, mais Je ne suis pas vu. Je suis vu dans le monde en tant que corps. Je suis vu dans le monde en tant que chair.

Le message entier du Maitre et sa mission étaient de nous enseigner que nous sommes les enfants de Dieu. "Moi et mon Père sommes un" (Jn 10:30)... Celui qui me voit voit celui qui m'a envoyé" (Jn 12 :4s).

Il prenait soin de nous inclure dans cette relation avec Dieu parce qu'il disait : "mon Père et votre Père" (Jn 2o:17). Le Maitre savait que son enseignement serait sans valeur s'il le plaçait - à lui Jésus - à part du reste du monde. De quelle valeur seraient son enseignement et son exemple si c'était quelque chose que Dieu aurait envoyé sur la terre dans le but d'enseigner quelque chose que nous ne serions pas aptes a pouvoir vivre ? "je suis sorti du Père et je suis venu dans le monde..." (Jn 16:28) Nous sommes conçus d'une manière immaculée ; notre naissance, autant que notre mission, est celle d'enfants de Dieu. Nous ne sommes pas de la chair

* de la Divinité

mortelle, comme nous paraissons l’être. Le mystère de la Divinité est l'incarnation de Dieu en tant que votre être individuel et le mien. Dieu manifesté dans la chair signifie que Dieu constitue l’état d'être individuel, que Dieu est la vie, la substance et la forme même de notre être réel.

Quand vous vivez consciemment avec l’idée que Dieu constitue l’être individuel - votre être - et que Dieu est responsable de votre approvisionnement, de votre activité et de votre succès, vous commencez à perdre graduellement le sens de l’état d'être personnel. De plus en plus vous réalisez que la responsabilité repose sur Dieu. C'est alors que vous vous tournez vers la source de tout bien, le Principe créateur, le Père intérieur, afin que Dieu puisse Se révéler et révéler Son plan.

Chaque chose a sa base dans l'Invisible, qui apparait de façon visible et tangible. Quand vous commencez à comprendre ce fait, vous commencez à voir que la création est l'acte d'un Principe invisible, manifesté visiblement, Dieu S'incarnant Lui-même en tant que forme manifestée, non pas la forme que vous voyez avec vos yeux, mais la forme spirituelle. Les paroles du Maitre furent : "N'appelez personne sur la terre votre père, car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux" (Mat.23:9). Dieu est le principe créateur de cet univers, apparaissant sous une infinité de formes et de variétés, Se manifestant visiblement en tant qu'être individuel. C'est pourquoi le mystère de la divinité se trouve dans la connaissance que Dieu est notre Etat-d'être : Dieu est votre Être ; Dieu est mon Être.

Le sujet de la chair ou du corps a toujours été une énigme pour le monde, et la question suivante provoque une grande perplexité : où la chair et le corps s'ajustent-ils dans le schéma spirituel ? Dans l'Écriture nous trouvons ces mots au sujet de la chair :

"La chair et le sang ne peuvent pas hériter le royaume de
Dieu. (I Cor. 15:50)

Aucune chair ne sera justifiée devant lui. (Ro. 3:20)
Aucune chair n'aura de paix. (Jer. 12:12)
Toute chair périra soudain...(3ob 34:15)
Leur chair tombera en pourriture tandis qu'ils seront sur leurs
pieds. (Zac. 14:12)

Si vous vivez selon la chair, vous mourrez. (Ro. 8:13)
Toute chair est comme l'herbe, et tout son éclat comme la
fleur des champs. L'herbe sèche, la fleur tombe, quand l'esprit
du Seigneur souffle dessus. (Isaïe 40:6,7)
La chair ne sert de rien. (an 6:63)

Dans les mêmes Écritures se trouvent des déclarations paraissant contredire les précédentes :

"Et pourtant dans ma chair je verrai Dieu. (Job 19:26)
Je répandrai mon esprit sur toute chair. (Joël 2:28)
Alors la gloire de Dieu sera révélée, et toute chair la verra.
(Isaïe 40:5)

Et toute chair verra le salut de Dieu. (Luc 3:6)
Que toute chair bénisse son saint nom à toujours et à
perpétuité. (Ps 145)

Et voici le passage biblique le plus grand de tous les temps sur ce sujet :

"Et la Parole a été faite chair, et a habite parmi nous."
(Jn 1:14)

Pour comprendre le sujet de la chair et du corps, nous devons comprendre le sens de ces passages apparemment contradictoires, qui ne sont pas du tout contradictoires quand on discerne leur véritable sens. Spirituellement, le mot "chair" signifie incarnation ou corps : Dieu devient manifesté en tant que chair, forme, individualité. Examinons comment le mot "chair" peut être appliqué à une loi de science naturelle telle que la gravite. La loi de la gravite fut découverte quand Isaac Newton observa que chaque fois qu'un objet était jeté ou lâché dans I ‘espace, il gravitait vers la terre. Son observation de ce phénomène répété prit forme dans sa conscience - devint chair - et les déductions qu'il en tira ont donné à cette loi de la nature un corps tangible qui devint connu comme loi de la gravité. Cette loi avait toujours eu un corps, parce qu'elle avait toujours existé comme loi agissante, mais Newton lui a donné alors un autre corps, un corps de connaissance ; elle est maintenant devenue incarnée dans la conscience.

De la même manière, les lois de l’aérodynamique et de l’électricité ont toujours existé, et, parce qu'elles ont toujours existé, elles ont forme ou chair. Elles existaient en tant que la parole - la loi invisible et inconnue, intangible, non prouvée ¬et un jour ces lois prirent forme dans la pensée humaine. Longtemps avant que ne vole le premier aéroplane ou que la première ampoule électrique ne donne de la lumière, ces lois étaient chair, c'est-A-dire qu'elles avaient pris forme comme principe de l’aérodynamique ou principe de l’électricité. Tout ce qui était nécessaire était alors d'extérioriser ces principes sous une forme de chair. Des que le scientifique avait pris connaissance de l’électricité et de la lumière électrique, ces principes avaient une forme ou un corps - un corps de connaissance. Ensuite, quand l’ingénieur électricien mit en application ce savoir, cela devint la forme et le corps que nous voyons en tant que lumières et appareils électriques. Mais vous voyez qu'il fallait d'abord qu'il y eut une forme et un corps dans la pensée d'un Edison. Il en est de même pour l’art et la musique. Cela prend forme dans la conscience de l'artiste ou du compositeur : forme, son et beauté précis, qui prennent ensuite une autre forme, a l'extérieur, quand ils apparaissent en notes de musique écrite, en peintures ou en sculptures. Voyez-vous ici la différence ?

Nous sommes incorporés dans la pensée de Dieu en tant que forme spirituelle. Ensuite, nous apparaissons à l’extérieur dans un concept de forme. Ce concept est changeant ; ce concept est destructible parce qu'il est limité. Ceux d'entre vous qui peuvent se souvenir des premières automobiles et les comparer aux véhicules à moteur d'aujourd'hui peuvent voir comment la forme extérieure - le concept - se modifie, même si le principe de la mécanique automobile demeure essentiellement le même. Le principe est le même ; la seule chose qui soit différente est sa forme extérieure. Ceci vous aide-t-il à saisir l'argument que nous faisons ressortir au sujet de la nature variable de la forme ?

Spirituellement, la Parole qui est Dieu - le Non-Manifesté -devient manifesté en tant que le Christ, ou Fils de Dieu, une idée manifestée dans la conscience. Ainsi le Christ, le Fils de Dieu, est notre être invisible, et cette personne, que vous êtes, est son évidence visible. Vous et moi, individuellement, sommes l'évidence extérieure et visible de notre état christique invisible. Nous existons dans le sein du Père en tant que Christ. Nous apparaissons sur terre en tant que le fils de l'homme, mais nous sommes exactement le même Christ extériorisé en tant que forme et individualité.

Ceci est la relation entre Dieu et votre être individuel, infini, éternel. Dieu est votre Etat-d'Etre. Dans la psyché qui est Dieu, vous êtes chair, manifestée, mise en évidence, vue. Vous êtes Dieu, incarné ; vous êtes forme ; vous êtes individualité. C'est ainsi que tous ceux qui ont déjà vécu, qui vivent maintenant, qui vivront, existent actuellement. dans la chair, dans la forme et l'intégrité spirituelles, Paternité et l'immortalité. Et c'est de ceux-là que nous lisons : "Et pourtant dans ma chair je verrai Dieu", c'est-a-dire dans ma conscience spirituelle, dans l'individualité spirituelle. "Je répandrai mon esprit sur toute chair". Nous, dans notre identité charnelle, spirituelle, nous pouvons connaitre Dieu ; nous pouvons être comme des dieux dans cette identité spirituelle que nous sommes ; et nous pouvons penser qu'il n'est pas inconvenant de faire les œuvres de Dieu.

La Chair en tant que Concept

Nous arrivons maintenant au mot "chair" tel qu'il est utilisé dans un autre sens dans certains passages de l'Écriture :

"La chair et le sang ne peuvent pas hériter le royaume de
Dieu... Aucune chair ne sera justifiée devant lui… Aucune
chair n'aura de paix..." Dans de telles citations, "chair" peut être traduit par le mot "concept". Ces concepts terrestres et humains ne seront jamais spirituels, et ne révéleront jamais Dieu. Ce corps qui est observé par les sens humains n’est pas le corps, mais un concept universel du corps. Il n'a aucune existence ailleurs que dans le mental. Le corps est la Parole faite chair ; mais dans notre état de conscience actuel, la plupart d'entre nous ne peuvent voir qu'un concept du corps. Ce concept doit mourir. Même le concept que vous entretenez de vous-même doit mourir, parce qu'un concept ne peut jamais connaitre Dieu. Le concept d'homme et d'effet que vous entretenez de vous-même - le concept de pêcheur, de malade et d'être humain - doit mourir afin que vous deveniez conscient de cette grande vérité : je suis ce Je suis, et Cela est ce que je suis. Quand survient cette réalisation, votre vieux concept de vous-même est mort. Vous avez accompli le conseil de Paul de mourir quotidiennement, et vous êtes en train de renaitre de l'Esprit. Oui, même le concept que vous entretenez de vous-même doit mourir, parce que ce concept ne peut jamais connaitre la réalité, ne peut jamais connaitre Dieu. C'est seulement lorsque vous vous retenez de juger selon les apparences, seulement lorsque vous laissez Dieu définir ce que vous êtes et qui vous êtes, seulement grâce a une transformation de conscience ("soyez transformes par le renouvellement de votre mental") que viendra la réponse :
"Celui-ci est mon fils bien-aimé en qui je me complais" (Mat. 3:17).

En réalité, vous êtes le Fils bien-aimé, la Parole faite chair, mais cette chair est une individualité infinie et un corps infini qui est éternel :

"La Parole a été faite chair", manifestée individuellement en tant que vous et moi. C'est le Je que je suis. Quelqu'un a-t-il jamais vu ce Je avec ses yeux ? L'ai-je jamais vu ? L'avez-vous jamais vu ? Non, vous ne m'avez jamais vu, et je ne vous ai jamais vu. J'ai vu votre corps et j'ai vu mon propre corps - mon concept du corps - mais je ne vous ai pas vu, et vous ne m'avez pas vu.

Le Je est invisible, parfait, achevé, à tout jamais. Si une partie quelconque de cette forme que je vois était mutilée ou blessée, Je suis toujours aussi complet, je suis toujours aussi parfait, Je suis toujours aussi harmonieux. Ce Je de moi est la Parole faite chair. C'est Dieu individualisé, Dieu rendu tangible, Dieu rendu évident. Ce Je est intact, achevé et parfait maintenant, et il en sera ainsi dans un millier d'années, dans un million d'années. Ce Je que je suis est le dépliement du Je qui est Dieu, et Il est conçu d'une manière immaculée. Je suis ici en haut, regardant hors de mes yeux, invisible au monde. 3e suis un état d'Être-achevé en Dieu ; je ne me suffis pas a moi-même en tant qu'être humain, mais, du fait que Dieu est mon être, je suis Être-accompli. J'incarne au-dedans de moi-même la plénitude de la Divinité.

C'est dans cette réalisation spirituelle de votre incarnation individuelle que vous pouvez dire réellement :"Pourtant, dans ma chair je verrai Dieu."

La chair, vue au moyen des sens, est un concept de notre identité réelle ; la chair, appréhendée spirituellement en méditation, est notre forme spirituelle, non seulement du corps, mais de l’être. Dieu, en S'individualisant en tant que votre être et le mien, a été fait chair, évident et tangible : La Parole devint chair. Ce que vous regardez par les sens est le concept que le monde a de la chair. Ce concept est variable et doit mourir. Il mourra, soit par une acceptation de la croyance du monde en l’âge, la maladie et la mort, soit par une transformation de conscience. La décision dépend de vous. Dieu n'a aucun plaisir à votre mort. Tournez-vous et vivez. Si vous acceptez le concept du monde sur l‘âge et la maladie, ce concept connaitra la mort, et rien ne pourra le sauver. D'un autre côté, vous pouvez amener sans douleur la mort de votre concept du corps en le dépassant. En réalisant plus pleinement la nature de la Parole faite chair, vous abandonnez le concept mortel de la chair, et, finalement, vous vous trouvez avec un corps sans maladie, sans âge, et sans douleur. En vivant dans la réalisation consciente que Dieu est la Source et le Principe créateur de votre être et de votre corps, et "en demeurant en moi et mes paroles demeurant en vous", vous mourrez a la chair par transformation. Le corps extériorisera une apparence toujours meilleure, de jeunesse, de vitalité et de force. Extérieurement, cela apparaitra comme un concept amélioré, mais ce ne sera pas cela. Ce sera votre réalisation rendue manifeste.

"Si vous vivez selon la chair, vous mourrez ; mais si par l'Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez" (Ro. 8:13). Mettez le mot "conscience" a la place de "Esprit" et cela donne : Si, par votre conscience de la vérité vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez. Autrement dit, si vous vivez par ce qui a une forme extériorisée, c'est-a-dire un concept, ce concept mourra. Par exemple, une personne qui dépend seulement de l'argent pour ses ressources, et sur des appuis matériels pour son bien-titre, doit finalement mourir, car ceci est la chair qui est comme l'herbe et toute la gloire de l'homme comme la fleur de l'herbe.

"Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption... (Gal. 6:8) Ce sens de la chair est le sens terrestre. Et comment semez-vous pour la chair ? Si vous conduisez votre vie comme si votre corps était vous, et si vous passez votre vie a prendre soin de ce corps, vous semez pour la chair et récoltez la corruption. Si votre attention est consacrée à votre visage, votre nourriture, votre santé, ou la sorte d'automobile que vous conduisez, ou si votre maison est mieux que celle du voisin, vous semez pour la chair : vous êtes occupé a la forme extérieure. Négliger votre vie spirituelle dans une poursuite insensée des plaisirs des sens, des profits des sens, ou même des beautés des sens, c'est semer pour la chair, et la récolte de la corruption s'ensuit. Il n'y a rien de mal dans une vie agréable et harmonieuse lorsqu'elle vient comme chose surajoutée - comme l'effet du dépliement spirituel. Jouissez de toute la bonne "chair" du monde - la forme - tant que c'est le dépliement extérieur d'une grâce intérieure. "L'homme ne vivra pas de pain seulement" de la confiance en la matière ; des formes - mais de chaque parole qui sort de la bouche de Dieu" (Mat. 4:4)

Dans sa grande sagesse le Maitre nous a enseigné que nous n'avons pas besoin de nous inquiéter de ce qui a une forme extérieure : "Ne vous amassez pas des trésors sur la terre, ou la teigne et la rouille détruisent... Mais amassez-vous des trésors dans le ciel... (Mat. 6:19,20)

Je suis le pain de vie : celui qui vient à moi n'aura jamais faim, et celui qui croit en moi n'aura jamais soif... (Jn 6:35) J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas." (Jn 7:32)

Ce pain, cette nourriture, c'est la chair intérieure qui est en Dieu et de Dieu.

"Dans la maison de mon Père il y a plusieurs demeures" (Jn 14:2), plusieurs états de conscience, beaucoup de formes incarnées ; et ces états de conscience s'extérioriseront en ce que nous appelons la chair, en une infinité de formes et de variétés. Jouissez de tout le bien qui vient a vous, mais ne vous y accrochez pas et n'en dépendez pas. Soyez disposé à le voir venir, et à le voir disparaitre, en faisant toujours de la place pour un déploiement plus grand à partir de l'intérieur. La chair intérieure est invariable, mais elle continue de s'extérioriser en des formes toujours nouvelles, plus élevées et plus belles.

"Si le grain de blé qui est tombé en terre ne meurt, il reste seul ; mais s'il meurt, il porte beaucoup de fruit." (Jn 12:24)

Une transformation se passe dans votre conscience, et elle brise les anciens modèles afin que la vie nouvelle puisse s'extérioriser. Cela peut être un processus douloureux, mais la douleur ne résulte que de notre besoin de nous accrocher à l'ancien. Vous devez avoir la volonté de subir et supporter ce changement de conscience, la volonté de laisser disparaitre vos anciens modèles de pensée et vos anciennes formes de corps, afin que vous puissiez émerger dans la chair qui est vue et comprise comme votre individualité réelle, éternelle, et infinie. Cette chair s'extériorisera continuellement sous des formes plus nouvelles et plus fines de corps et de fonctions corporelles, qui seront la manifestation visible de votre état de conscience plus élevé.

Notre travail n'est pas de nous débarrasser de notre corps, mais plutôt de revêtir un nouveau concept du corps. Un jour nous allons tous rejeter cette enveloppe extérieure, en sortir, et entrer dans un héritage plus élevé : "Car nous savons que si cette tente ou nous habitons sur le terre est détruite, nous avons dans le ciel un édifice qui est l'ouvrage de Dieu, une demeure éternelle qui n'a pas été faite de main d'homme" (11 Cor. 5:1). Certains mourront selon la chair, et certains abandonneront volontairement cette forme pour une autre plus élevée, afin que "ce qui est mortel soit englouti par la vie".
(11 Cor. 5:4)

Souvenons-nous que toute cause est incorporée dans notre
propre être. Cette cause est toujours en train d'apparaitre en tant qu'effet, et par conséquent, cet effet doit "mourir quotidiennement" pour que la nouvelle forme puisse maitre, être formée, exprimée et révélée.

"Dieu est mon être, mon Etat-d'être, ma conscience. Et cette conscience, que je suis, est la loi, la vie et la vérité apparaissant de façon visible en tant que mon expérience quotidienne. Le corps ne m'influence pas : j'influence le corps. Le corps n'est pas une loi pour moi : je suis la loi de mon corps. La vérité que je connais est la loi de mon être et de mon corps. Je suis conscience, et la conscience, que je suis, gouverne et contrôle le corps : le corps ne contrôle pas la conscience ; la conscience contrôle le corps.


Ceci est identification correcte.
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Nd1T : ce sujet est également traite dans le chapitre IX de I ‘Art de la Guérison Spirituelle : Qu'en Est-il de ce Corps ?


A Travers la Rédaction

Sur mon bureau arrive du courrier provenant des quatre coins de la planète, et de nombreux états et niveaux de conscience que constitue le monde des chercheurs de vérité. La plupart de ceux qui m'écrivent sont des étudiants qui recherchent de l'aide pour leurs problèmes personnels de santé, d'approvisionnement, de famille, d'affaires, de travail, et de relations communautaires. Certains recherchent de l'aide pour des amis ou des parents, et même pour des problèmes dune portée bien plus vaste.

La plupart de ces gens comprennent vite que notre travail ne consiste pas à donner des conseils humains, et ils nous sont reconnaissants de ne pas donner d'avis ou de jugements humains dans notre travail, mais de nous mettre en méditation chaque fois qu'un problème quelconque pénètre dans notre conscience, jusqu'à ce que Sa paix descende sur nous et que Son Esprit soit rendu actif dans la situation ou dans la personne.

Il n'y a ainsi dans notre pensée aucune condamnation, aucun jugement et aucune critique. Nous ne tentons pas de guérir, changer ou reformer un être humain, mais plutôt de nous retirer dans cet état de conscience expliqué par la déclaration de Paul : "Ni la circoncision ni l'incirconcision n'a de valeur..." (Gal. 5:6) Nous sommes ainsi libérés de l'image présentée ; nous trouvons le "profond puits de contentement" au-dedans de nous, tandis que l'Esprit porte témoignage avec notre Esprit, et que l'harmonie apparait là où la discorde avait auparavant revendiqué un droit de présence.

Certains étudiants ont déjà eu l'occasion de participer a l’activité de La Voie Infinie, en tant que praticiens, animateurs de réunions d'écoute de cassettes, ou même instructeurs pour enseigner aux débutants les principes de base de notre travail. Ces étudiants se tournent souvent vers moi pour des conseils dans leurs activités, et je suis heureux de les leur donner. Après 28 ans dans le travail de guérison, et 10 ans de conférences, d'enseignement et d'écriture, de tels conseils -que j'ai la joie de donner chaque fois, partout où ils sont demandés, et par qui que ce soit - devraient se révéler secourables.

Il faut se souvenir, cependant, que tous ceux qui se lancent dans une activité spirituelle sont strictement "seuls" avec Dieu. Chacun doit échouer ou réussir selon la mesure de son propre état de conscience développé. Il ne faut pas que vienne pour moi le moment ou j'aurais à dire, "Si je ne m'en vais pas, le consolateur ne viendra pas a vous" (Jn 16:7). Nos écrits de La Voie Infinie sont très clairs, et l'enseignement si direct et complet, qu'avec l'aide apportée par les livres et les enregistrements, les conférences, les séminaires, et mon contact personnel avec les étudiants - ou ma correspondance avec un grand nombre d'entre eux. Nos étudiants doivent inévitablement atteindre ce point de la conscience où ils parviennent au contact avec la Source de leur être propre, Dieu, et reçoivent des transmissions de sagesse et d'amour directement de la Source de toute sagesse : l'Infini Invisible. Jusque là, les étudiants ne devraient pas s'engager dans une activité publique de nature spirituelle, même si chacun doit répondre à tout appel à une aide spirituelle qui lui est fait. Chaque étudiant de La Voie Infinie a une compréhension et une grâce suffisantes pour se tourner à l'intérieur et donner une aide spécifique à ceux qui cherchent cette aide auprès de lui.

D'aucune façon et à aucun moment je ne cherche à gouverner ou contrôler l’activité d'un quelconque étudiant. Chaque individu engagé dans le travail de La Voie Infinie est responsable, devant Dieu seul, de son activité. Je n'ai demandé aux étudiants qu'une seule chose : Chaque fois que quelqu'un ou un groupe vient à vous pour de l'aide, ou pour connaitre le message de La Voie Infinie, assurez-vous que vous ne donnez que ce qui est présenté par, dans, ou en tant que La Voie Infinie. Cela n'est pas une tentative de limiter l'étude, la lecture, ou l’activité de quiconque, ou que ce soit. C'est un pacte d'amour de donner a ceux qui recherchent l'enseignement de La Voie Infinie la plus pure Voie Infinie que vous connaissiez. Lorsqu'une ou plusieurs personnes désirent un autre enseignement, une autre instruction ou aide, libérez-les. Laissez-les libres d'aller là où cet enseignement - quel que soit son nom ou sa nature - peut leur être donné de la façon la plus pure.

Notre succès ne se mesure pas au nombre d'étudiants, de patients, ou de soi-disant disciples. Notre succès se mesure à
la quantité ou au degré de notre travail de guérison, et au nombre d'étudiants qui sont libérés des peurs, des doutes, des limitations, des dépendances, et même des plaisirs de "ce monde". Aucune organisation ne doit être autorisée à s'introduire dans les activités de La Voie Infinie, au delà de l’activité informelle d'offre d'occasions pour l’étude ; pas de disciples, pas de membres, aucune possession de qui que ce soit, à aucun moment.

Les étudiants de La Voie Infinie n'ont aucune obligation envers moi à un moment quelconque. Ce que j'ai fait, ou ce
que je fais ou ferai un jour, est dans le but d'établir dans la
:conscience les principes qui constituent La Voie Infinie. C'est un travail qui m'est donne à faire. Les principes m'ont été donnés en méditation ; l'exigence d'enseigner est venue de Dieu, pas de l'homme. L'argent, les éditeurs, et tous ceux qui m'ont demandé de venir ou qui ont servi avec moi ont tous été des dons de Dieu. Personne ne me doit quoi que ce soit pour cela. Je ne fais qu'accomplir" mon service pour Celui qui m'a confié ce travail et qui fournit tous les instruments.

J'espère que les étudiants dans ce travail sentiront également que personne ne leur doit l'obligation de rester avec eux, et n'a de dette envers eux. Ce que nous faisons, faisons-le à Dieu, et soyons reconnaissants que la grâce de Dieu nous permette de bénir l'humanité. Ayant contacté le Père au-dedans, nos étudiants ont fait leur démonstration. Si nous sommes fidèles à notre compréhension la plus élevée, et si nous restons assez humbles pour être continuellement enseignés de Dieu - et disposés à accepter les conseils de ceux que leur qualification leur permet de donner - notre réalisation de Dieu apparaitra alors en tant que chaque personne ou chose nécessaire a notre déploiement, et nous ne serons pas dépendant de "l'homme dont le souffle est dans ses narines". C'est la fonction de Dieu d'appeler à nous, ou d'attirer à nous, ceux que nous pouvons aider, et ceux à travers lesquels l’activité se poursuit et qui fournissent les moyens de son soutien. En toutes choses, regardons vers la réalisation constante de Dieu, et ne dépendons que d'elle, Dieu S'accomplissant Lui-même en tant que notre expérience parfaite.

La Grâce de Dieu deviendra évidente sur terre, dans la mesure où les étudiants de tous les instructeurs et enseignements spirituels serviront de façon plus altruiste. A chaque respiration de votre corps, bénissez ces instructeurs et enseignements spirituels, à travers lesquels la connaissance du pouvoir spirituel et de la vie spirituelle atteint la conscience humaine. Tout comme les États-Unis ont la Science Chrétienne, la Science Divine et Unité, ainsi que d'innombrables instructeurs spirituels indépendants, l'Angleterre a son Henry Thomas Hamblin, et une autre galaxie d'étoiles dans le firmament céleste. En Hollande, Suède, Allemagne, Terre Sainte ; en Afrique du Nord, du Centre et du Sud ; en Inde, au Japon et en Australie - partout ou des hommes élèvent leur pensée vers Dieu - on trouve des instructeurs spirituels, s'unissant de manière invisible dans la Conscience-Dieu et apportant à la terre Père - maintenant inaugurée - ou la force est hors la loi et démodée comme moyen de régler les problèmes internationaux. Ceux qui sont assez avancés sur le plan spirituel et qui n'utilisent plus Dieu pour un profit personnel, ceux qui ont atteint les étoiles et au-delà pour établir le contact avec le Père au-dedans, amènent l'avènement de cette ère.

Vous qui maintenant recherchez Dieu quotidiennement pour Dieu seul, pas pour des choses, des conditions ou des personnes, mais qui voulez Dieu pour l'amour de Dieu et pour l'union avec Dieu, vous allez inaugurer la prochaine étape de développement, qui sera témoin d'un monde dans lequel toute maladie aura été enlevée de la conscience humaine.

Voici des extraits du livre de Joël Goldsmith : L'homme
N'est Pas Né Pour Pleurer.

Le Monde Vous Renvoie Votre Attitude Envers Lui

"Vous avez tous eu l’expérience de connaitre quelqu'un - un ministre du culte, un guide, un praticien ou un instructeur - dont la seule présence faisait que vous vous sentiez à l’aise et net, et comme englouti dans une vague d'amour. Vous aviez cette sensation parce que dans la conscience de cette personne il y avait l’amour : Cette personne vivait son Christianisme ; elle vivait sa religion ; elle vivait sa divinité ; et en étant en sa présence, l’amour qu'elle exprimait vous enveloppait.

Au contraire, certains d'entre vous ont probablement été en présence d'une personne qui vous a donné la chair de poule. Vous pouviez ressentir la haine, la bigoterie, la luxure ou la sensualité qui émanait de sa pensée, et vous vouliez vous sauver, vous soustraire à sa présence ; vous vous êtes peut-être senti nerveux ou agité ; et peut-être même avez-vous eu envie de courir chez vous pour prendre un bain. C'est Emerson qui a dit, "Ce que vous êtes... tonne si fort que je ne peux pas entendre ce que vous dites". Nous sommes toujours en train d'exprimer notre personnalité la plus profonde même lorsque nous essayons de la cacher. La plupart du temps nous ne la cachons qu'à nous-mêmes, car ceux qui nous rencontrent nous connaissent, quelquefois mieux que nous ne nous connaissons nous- mêmes.

Tout ceci est du a l'ignorance. Si vous transportez dans le monde un ressentiment quelconque, une haine, une jalousie, un préjugé ou une bigoterie, vous le faites à cause de l'ignorance. Vous ne savez pas réellement ce que vous êtes en train de faire. Le Maitre avait raison quand il disait de ceux qui le crucifiaient, "Père, pardonne leur, car ils ne savent pas ce qu'ils font" (Luc 23). Ce n'est pas un péché de votre part si vous transportez dans le monde la peur, c'est l’ignorance. Vous ne savez pas ce que vous faites. Lorsque vous le savez, vous pouvez changer cela en connaissant la vérité :

II y a un Christ intérieur. Cet Esprit de Dieu est au-dedans de moi, et l'Esprit de Dieu est en chaque individu que je rencontrerai jamais.

Transportez cela dans le monde, et le monde changera d'attitude à votre égard.

Essayez de comprendre que rien ne peut entrer dans votre expérience excepté à travers votre conscience, pas une seule chose. C'est à travers votre conscience que vous absorbez ou que vous extériorisez soit l'ignorance, soit la sagesse.
Vous vous communiquez vous-meme aux autres. Les gens seront attirés à vous s'ils ressentent la chaleur, la joie, la spiritualité et le bien, parce que dans la présence de ces qualités ils ne trouvent que l'amour de Dieu s'écoulant à travers vous.

Vous pouvez transporter cette attitude chez les vendeurs ou les acheteurs que vous rencontrez, chez les clients que vous servez et chez les commerçants qui vous servent. En transportant vers eux la présence réalisée de Dieu, il arrive maintes fois qu'ils soient guéris, et vous pouvez les renvoyer chez eux après leur travail plus bénis qu'ils n'ont jamais été.

Vous êtes toujours en train de vous communiquer aux autres par votre état de conscience. Ce fait révèle la véritable
nature de la vie chrétienne. La vie chrétienne n'est pas une manière d'aller à Dieu pour quelque chose ; ce n'est pas une vie destinée à obtenir : C'est une vie pour donner.

Il n'y a aucune façon pour Dieu d'atteindre le monde autre ment qu'a travers la conscience. II faut qu’il y ait une conscience à travers laquelle Il vienne. Ceci est le secret de la guérison. Vous ne pouvez pas recevoir de guérison spirituelle d'une personne quelconque dans la rue. Il faut quelqu'un qui ait développé sa conscience au point d'être une transparence a travers laquelle Dieu fonctionne. Et plus est grand le degré de cette transparence, plus est grand le travail de guérison qu'il peut faire.

Connaissez la vérité, la vérité que tout pouvoir vous est donné - le pouvoir-Dieu et la domination-Dieu sur tons les péchés, toutes les maladies, carences et limitations du monde. Connaissez la vérité que le Christ intérieur en vous et en chacun de nous dans le monde est le Christ qui ressuscite et qui guérit, et qu’il. est toujours en activité, même sans qu'on lui dise quoi faire, ou à qui. Transportez cette réalisation avec vous quand vous avez affaire à d'autres personnes, jusqu'à ce que de plus en plus on vous dise, "je me sens réconforté quand je parle avec vous", ou "un fardeau tombe quand je suis avec vous". Alors vous saurez que vous êtes rentré dans la vie chrétienne, et que ce grand réservoir d'Être-Intérieur au centre de vous est en train de s'écouler en expression en tant qu'amour, que paix et que joie."

Extrait du Chap. V : L'Être-Intérieur. Traduction : J.P. Canas.
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