Hibiscus l'Enchanteur
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 VOS NOMS SONT INSCRITS DANS LES CIEUX. Joël GOLDSMITH

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Orion
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Orion


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MessageSujet: VOS NOMS SONT INSCRITS DANS LES CIEUX. Joël GOLDSMITH   VOS NOMS SONT INSCRITS DANS LES CIEUX. Joël GOLDSMITH EmptyLun 7 Déc - 14:30

Aout 1989

VOS NOMS SONT INSCRITS DANS LES CIEUX

Dieu est un : Un seul pouvoir, une seule présence, une seul loi, une seule cause. La plupart des religions acceptent néanmoins l'idée de deux pouvoirs, le pouvoir du bien et le pouvoir du mal. On appelle parfois ces pouvoirs Dieu et le diable, mortel et immortel, ou le bien et le mal. II y a toujours les paires d’opposés : La domination de l'erreur par la vérité, et la destruction de la matière par l'Esprit. Dans le message de La Voie Infinie, l'unicité est un principe dans lequel doit fermement demeurer quiconque entreprend le travail de guérison. Puisque Dieu est un, il n'y a en aucun cas une personne à guérir, une maladie à soigner, un pécheur à reformer ou une carence à surmonter. Seule la personne qui s'en tient fermement à la vérité de l'unicité peut faire apparaitre ce que nous appelons une guérison, qui en réalité n'est pas du tout une guérison, mais une révélation : La reconnaissance que l'État-Christ est notre véritable identité. Nous ne tentons jamais de nous débarrasser d'une illusion ; nous nous en tenons fidèlement à l'unicité. Puisque l'État-Christ est notre véritable identité, cette reconnaissance constitue le "traitement". Mais il faut que s'y ajoute le point de réalisation final, sans lequel aucun traitement n’est complet. Nous reconnaissons le fait que, dans la scène humaine, des formes d'erreur apparaissent, des formes de pensées et de choses destructives. Mais notre tâche est de discerner l'État-Christ, la véritable identité, un seul pouvoir, un seul Être, un seul État-d’Être.

Au début de notre expérience, cela est difficile à pratiquer. Je me souviens bien du premier mois qui a suivi la révélation que je reçus que Je est Dieu le Je au centre de mon être, la Divinité en moi. Cette révélation me vint à un moment où j'avais un très sérieux problème de manque d'argent. La révélation que le Je est Dieu amena avec elle une reconnaissance que ce Je Se maintient et se soutient Lui-même :

Je est la source de tout approvisionnement. Je n’est pas quelqu'un qui obtient l'approvisionnement. Je est la source même et le multiplicateur de l'approvisionnement. C’est pourquoi j'incorpore I ‘approvisionnement ; Il est en mol. Mon propre être renferme l'approvisionnement Celui-ci ne vient pas à moi ; il s'écoule à partir de moi.

Pourtant, une heure à peine après cette révélation, quelqu'un me demanda de payer une facture que je devais et, un peu plus tard, une autre demande me fut adressée, puis une autre le lendemain. Chaque fois, je dus faire appel à la patience de mes créditeurs. A l'extérieur, je faisais semblant de reconnaitre l'apparence de manque, mais à l'intérieur je persistais à reconnaitre que Je est la source de l'abondance, que Je a suffisamment et abondamment, que Je ne reçoit rien, que Je peut nourrir les multitudes.

Les cieux ne s'ouvrirent pas immédiatement pour déverser des milliers de dollars, mais tranquillement, petit à petit, en m'accrochant fermement à la reconnaissance de la vérité, l'harmonie fut rétablie. Une fois la vérité reconnue, il faut qu'elle soit réalisée. Cela ne se produit pas en un instant. Un an peut s'écouler avant qu'une vérité ne soit bien établie dans votre conscience, mais vous devez persister dans sa pratique jusqu'à ce qu'elle devienne enracinée en vous en tant que vérité réalisée. II m'est arrivé de prendre une déclaration de vérité dans ma conscience pendant deux ans.

L'unicité est un principe suprême dans ce travail, et il faut la réaliser à l'exclusion de toute autre chose, jusqu'à ce qu'elle soit imprimée sur notre conscience de façon indélébile. Tant que nous essayons de corriger des conditions erronées, nous admettons l'existence de conditions erronées. D'une part, nous reconnaissons qu'il y a un Dieu, et d'autre part nous croyons que I ‘univers de Dieu a glissé hors de Son contrôle et qu'il nous incombe de le rafistoler.

Ni Bien Ni Mal Dans Une Forme

Tout pouvoir est en Dieu. C’est le principe. Mais comment peut-on appliquer ce principe à la scène humaine quand un individu est confronté à un corps malade, on a une personne dans l'erreur ? La réponse est très claire : II n'y a ni bien ni mal dans une quelconque créature. II n'y a aucun pouvoir de bien ou de mal dans une quelconque personne, circonstance ou condition. En ce moment, certains d'entre nous rencontrent des gens méchants, d'autres des gens pauvres, d'autres encore des gens malades. Mais c'est uniquement parce que nous acceptons la croyance universelle en Dieu et le diable, et le bien et le mal. Tout pouvoir est en Dieu. Donc, si tout pouvoir est en Dieu et que Dieu est invisible, il n'y a aucun pouvoir en quoi que ce soit que vous pouvez voir, entendre, goûter, toucher ou sentir. Ce que vous pouvez voir, entendre, toucher ou sentir n'a aucun pouvoir. Et qui plus est, la faculté de voir, d'entendre, de goûter, de toucher ou de sentir est une substance invisible appelée Esprit.

Revenons à notre illustration familière de la main. Une main n'est ni bonne, ni mauvaise ; c'est simplement une main. Une main ne peut donner ni retenir ; il n'y a donc ni main généreuse ni main avare. Une main ne peut aimer, ni faire de mal ;il n'y a donc ni main aimante, ni main destructive. Une main est une main. Si une main a quelque chose à faire, c'est le Je à qui la main appartient qui doit le faire. En tant qu’être humain, j'ai le pouvoir de donner ou de retenir avec cette main, d'aimer ou de nuire. Mais lorsque j'abandonne ma condition humaine pour reconnaitre que le Je que je suis est Dieu, cette main ne peut ni donner ni retenir :

Moi et le Père, nous sommes un. Le Père seul me gouverne, me maintient, me soutient et m'anime. Dieu seul est mon être. D'elle-même, cette main ne peut rien faire. Dieu seul la fait se mouvoir. Je ne suis pas l'homme mortel dont le souffle est dans les narines ; je ne suis pas un homme conçu dans le péché et venu au monde dans l'iniquité : Je suis le Christ de Dieu, le Fils du Dieu vivant. Même mon corps est le temple du Dieu vivant. J'abandonne mon corps, mon esprit, mon cœur et mon âme à Dieu.

La réalisation que notre corps ne peut manifester ni bien ni mal, et que nous-mêmes ne pouvons pas davantage manifester le bien ou le mal, est ce qui constitue le véritable "traitement" spirituel. Ne prétendons pas Être bon, mais ne prétendons plus Être mauvais. Revendiquons Dieu comme notre identité ; revendiquons Dieu comme étant notre esprit, notre Âme, l’Esprit, la loi et la cause. Lorsque nous commençons à comprendre qu'il n'y a ni bien ni mal dans une créature - c'est-a-dire ni bien ni mal dans quoi que ce soit de créé, quoi que ce soit ayant une forme ou existant en tant qu'effet ¬nous commençons notre renaissance. Cette renaissance - qui consiste à mourir chaque jour au vieil homme et à renaitre au nouveau - ne peut avoir lieu que lorsque nous cessons d'essayer de changer les formes. Mettons fin a nos tentatives de changer la créature, et commençons à reconnaitre que toute forme - et tout effet - est la manifestation visible d'un Principe créatif invisible appelé Dieu. Toute forme est sujette au Principe créatif qui l'a formée, qui la soutient et la maintient pour l'éternité.

La main perd son pouvoir d'être bonne ou mauvaise, et devient maintenant soumise à Dieu seul. II en va de même de chaque organe du corps. Un cœur peut-il être malade ? Un cœur peut-il être bien-portant ? Non, un cœur ne peut Être qu'un cœur ; il n'a pas de qualités propres. Un poumon ne peut Être qu'un poumon, et un foie ne peut Être qu’un foie. Ni un cœur, ni un poumon, ni un foie ne petit Être malade ou sain, bon ou mauvais, vivant ou mort. Ils n'ont pas de qualités propres. Tout ce qu'est ou à un cœur, un foie ou un poumon vient de la Source invisible qu'est Dieu. Le cœur ne peut maintenir personne en vie ; seule la Vie petit faire cela, et la Vie anime le cœur.

La Vie gouverne le corps. Cependant, cela ne se révélera pas dans notre expérience si nous croyons que nous pouvons avoir un bon corps. Nous ne prouverons que la vie gouverne le corps que lorsque nous reconnaitrons que le corps n’est ni bon ni mauvais. Le corps, de lui-même, ne peut Être ni malade ni bien-portant.

Abandonnez la croyance au bien et au mal ; cessez d'accepter les paires d'opposés. La manière d'aborder le problème de l'alcoolisme est un exemple de !'importance de ne reconnaitre ni bien ni mal. Trop de gens tentent de faire face a ce problème en déclarant que l'alcool n'est pas ma mauvais. Mais ce n'est pas de cette croyance dont souffre un alcoolique. Il souffre de la croyance que l'alcool est bon. Vous devez reconnaitre que l'alcool n'est pas mauvais parce qu'il n'y a aucun pouvoir en quoi que ce soit qui ne provienne de la Source spirituelle. Mais cela ne suffit pas. Vous devez aussi reconnaitre que l'alcool n'est pas un pouvoir de bien. La victime de l'alcoolisme souffre de la croyance que l'alcool est bon et n'a aucun pouvoir de mal. II n'y a qu'un seul moyen de détruire l'alcoolisme - ou de détruire une apparence de mauvaise santé - c'est de savoir qu'il n'y a ni bien ni mal dans une forme, un effet, ou quoi que ce soit qu'il vous arrive de voir, d'entendre, de goûter, de toucher ou de sentir. Ce qui a été maintenu par la croyance en le bien et le mal disparait quand nous savons que les qualités d'une personne ou d'une chose dérivent dune Source invisible, et que cette Source est Dieu.

La maladie se perpétue à cause de la croyance en deux pouvoirs. Nous croyons qu'un corps malade est mauvais et qu'un corps sain est bon. Nous tentons de nous débarrasser du mauvais afin d'avoir le bon. Cela n'est pas possible. Il n'y a ni bien ni mal dans une forme, un effet ou un individu. « je ne crains rien ; quel mal l'homme pourrait-il me faire ?" (Ps 118) Pourquoi n'ai-je aucune crainte ? Parce qu'il n'y a aucun pouvoir en l'homme mortel ou en son corps.

Abandonnez Les Paires d’opposés

Le regard que nous portons sur les gens est une autre façon de nous retrouver piégés par la croyance au bien ou au mal. Nous sommes toujours prêt à ne pas voir le mal en un individu, et ravis de voir le bien. Mais tout pouvoir, et toute vie, est en Dieu ; il n'y a par conséquent aucun bien et aucun mal en l'homme. Cessez de chercher à échanger de mauvais individus pour de bons individus. Regardez au-delà du déguisement qu'est le bien ou le mal, et contemplez l'État Christique.

Ne vous réjouissez pas de la guérison de votre patient. Nous ne sommes pas intéressés par un malade ou un bien-portant : nous sommes intéressés par l'État Christique. Ne soyez pas comme les disciples qui se précipitèrent vers le Maitre en se réjouissant que les démons leur fussent soumis : Réjouissez-vous que vos noms soient inscrits dans les Cieux. Ne croyez pas que la vérité surmonte l'erreur : Réjouissez-vous d'avoir reçu la révélation que Christ est votre identité, que vous êtes le Fils de Dieu, héritier de Dieu et cohéritier de toutes les richesses célestes. Réjouissez-vous que votre nature soit spirituelle, et vous ne trouverez aucun mal qu'il vous faille surmonter. Ne vous réjouissez jamais de la guérison d'une migraine, ou d'un cancer : Réjouissez-vous de la révélation de l'omniprésence de Dieu. Quand elle vous est révélée, peu importe l'apparence : Aucune croyance humaine ne peut résister face a la présence de Dieu réalisée. Ne vous réjouissez pas de voir sauter un boiteux : Réjouissez-vous que Dieu ait été révélé en tant qu'identité de ce qui apparaissait être un boiteux.

Le secret de la vie spirituelle est la révélation que vos noms sont inscrits dans les cieux, que vous êtes spirituels, enfants de Dieu ; vous n'êtes ni bons ni mauvais, ni malades ni bien-portants. Regardez le Christ, à travers l'apparence. Allez au-delà des paires d’opposés ; ne tentez pas de surmonter un opposé avec l'autre. Ne savez-vous pas que votre corps est le temple de Dieu ? Ne savez-vous pas que vous êtes héritier de Dieu et cohéritier avec Christ en Dieu ? C'est aussi simple que cela, et c'est cette simplicité même qui nous trompe souvent. Ce n'est qu'après être parvenus à une véritable conviction de ces vérités simples, que nous les prenons dans notre conscience pour les y intégrer.

Il ne sert a rien de poursuivre la lutte contre l'erreur. Réalisez votre nature spirituelle ; cessez de combattre le bien et le mal ; cessez de vouloir abandonner le mal et obtenir le bien. Demeurez dans le lieu secret du Très-Haut, avec la grande vérité que Dieu constitue l'être individuel, et que Dieu n'est ni bon ni mauvais. Dieu est Esprit infini, vie éternelle, immortalité rendue évidente. "N'aie pas peur, sois tranquille, et vois le salut du Seigneur..."(Chro. 2o:17) Dieu est. Dieu est un. Dieu est bon. Si Dieu est un et Dieu est bon, vous n'avez rien à combattre : La bataille n'est pas la votre. Vous ne réussirez jamais par la force et le pouvoir ; vous ne réussirez que par la grâce. C'est par la grâce que vient le salut ; vous êtes sauvés par la grâce de Dieu, et cette grâce vous vient lorsque vous abandonnez vos efforts pour changer le mal en bien. Abandonnez tout effort humain, tout effort d'utiliser la vérité, tout effort pour avoir de bonnes pensées au lieu de mauvaises. Cessez de croire que votre inquiétude peut accomplir quoi que ce soit. Abandonnez tout cela et reconnaissez :

"Mon nom est inscrit dans les cieux. Je peux me reposer dans le sein du Père. A tout moment du jour ou de la nuit, je demeure dans l'amour du Père. Je demeure fermement dans la réalisation que : Tout est bien ; mon nom est inscrit dans les cieux.

II me faudra peut-être 3 jours avant de parvenir a cette réalisation ; mais si c'est nécessaire, je les prendrai. Ou bien je me rendrai près d'un cours d'eau, sur une montagne, ou au bord de la mer, loin des gens, loin des journaux, et je prendrai avec moi cette vérité, sans combat, en me remémorant simplement et doucement : "Mon nom est inscrit dans les cieux. Dieu est dans son ciel, tout est bien sur la terre."

Il n'y a rien à surmonter ; il n'y a rien à détruire ; il n'y a rien à reconstruire. Le secret est que votre nom est inscrit dans le ciel. Si ce temple que vous appelez votre corps est détruit, il sera rebâti en 3 jours - structure parfaite, harmonieuse et complète, fonctionnant comme Dieu l'a conçu pour fonctionner. Vous y parviendrez, non par le pouvoir, mais par la grâce de Dieu, en abandonnant la croyance que vous avez des pouvoirs physiques, mentaux ou spirituels. Reconnaissez que Dieu seul est pouvoir. Dieu seul est, et tout ce que Dieu est, vous l’êtes aussi. Tout le reste est un monde de rêve, fondé sur une croyance provisoire en un état-d'être séparé de Dieu. C'est une croyance universelle ; ce n'est pas la votre, mais simplement une croyance universellement acceptée.

L'expérience du fils prodigue est l'effet de cette croyance universelle. Avez-vous jamais réalisé qu'en fait il ne fut jamais le fils prodigue, mais toujours le fils du roi ? Même lorsqu’il mangeait des glands avec les porcs, il était héritier de toutes les richesses de son Père. Il en va de même pour vous. Quels que soient les glands que vous mangiez, sur le plan spirituel, moral, mental ou financier, votre véritable identité ne changera pas pour autant. Votre nom est inscrit dans les cieux. C'est là votre relation à Dieu et à quiconque.

Cessez de vous efforcer à devenir spirituel, à devenir saint, à devenir riche ou à obtenir la santé. Vos noms sont inscrits dans les cieux. C'est le principe du Christ. Vous n'avez aucun pouvoir sur le mal. Cessez de croire qu'il y a du mal, et vous ne le rencontrerez plus. Cessez également de croire au pouvoir du bien. Renoncez aux paires d'opposés, car tant qu'il y a la moindre trace de croyance universelle dans votre conscience, elle se manifestera sous une forme ou une autre. Ce point est clairement établi dans les Sagesses :

"Pourquoi les Âmes avancées (même les praticiens et les instructeurs) font-ils encore l'expérience de maladies et d'autres problèmes ? Parce que toute trace de conscience mortelle ou matérielle qui est encore en eux s'exprime. II n'y a pas de conscience inexprimée ; et même un petit résidu de conscience humaine s'exprimera en termes de bien ou de mal humain. C'est la loi. Le bien et le mal demeurent tous deux cote a cote, jusqu’à ce que le sens matériel soit de plus en plus déraciné, au fur et a mesure du développement de la conscience spirituelle. Même à la Résurrection Jésus a démontré un sens matériel de corps, avec toutes les marques de l'erreur humaine. A l'Ascension fut révélée la pure Spiritualité.

Sagesses : chapitre du livre La Voie Infinie,

Une conscience libre de la croyance en deux pouvoirs est une lumière pour ceux qui sont dans les ténèbres. Seuls ceux qui sont libres de la croyance au bien et au mal peuvent accomplir un travail de guérison spirituelle.

"Mon royaume n'est pas de ce monde". Quand l’état d'hypnose universel est brisé par l’activité de la Présence, "ce monde" n'existe plus en tant que problème, mais simplement en tant que compagnon de la vie elle-même. Tout comme une musique de fond, sa présence est agréable, mais pas importante.

La Réaction : Secret de la Guérison

Tout le secret de la guérison consiste en un mot : la réaction. II n'a a rien de plus aimant que le ministère Christique, et pourtant ce ministère est complètement indifférent aux apparences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. Le travail de guérison requiert non seulement un amour profond de Dieu, mais aussi un grand respect pour un Dieu qui peut maintenir un univers si parfait et harmonieux. Cet amour et ce respect doivent cependant être accompagnés d'une indifférence totale envers chaque apparence qui ne témoigne pas de la perfection et de l’harmonie de l'univers de Dieu.

Votre réaction, face à une apparence qui vous est présentée, va déterminer la guérison. Si vous êtes capable d'être indifférent à l'apparence, vous pouvez être l'instrument d'une guérison rapide et belle - selon la réceptivité du patient ou de l‘étudiant. Mais si vous réagissez avec la moindre trace de doute ou de peur, en acceptant ainsi l'apparence, une longue bataille s'engagera peut-être. Nous ne devons jamais nous occuper de l'apparence, mais du principe. Lorsqu'on nous demande de l‘aide, nous n'insistons pas sur la condition physique du patient, et nous ne nous inquiétons pas de savoir si elle va s'améliorer dans une heure ou dans 6 jours. Notre responsabilité est de nous en tenir au principe que Dieu est l'Âme de tout être, que Dieu est la seule loi, le soul pouvoir, la seule substance et la seule activité.

Nous ne nous occupons pas de l’identité du patient, ou du nom et de la nature de l'apparence. Nous nous en tenons au principe : Christ est la véritable identité de l’être individuel. Christ est mon identité ; Christ est votre identité. En reconnaissant cela au sujet d'un patient, il nous est impossible de nous inquiéter pour lui. Notre fonction est de réaliser que c'est Dieu qui gouverne la vie individuelle.

Presque tous les péchés et maladies du monde sont le résultat de croyances universelles. Par exemple, une personne s'assied dans un courant d'air et attrape un rhume. Pourquoi ? Parce qu'il existe une croyance universelle qu'un individu assis dans un courant d'air s'enrhume. Une autre personne est atteinte de quelque maladie contagieuse à cause de la croyance universelle en la contagion et l'infection. Rien de tout cela n'a quelque chose à voir avec le patient. C'est pourquoi, lorsque l’on est confrontés à l'une quelconque de ces croyances - qui ont été mondialement acceptées souvenez-vous qu'il ne s'agit pas d'une personne, et que cela n'a rien a voir avec une personne. C'est une croyance universelle, et elle n'a aucun pouvoir : Tout pouvoir est en Dieu. Votre fonction, en tant que praticien, est d'être tranquille en Christ et de laisser la volonté du Christ se faire sur la terre comme au ciel. Que vous soyez confrontés à des problèmes concernant les affaires, le capital et le travail ou bien des problèmes conjugaux, assurez-vous de ne jamais entrer humainement dans le problème. Ne vous permettez jamais de donner des conseils humains. Ne réagissez pas à l'apparence, et n'essayez jamais de la modifier. La non-réaction aux apparences est la démonstration de votre foi en la capacité de Dieu de gouverner Son propre univers. Ignorer l'apparence et centrer votre attention sur le principe est une question d'entrainement et d'autodiscipline.

Il n'est pas nécessaire de connaitre le nom d'un patient ou ce qui le perturbe, parce que ces choses n'entrent pas du tout dans le "traitement". Nous nous occupons de la parole de Dieu, qui révèle que Dieu est le principe de cet univers, que Dieu est le principe de toute création, que Dieu est la vie, l’esprit et l'Âme de tout être :

Moi et le Père, nous sommes un, et tout ce qu'a le Père est a moi. Toute la conscience divine du Père est ma conscience divine, parce que nous sommes un. Tout le pouvoir spirituel de Dieu est mon pouvoir spirituel. Je suis un instrument, à travers lequel ce pouvoir se déverse sur le monde.

En travaillant avec ce principe, vous passez petit a petit de la perception intellectuelle de ce principe à la conscience de celui-ci. Vous n'avez plus jamais besoin de faire une déclaration de vérité, car la vérité se déverse en permanence à travers vous. "Si je suis élevé de la terre, j'attirerai a moi tous les hommes." Que signifie être élevé ? Si je suis élevé jusqu’à ce lieu dans la conscience où je n'ai aucune inquiétude pour une personne ou une condition quelconque - en comprenant que Dieu est vraiment l'Âme de l'univers et l'influence dirigeante, la seule influence - je suis alors établi dans le principe. C'est une reconnaissance de la vérité que Dieu est le thème central de l'existence, que Dieu est la vie, que Dieu est tout en tout.

Même une fois que nous sommes fermement ancrés dans le principe, des tentations continuent de vous venir pendant un bon bout de temps. Tentations de croire à un état-d’être séparé de Dieu ; de croire que nous n'avons pas la vie, le mouvement et l'être en Dieu ; d'accepter un sentiment de séparation de Dieu ; d'accepter le péché, la maladie, la mort, le manque et les limitations comme étant des états-d'être réels qu'il faut surmonter. Lorsque viennent ces tentations, le remède est à porté de la main :

Merci, Père. Je suis chez moi en Toi. Je suis maintenant dans le lieu secret du Très-Haut. Maintenant, même si en apparence je traverse la vallée de l ‘ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car le Père et moi nous sommes un. Tout ce qu'a le Père est à moi.

Plus vous utilisez le mot est ou le mot suis, plus vous vous approchez de la réalisation de l'être véritable. "Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien." Nous n'avons pas à amener le Seigneur à être notre berger, ni a chercher un berger, mais simplement à réaliser : Le Seigneur est mon berger ; je ne manquerai de rien. Faites face, avec cette vérité, à chaque apparence de manque de sécurité. Demeurer dans la vérité et laisser la vérité demeurer en nous est notre remède pour chaque tentation.

Puisque nous avons déjà la vie, le mouvement et l’être en Dieu, nous n'avons pas besoin de chercher des remèdes, des traitements ou des prières. Tout ce que nous avons à faire est de nous asseoir tranquillement et de réaliser :

"Merci, Père, c'est fait." N'ayez pas peur. En toute situation, "N'ayez pas peur, c'est Je." Je suis au milieu de vous ; Je suis avec vous ; Je ne vous quitterai ou ne vous abandonnerai jamais."

Souvenez-vous que c'est seulement en acceptant consciemment cette vérité dans notre conscience que nous la rendrons tangible dans notre expérience. Tant que nous entretiendrons un sentiment de séparation et que nous accepterons l’idée que nous sommes quelque part en dehors de Dieu, en train d'essayer de retourner en Dieu ; tant que nous chercherons à amener Dieu dans notre expérience, nous perpétuerons ce sens de séparation. Au lieu d'accepter un sentiment de séparation, "Ne t'appuie pas sur ta propre compréhension", mais reconnais-Le dans toutes tes voies et Il te donnera le repos :

Même si je fais mon lit en enfer, Tu es là avec moi. Dieu, au milieu de moi, est puissant ; Je suis ; Je suis déjà et, ce que je cherche, je le suis déjà. Je suis déjà. Je suis dans le lieu secret du Très-Haut.

Je vaque aux affaires de mon Père. Je ferme les yeux aux discordes et aux inharmonies, aux apparences et aux tentations. Je ne vois pas et n'entends pas le mal. Même si je vois l'apparence du mal, je ne l'accepte pas comme étant réel. Je le vois comme une ombre, envers laquelle je n'éprouve ni haine, ni amour, ni peur. Je ne contemple que Dieu, Dieu apparaissant en tant que la vie de tout être.

N'accordez jamais de pouvoir aux apparences ; ne réagissez jamais aux apparences, qu'elles soient bonnes ou mauvaises ; n'ayez pas d'autre dieux, pas d'autre pouvoir que l'Unique. Pour La Voie Infinie, la vérité ne surpasse pas l'erreur, et Dieu ne domine pas le mal. Mais il s'agit de réaliser qu'il n'y a aucun pouvoir que Dieu ait à vaincre dans une quelconque apparence négative. Il n'y a aucun pouvoir dans une forme ; aucun pouvoir dans un effet ou une condition : Tout pouvoir est dans l'Infini Invisible. Cela est le principe de guérison.

A TRAVERS LA RÉDACTION

Vous souvenez-vous que vers la fin de l’année 56 ou le début de 57, je vous ai dit que l‘année 57 serait celle de l'accomplissement, pour le message de La Voie Infinie ? Je peux maintenant vous dire que la prophétie - si cela en était une - s'est révélée exacte : Voici l’année de l’accomplissement pour le message de La Voie Infinie.

Jésus a donné au monde ce message messianique : II y a une présence et un pouvoir transcendantaux dans la conscience de chaque individu sur la terre, et il a appelé cette Présence et ce Pouvoir spirituels "le Père au-dedans", votre Père et mon Père. Il a enseigné et prouvé que cette Présence spirituelle -ce Pouvoir spirituel - guérit les malades, débouche les oreilles des sourds, ouvre les yeux des aveugles, nourrit les affamés, ressuscite les morts et procure l'illumination spirituelle ; ceux qui reçoivent cette illumination ne vivent alors plus de pain seulement, mais ont une nourriture intérieure, une eau intérieure, un pain de vie intérieur dont Jésus a révélé qu'il était la grâce de Dieu. En d'autres termes, la grâce de Dieu, l’activité de la présence et du pouvoir de Dieu en nous est notre pain quotidien, notre approvisionnement, notre activité, notre sagesse et notre immortalité. Tout au long de ses 3 ans de ministère, Jésus a prouvé chaque point de cet enseignement en guérissant les malades, en pardonnant aux pécheurs, en faisant la démonstration de l'approvisionnement, et en révélant l'immortalité.

Les disciples, les apôtres et plus tard leurs étudiants, furent à même de prouver l'omniprésence de l'Esprit de Dieu en l'homme et Son pouvoir rédempteur. Ils brisèrent le mesmérisme du rêve d'Adam et révélèrent que "nous ne connaissons aucun homme selon la chair." Autrement dit, nous ne croirons plus à un bon être humain ou à un mauvais être humain. Mais, par la compréhension de cette Présence spirituelle, nous reconnaitrons en tous les hommes les Fils ou rejetons de Dieu, les héritiers spirituels de Dieu, le Christ. Cet enseignement fut perdu lorsque les hommes se mirent à observer des cérémonies et des rites, a discuter et à se disputer quant aux formes du culte, et finirent par se séparer en de nombreuses sectes, chacune ayant ses propres formes de culte, de cérémonies et de croyances. Ils concentrèrent leur attention sur la forme plutôt que sur l'Esprit, et I ‘essence fut ainsi perdue.

Au siècle dernier, il fut de nouveau révélé au monde qu'il y a un Pouvoir toujours présent et disponible dans la conscience individuelle ; les guérisons spirituelles et les vies rachetées en furent les effets - la preuve que I ‘homme ne vivra pas de pain seulement, mais de chaque parole de vérité qui sera entretenue dans sa conscience. II y a eu, de par le monde, des disciples de la Science Chrétienne, d'Unité, de la Science Divine et, plus récemment, de La Voie Infinie, qui ont pris la parole de Dieu dans leur expérience quotidienne et placé leur espoir, leur foi et leur confiance dans l'Infini Invisible, faisant la preuve que la vie spirituelle est la voie la plus pratique qui soit et la plus productrice d'harmonie dans les affaires humaines.

Grâce à tout ce qui a été appris dans le domaine métaphysique au cours des trois quarts de siècle écoulés - a quoi s'ajoutent mes nombreuses années d'expérience dans le travail de guérison - La Voie Infinie présente maintenant au monde la lettre correcte de vérité, sur laquelle l’homme peut fonder les bases d'une prise de conscience spirituelle. La Voie infinie est une reformulation de la vérité spirituelle qu'il y a un Père au-dedans - ce que Paul a appelé le Christ - par lequel et à travers lequel l'homme peut vivre. Elle révèle les principes de la guérison spirituelle, principes que chacun doit connaitre s'il espère amener l’activité de la guérison spirituelle dans sa propre expérience et dans l'expérience des autres.

Jusqu'à une époque récente, cependant, seuls ceux qui étaient sur le chemin métaphysique et spirituel de la vie ont pu bénéficier de ces révélations. Depuis que La Voie Infinie a été présentée, elle s'est pleinement révélée comme étant un enseignement spirituel et la lettre correcte de vérité - sur laquelle peut se fonder la démonstration réelle de la façon de vivre spirituelle et de la guérison spirituelle. A tel point que notre travail a été reconnu par les églises protestantes des États-Unis et du Canada. En fait, le monde protestant dans son ensemble a accepté la révélation de la façon de vivre spirituelle et de la guérison spirituelle fondées sur cet enseignement. Cela veut dire qu'en quelques années il n'y aura pas seulement certains mouvements métaphysiques qui pratiqueront la guérison spirituelle, mais que cet enseignement du Maitre deviendra une activité universelle.

Étudiants, j'ai vécu pour ce jour où je verrai les églises accepter la façon de vivre spirituelle. Maintenant, un devoir plus grand nous incombe, car vous devrez dorénavant participer - ou participer davantage - à la révélation de ce message au monde. C'est pourquoi, ce mois-ci, développez le travail de guérison en utilisant pour guide les Lettres de Juin, Juillet et Aout. Dans ces trois Lettres, vous avez les bases sur lesquelles fonder vos "traitements." Pratiquez le travail de guérison.
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