Je vous présente un second extrait de 'la Magie d'Orion' N'hésitez pas à formuler vos réflexions.
Lise : « Tu te souviens quand je t’ai dit que nous pouvions communiquer avec toutes sortes d’animaux ? Nous pourrions essayer maintenant si tu veux. Pour commencer tu dois avoir l’esprit tranquille, en paix, puis je vais appeler mon ami Mehen et tu essayeras d’écouter notre conversation, d’accord es-tu prêt ? Alors, allons-y. »
Silencieusement en elle-même, Lise demanda à Mehen s’il voulait bien se joindre à eux. Et au bout d’un instant le serpent se glissa en leur direction sans aucun bruit, Flavien eu un petit mouvement de recul quand il l’aperçut. « Bonjour les amis vous m’avez appelé ? » « Oui, répondit Lise, nous aimerions parler avec toi, pour habituer mon ami à communiquer avec les animaux. »
Mehen : « Je vais faire de mon mieux, mais je crois que cela ne va pas être possible aujourd’hui car j’ai remarqué que ton ami avait eu un sentiment de crainte à mon égard. Tu devrais commencer à lui apprendre que pour installer un échange télépathique entre nous bien sûr il faut avoir l’esprit tranquille mais surtout beaucoup d’amour, de cet amour qui chasse toute peur, et le respect de l’autre. Chez nous les animaux c’est pareil, tous ne peuvent pas correspondre entre eux et rares sont ceux qui le peuvent avec des humains. Flavien a vaguement ressenti quelque chose venant d’Hermes parce qu’il aime les écureuils et que Hermes vous aime tout les deux et a déjà eu des échanges avec toi, cela facilite les choses. La peur et la méfiance vis à vis de l’autre bloque toutes nos relations, même si l’un des deux est en correspondance, il faut beaucoup de patience pour que l’autre soit en harmonie. Regarde dans le monde, rares sont les êtres en parfaite harmonie. Tant que nous aurons un conditionnement de peur, de méfiance, de suspicions en nous, nous n’arriverons pas à nous comprendre pleinement. A bientôt, nous avons encore beaucoup de travail à faire. »
Mehen s’en alla un peu triste de n’avoir pu communiquer avec Flavien, mais il l’était surtout d’avoir encore inspiré de la répulsion et même un certain dégoût à une personne avec laquelle il aurait été heureux de dialoguer. Peut être une autre fois.
« Pourquoi, est-il parti si rapidement ? Je n’ai rien perçu. » Dit Flavien.
Lise lui expliqua ce que Mehen lui a raconté, il était navré d’avoir peiné Mehen, lui qui aime toute vie, c’est bien la dernière chose qu’il aurait voulu. Mais il avoua avoir été surpris et qu’effectivement il avait eu un sentiment de rejet dès qu’il l’a aperçu, et qu’il travaillera à changer son état d’esprit car il voulait vraiment correspondre avec Mehen et s’excusera de son attitude.
Flavien : « Je vais faire ce que nous avons appris lors de nos réunions et commencer par me pardonner moi-même mon attitude, ensuite je m’imaginerais être en présence de Mehen et je lui dirais tout ce que je pense, je lui présenterais toutes mes excuses en lui faisant un signe d’amitié sincère. En le ressentant au plus profond de moi-même. »
Soudain Flavien s’écria : « Tu as vu ce magnifique faucon dans le chêne là-bas ? Je les adore ce sont de magnifiques animaux, leur vol est si fluide, ils sont tellement majestueux. »
Lise : « C’est Horus, veux-tu que l’on essaye de l’inviter à nous rejoindre ? »
Flavien : « Tu crois que c’est possible ? Ce serait génial. »
Et avant qu’ils n’aient pu faire ou penser quoi que se soit, le rapace vint se poser sur une grosse branche prés d’eux.
Lise : « Bonjour Horus, nous allions justement te demander si tu voulais bien te joindre à nous et avant de faire quoi que ce soit, tu nous a devancé. Comment se fait-il ? »
Horus : « Tout simplement parce que la pensée et le sentiment sont toujours plus rapides que l’action et la parole, ainsi j’ai tout de suite ressenti qu’il n’y avait rien à craindre et dans le même temps j’ai su que vous souhaitiez me rencontrer. »
Lise : « Te sens-tu libre ? »
Horus : « Bien sûr, je suis totalement libre d’aller, de faire, d’être ce que je veux. Je peux me loger dans des falaises, j’ai constamment de quoi me nourrir, même si beaucoup me reprochent ma soi-disant cruauté parce que je tue des oiseaux et autres petits rongeurs, il faut bien vivre. Vous même les humains vous mangez beaucoup de sortes d’animaux, même des légumes, et n’avez-vous jamais entendus le cri de la carotte que l’on arrache du sol le soir au fond du potager ? Mais par dessus tout cela je suis libre dans mon esprit, car j’ai entière confiance dans la Nature qui pourvoit à tout. Seul le manque de foi nous maintient dans l’esclavage du doute qui nous empêche de profiter du bonheur total qui est toujours à notre portée, mais si nous avons assez de sagesse pour nous laisser guider par la Nature alors nous ressentons un sentiment de plénitude absolue au delà de ce que l’on peut imaginer. A bientôt, mes amis. » Et il s’éleva en un vol superbe très haut dans le ciel.
Lise voulu raconter à Flavien ce qu’avait dit Horus mais celui-ci médusé l’arrêta net « j’ai tout compris, sans paroles mais je savais ce qu’il disait en mon esprit, c’est formidable, je suis tellement heureux. »
Lise : « Tu vois quand Mehen est venu tu as eu ce mouvement de recul qui a coupé la relation qui aurait pu s’installer entre vous. Alors que quand tu as aperçu Horus tu aimais déjà tellement les faucons. Avec ta connaissance du principe et ta croyance, la communication s’est faite naturellement. »