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 LA PRIÈRE DU MYSTICISME Joël GOLDSMITH

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Orion
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Orion


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LA PRIÈRE DU MYSTICISME Joël GOLDSMITH Empty
MessageSujet: LA PRIÈRE DU MYSTICISME Joël GOLDSMITH   LA PRIÈRE DU MYSTICISME Joël GOLDSMITH EmptyVen 22 Jan - 16:02

Septembre 1989

LA PRIÈRE DU MYSTICISME

A l‘instar de bien des mots, le terme "prière" n'a pas, en lui-même, un sens absolu. La prière signifie une chose pour l'enfant qui dit, "Maintenant je me couche pour dormir" ; elle veut dire autre chose pour la personne qui récite le Notre Père sans réfléchir, telle une litanie monotone. "Notre Père qui- êtes aux cieux que votre nom soit sanctifié" ; et la prière est encore entièrement différente pour celui qui prie avec respect, "Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié" (Mat. 6 : 9) C'est un sens de la prière aussi différent que l’est le Psaume 23, "Le Seigneur est mon berger", prière qui est une reconnaissance de ce que Dieu est, de ce que Dieu fait, de ce que Dieu signifie dans la vie individuelle. Une autre prière encore est la prière de gratitude, le "Merci, Père", qui est une reconnaissance que tout bien est dans le Père, du Père et à travers le Père.

N’ayons pas un sens statique de la prière. Qu'aucun étudiant de La Voie Infinie ne dise, "Ceci est une prière, mais cela n'en est pas une". Ce que nous considérons peut-être comme une prière très profonde aujourd'hui peut nous sembler tout autre un an plus tard. En outre nous pourrions, au bout d'un an, avoir appris quelque chose au sujet de la prière de très différent de ce que nous savons aujourd'hui. II n'existe rien de tel qu'une forme juste de prière, ou une forme erronée. Toute prière qui n’ait jamais été prononcée est juste, du point de vue de la conscience qui l'a prononcée à ce moment-là. La forme de prière utilisée un jour par une personne peut être entièrement différente de celle qu'elle utilisera un autre jour. Cela ne veut pas dire que toute prière est efficace. Mais si notre prière est sincère, elle représente notre sens de ce qui est juste à un moment donné, le meilleur que nous connaissions à ce moment-la.

La forme de prière la plus élevée qui ait été révélée dans
la littérature religieuse est celle qui est sans mots ni pensées, une forme de prière qui est uniquement une attitude d'écoute, comme si l'on s'attendait à recevoir la parole de Dieu, qui est
rapide, incisive et puissante. Dieu est. La perfection, l’omniprésence, l'omnipotence, tout cela est déjà. C'est pourquoi il n'y a aucun besoin de prier Dieu pour quoi que ce soit.

Qu'advient-il de la prière, si Dieu est le seul Être à être ? Comment pouvons-nous prier sans prier mal ? Ceux d'entre
nous qui sont engagés dans le travail de guérison doivent maintenant réaliser qu'il n'y a pas de prière ou de traitement que nous puissions donner, ou que n'importe qui d'autre puisse donner, qui guérisse quoi que ce soit ou qui que ce soit, et qu'il n'y en a jamais eu. II y a certaines formes de prière ou de traitement que nous pourrions utiliser aujourd'hui pour nous élever à un état de conscience qui soit a l’écoute, afin de devenir réceptif à la parole de Dieu. Mais c'est la parole de Dieu qui guérit, reforme, améliore et approvisionne, et non le traitement que nous donnons ou une quelconque prière que nous prononçons. Cela ne veut pas dire que nous ne donnerons pas des "traitements"*, que nous ne prierons pas, ou que nous ne penserons pas. Cela veut dire que nous reconnaitrons - quand nous sommes en train de "traiter", de prier ou de penser - que le but du traitement et de la prière n'est pas d'influencer Dieu, ni de persuader Dieu de faire quelque chose.

Aller à Dieu avec le moindre espoir que Dieu fasse quelque chose pour nous, c'est essayer de faire sortir Dieu de Son orbite. Nous ne sommes pas satisfaits de la façon dont Dieu fonctionne, et c'est pour cela que nous tentons - par la prière et le traitement - de changer ce que Dieu est ou ce que Dieu fait. C'est là le meilleur moyen pour perdre notre entière démonstration.

II est certain que l'on peut inciter les êtres humains a agir différemment ; il est certain qu'ils peuvent s'influencer
mutuellement pour améliorer leur façon de vivre ou leur concept de ce qu'il est juste de faire. Mais sûrement personne ne pourrait croire que l'on peut influencer Dieu. Dieu est déjà

Rappelons que lorsqu'il est question de "traitements", il s'agit de reconnaitre la vérité concernant Dieu, l'homme, l'idée, le corps, et non d'appliquer un quelconque traitement matériel ou médical.


l'Intelligence infinie de l’univers. N'essayons pas de dire à cette Intelligence infinie ce qu'elle doit faire et quand. N'essayons pas de dire à Dieu quel est notre besoin, celui de notre prochain ou de notre famille car, si nous y parvenions, nous prouverions simplement que Dieu n’est pas omniscience, que Dieu n'est pas la sagesse toute-connaissance de l’univers. Jésus nous a enseigné de ne pas nous inquiéter pour la nourriture et le vêtement, et de ne pas nous tourner vers Dieu pour ces choses. Notre Père céleste connait nos besoins.

Si nous suivons de près l’enseignement du Maitre, nous découvrirons que nulle part il ne parle à Dieu de ses besoins ; à aucun moment il ne prie Dieu de lui envoyer ce dont il a besoin. Sa prière était la réalisation que le Père céleste savait qu'il avait besoin de ces choses et que c'était Son bon plaisir de lui donner le royaume. II nous a enseigné comment recevoir la nourriture, le logement et les vêtements en abondance, lorsqu'il a dit :

"Ne vous inquiétez pas pour votre vie, de ce que vous mangerez, ni pour le corps, de ce que vous revêtirez... Car cela, ce sont les étrangers qui s'acharnent à l'obtenir, mais votre Père sait ce qu'il vous faut.

Cherchez d'abord le royaume de Dieu, et tout le reste vous sera donné de surcroit. Soyez sans crainte, petit troupeau, car il a plu à votre Père de vous accorder le royaume."
(Luc 12 : 22, 30-32)

Nous n'avons rien à faire de prières pour demander des choses. Nous n'avons qu'une chose à faire, c'est de chercher le royaume de Dieu, la réalisation de Dieu. C'est là toute notre fonction dans la vie spirituelle : Ne jamais demander quelque chose à Dieu ; ne jamais tenter de dire au Dieu omniscient quelque chose qu'a notre avis il ne sait pas ; et surtout ne pas demander à un Dieu d'amour de nous donner ce que c'est Son bon plaisir de nous donner. Lorsque nous prions Dieu pour des choses, c'est comme si nous disions : "Voila, Dieu, j'en sais plus que toi sur ma vie, et je voudrais aussi que tu manifestes plus d'amour que tu ne le fais, car en ce moment tu retiens des choses dont je suis certain d'avoir besoin. Je t'invite donc vivement à montrer un peu plus d'amour et de sollicitude envers moi et d'envoyer sur terre les choses dont je suis sûr d'avoir besoin - mais dont tu ne sais pas que j'ai besoin - ou bien, si tu le sais, tu es assis là-haut et tu les retiens."

Il n'y a Qu'une Démonstration
Qui Soit Nécessaire

Chaque fois que nous prions pour quelque chose, cela indique notre manque de foi en Dieu et notre échec à comprendre la véritable nature de Dieu ; c'est nier l'infinie sagesse de Dieu et Son amour éternel ; c'est nier que la nature de Dieu est intelligence infinie. Dieu constitue le monde ; Dieu embrasse le monde ; Dieu inclut le monde en Lui-même. Quand nous avons Dieu, nous avons le monde. Nous ne pouvons pas avoir Dieu et un manque. Nous n'avons par conséquent qu'une seule démonstration à faire : la démonstration du Christ réalisé. Quel que soit alors notre besoin, mental, moral, physique ou financier, ce qui nous est nécessaire nous sera ajouté de surcroit. En réalité, cela apparaitra en tant que partie intégrante de notre être, mais se manifestera à l'extérieur comme quelque chose qui nous sera rajouté et semblera venir d'un lieu extérieur à nous.

Plus nous essaierons de démontrer l'approvisionnement, moins nous en aurons. Et plus nous tenterons de démontrer la santé, moins nous en aurons. L'approvisionnement et la santé n'existent pas en eux-mêmes, car tous deux sont des qualités et des activités de Dieu. Le seul moyen d'avoir la santé et l'approvisionnement est d'avoir Dieu, et nous découvrirons alors que la santé et l'approvisionnement sont inclus en Dieu. Abandonnons dès maintenant toute tentative pour obtenir la santé et l'approvisionnement, une compagnie, un foyer ou des opportunités ; cessons d'essayer de faire la démonstration de quoi que ce soit ou de qui que ce soit. Centrons toute notre attention sur la recherche de la réalisation de Dieu. Notre prière ou notre traitement doit commencer par poser comme principe que Dieu connait déjà nos besoins, et que c'est Son bon plaisir de nous donner le royaume.

En demeurant dans la réalisation consciente que c'est le bon plaisir du Père de nous donner le royaume, nous ne tenterons
pas d'influencer Dieu. Nous ouvrirons notre conscience afin que
l'infinité, la sagesse et l'amour de Dieu puissent s'écouler à l'extérieur, à travers nous. Tant que nous considérons la prière
ou le traitement comme un moyen de nous élever à cet état de conscience dans lequel nous devenons réceptif à l’activité de Dieu - ou un instrument pour l’activité de Dieu - la prière ou le traitement peut alors prendre toute forme qui nous convienne à ce moment-là. Mais dès que cette prière ou ce traitement sont utilisés dans le but d'éclairer et d'influencer Dieu, ils n'ont aucune valeur.

Nous n'allons pas à Dieu pour quoi que ce soit, puisque nous ne cherchons plus le contraire de notre manque apparent. Nous ne cherchons ni à nous débarrasser du mal, ni a obtenir du bien. Nous n'avons maintenant qu'un seul objectif : rechercher la grâce de Dieu, la réalisation de la présence et du pouvoir de Dieu. Si nous comprenons ceci, notre vie ne sera plus jamais la même ; nos désirs dans la vie ne seront jamais plus les mêmes. Nous serons capable d'enterrer ce vieil homme, cet individu qui a des désirs, des souhaits, des manques et des limitations. Nous enterrerons cet individu et nous renaitrons de l'Esprit.

Le vieil homme qui a toujours besoin de santé,  d'approvisionnement ou de compagnie, ne mourra jamais tant que nous entretiendrons ses désirs. Ce vieil homme n'est pas l'homme né du Christ ; il n'est pas l'homme créé à l'image et à la ressemblance de Dieu. Le nouvel homme né en Christ n'a besoin de rien, ne prie pour rien, et demeure toujours et uniquement dans le sein du Père et dans la réalisation de l’intégrité spirituelle et de l'être spirituel. Cette nouvelle créature n'est pas l'homme qui a besoin d'être racheté, mais le Fils du Très-Haut, qui est chez lui en Dieu.

Pouvez-vous imaginer l'homme spirituel priant pour quelque chose ? Pouvez-vous imaginer l'homme spirituel ayant besoin de quelque chose ? Pouvez-vous imaginer l'homme spirituel en dehors de lui-même ? L'être spirituel sait que "Moi et mon Père, nous sommes un" (Jn 10:30), que "Le lieu où je me tiens est terre sainte" (Ex.3:5), et que "Tout ce qu'a le Père est a moi" (Jn 16:15) parce que "Je suis dans le Père et le Père est en moi."Jn14 :11) L'être
spirituel sait que sa nature spirituelle est complète, et ne
recherche rien. Il se repose- se repose simplement - à l'ombre du Tout-Puissant, sous Ses ailes. C'est tout ce que fait l'être spirituel, il se repose :

Je suis dans le Père, et le Père est en moi. Moi et le Père, nous sommes un ; tout ce qu'a le Père est à moi. Merci, Père, pour Ton être, Ta présence, Ta grâce. Ta grâce me suffit en toutes choses.

Quelle sorte de prière utilisons-nous ? S'agit-il de la prière d'un mortel qui veut une meilleure condition mortelle, ou d'une réalisation de notre véritable identité ? Chaque forme de prière représente notre état de conscience à un moment donné. Lorsque nous croyons être des mortels à la recherche de l'immortalité, il nous faut trouver quelque forme de prière satisfaisante qui nous aidera à parvenir à notre but. Si nous sommes des mortels qui manquent de santé et d'abondance, nous continuerons à prier pour un peu plus de santé et de richesse, et nous nous contenterons d'être des mortels pendant 70 ans.

Mourir Chaque Jour A La Condition Humaine

Cependant, lorsque nous commençons à entrevoir un rayon de lumière spirituelle, l'une des premières choses que nous apprenions est que nous sommes créés a l'image et à la ressemblance de Dieu ; et en tant qu'image et ressemblance, nous sommes un avec Dieu, héritiers de Dieu, co-héritiers avec Dieu de toutes les richesses célestes. Notre sens de la prière se transforme alors complètement ; la prière devient une réalisation permanente de la présence de Dieu, jusqu'au jour où nous ne sommes plus aussi intéressés par le bien matériel - la santé matérielle, la richesse matérielle, la renommée ou la fortune - et où tout ce que nous voulons désormais est la réalisation de la grâce spirituelle. "Ma grâce te suffit" (II C0.12 : 9). Quand vient ce moment, nous ne prions plus pour la santé, sachant que la santé elle-même peut être de courte durée. Mais nous laissons mourir notre état-d'être mortel, chaque jour, sans désir pour le bien humain. Nous sommes, pour la plupart, disposés à mourir chaque jour à nos péchés et à nos maladies, mais sommes-nous prêts à mourir à toutes ces choses et à nous reposer dans la grâce spirituelle, la renommée spirituelle, la fortune spirituelle, l'intégrité et la sagesse spirituelles ? Sommes-nous prêts à suivre réellement l'enseignement chrétien de mourir à notre condition humaine et de renaitre de l'Esprit ?

Je ne sais pas jusqu'où peut s'élever notre démonstration spirituelle. Le Maitre a donné I ‘exemple de l'État Christique complet. Cela est l'objectif. Peut-être ne parviendrons-nous pas aussi haut ; mais nous n'atteindrons même pas une altitude moindre tant que nous ne saurons pas ce qu'est l'objectif et que nous ne nous efforcerons pas de l'atteindre. Tant que nous prions pour le bien matériel, qu'il s'agisse de santé ou de richesse matérielles, nous n'essayons pas vraiment de parvenir a la stature d'humanité en le Christ Jésus. Cette stature ne consiste pas à être un bon être humain, ou un humain en bonne santé, mais à être le Fils de Dieu, éternel dans le sein du Père. Un homme en bonne santé n'est pas proche de l'homme spirituel. Encore moins un homme riche. Parfois, comme l'a indiqué le Maitre, l'homme riche n'a peut-être pas la moindre possibilité d'atteindre le ciel. Si nous prenons pour objectif la richesse matérielle, nous élevons nous-mêmes une barrière à notre entrée au ciel ; alors qu'en mourant chaque jour au désir d'amélioration humaine et en priant, en méditant et en communiant avec Dieu dans un seul but : La réalisation de Sa grâce et de Sa présence, nous serons non seulement approvisionnés en tous biens, sur le plan humain, mais nous commencerons un jour à comprendre ce qu'est la nature de l'homme spirituel.

Il y a loin d'aujourd'hui aux anciens jours métaphysiques où l'on utilisait Dieu pour obtenir quelque forme de bien matériel. Il y a loin à ces jours ou l'on priait Dieu pour un peu plus de santé, pour être un peu mieux reconnus, pour un peu plus de paix : Paix de l'esprit, du corps et de l'Âme. Il n'est pas aisé d'être un disciple de l'enseignement chrétien qui pousse à mourir chaque jour à notre condition humaine. Mais une fois qu'un pas est fait sur ce chemin, nul ne peut faire marche arrière ; une fois que l'on a pris la charrue dans les mains, on ne peut pas se retourner. Le prochain pas entrainera peut-être souffrance, lutte et tension ; et il se peut qu'avant d'atteindre le prochain barreau de cette échelle, on ait à subir bien des épreuves, mais celles-ci ne seront que provisoires, parce qu'une fois les premiers pas accomplis, on commence à avoir des ailes.

A partir de là, on devient aussi indifférent à la santé qu'à la maladie ; on ne peut plus œuvrer pour la santé, ni contre la maladie ; on ne peut plus travailler pour l'approvisionnement, ni contre la pénurie. A ce niveau, on perd tout intérêt pour les paires d'opposés, et on contemple l'État Christique. Il se peut que nous fassions des rechutes, en appliquant ce principe, mais c'est un principe glorieux. Ce principe nous permet de nous détourner de la santé et de l'approvisionnement, et de dire avec une conviction absolue : "Ces choses-là ne m'intéressent pas. Je ne vois que le Christ. Je n'œuvre pas pour la santé ou contre la maladie ; je n'œuvre pas pour l'approvisionnement ou contre la pénurie : Je réalise que le Christ, le seul État d'Être, est mon être, infini, éternel, harmonieux et omniprésent." Regardez alors comment les morts se lèvent, comment les malades prennent leur lit et marchent, comment les boiteux, les aveugles, les sourds, les muets et les pauvres reçoivent l'enseignement de l'évangile.

La Grâce De Dieu Nous Suffit

Le mot de passe, à ce stade de notre expérience est : "Ma grâce te suffit". il semble, dans certains cas, que nous ayons besoin de plus de santé. Mais non, le mot de passe est "Ta grâce me suffit", pas la santé mais Ta grâce. Une plus grande abondance peut sembler nécessaire, mais ce n'est pas vrai : Ta grâce me suffit. Ailleurs peut apparaitre le besoin de surmonter le sens humain de péché, la nécessité d'une plus grande pureté. Mais la aussi, une seule chose est nécessaire : Ta grâce.

Afin de ne plus essayer de démontrer la santé, l'approvisionnement, la compagnie ou toute autre chose de l'existence humaine, nous devons garder ce mot de passe enfermé en nous, mais toujours disponible. De sorte que lorsque se présente - pour nous-mêmes ou pour quelqu'un d'autre - un problème de santé, d'approvisionnement, de compagnie ou de logement, nous pouvons nous en détourner et ne pas tenter de démontrer son contraire. Laissons tomber les paires d'opposés pour démontrer que "Ma grâce te suffit."

Dans La Voie Infinie, nous prenons l'enseignement du Maitre littéralement : II est possible d'être "du Christ", d'être l'enfant de Dieu, le rejeton de l'Esprit, héritier de toutes les richesses spirituelles. II y a des gens qui, de tous temps, ont saisi cela et compris cette élévation au-dessus de la condition humaine. Dans les Écritures du monde, il y a beaucoup de récits au sujet de chefs religieux qui sont venus au monde par une conception immaculée. L'Enfant de Dieu ne peut jamais naitre ou être conçu ailleurs que dans le sein du Père : c'est toujours une conception immaculée. Ces chefs religieux, ces grandes lumières spirituelles, sont morts à leur état physique et re-nés de l'Esprit. Gautama mourut à son nom pour obtenir celui de Bouddha ; Jésus mourut au nom de Jésus, le charpentier, pour devenir le Christ de Dieu, le Fils de Dieu.

Tous ceux qui meurent à leur condition humaine naissent à leur nature spirituelle, et perdent donc ce concept de condition humaine qui est née et peut mourir. Pour ceux-là, il n'y a ni naissance ni mort. Il n'y a qu'une existence éternelle. Que cette vie demeure visible aux êtres humains ou pas est sans importance ; que le corps soit mis dans une tombe ou dans une urne importe peu. En réalité, il n'y a jamais eu une personne avec un corps physique. II n'y a jamais eu une conception physique ou une naissance physique : Celles-ci représentent notre sens fini de la conception immaculée et de la divinité de notre être. Nous ne perdons jamais notre corps : Nous perdons seulement notre sens du corps. Nous perdons notre faux concept de corps pour gagner la véritable idée de corps, dans laquelle il n'y a ni maladie, ni santé, seulement l'immortalité. Bien Le connaitre est vie éternelle. La vie éternelle ne saurait être, au sein de la condition mortelle ; il s'agit donc de vie éternelle dans, et en tant, qu'immortalité, immortalité du corps même, puisque notre corps, le corps lui-même, est le temple du Dieu vivant.

Au niveau spirituel de la vie, nous ne nous tournons pas vers Dieu pour l'approvisionnement ou pour la santé. A ce niveau, nous nous demandons probablement pourquoi nous essayons si désespérément de démontrer l'approvisionnement, comme si c'était quelque chose de bon, alors que nous avons vu toute la misère qu'il apportait à tant de gens ; pourquoi nous accordons tant d'attention à la démonstration de la santé, alors que nous avons vu tant de gens en bonne santé être aussi malheureux que nous ou plus encore. Nous commençons à saisir que la recherche de la santé et de l'approvisionnement était peut-être légitime à un certain niveau de conscience - comme l’était de jouer à la poupée quand nous étions enfants. Mais, de même que personne n'apprécierait de nous voir jouer à la poupée à l’âge mûr, de même n'avons-nous pas le droit, dans cet âge spirituel, de jouer avec la santé ou l'approvisionnement : Nous devrions avoir dépassé ca. Beaucoup d'approvisionnement pourrait être aussi indésirable que trop peu ; beaucoup de santé pourrait nous amener plus d'ennuis que la maladie. Notre objectif maintenant n'est pas l'approvisionnement, la santé ou la compagnie : Notre but est maintenant une réalisation de l'État Christique.

Lorsque nous abandonnerons le désir d'approvisionnement, nous aurons des richesses infinies, même sur le plan humain. Dès que nous cesserons de courir après l'approvisionnement, il se mettra à nous poursuivre : Il n'a jamais fait défaut. Dès l'instant où nous mettrons fin à la lutte pour la santé, la santé nous rattrapera, mais jamais tant que nous la rechercherons, parce que nous la recherchons comme si elle était quelque part devant nous, hors de nous, ou au-delà. Et elle n'y est pas. La santé n’est pas une condition du corps. La richesse n'est pas une condition du montant de notre compte en banque. La santé et l'abondance sont des états de conscience divine, omniprésents, tout aussi omniprésents que l'intégrité. Si nous éprouvons le besoin de nous donner un traitement pour devenir honnête, nous pouvons alors continuer à nous "traiter" pour avoir une meilleure santé et une plus grande abondance. Mais si nous pensons être arrives à un état d'intégrité et d'honnêteté, nous devons alors convenir que nous sommes aussi arrivés à un état de santé et d'abondance, car tous ces états sont inhérents à la conscience divine.

La santé appartient à Dieu. La plénitude, la perfection ne sont pas absentes de Dieu - le Soi unique - n'est-ce-pas ? Y a-t-il un autre Soi ? Alors, pourquoi lutter pour la santé et l'approvisionnement ? Ils ne sont pas séparés et éloignés de nous. Laissons-les se révéler en nous et à travers nous, comme se révèle notre intégrité.

Pour beaucoup d'entre nous, il sera difficile de dire : "Je ne cherche plus à faire la démonstration de la santé". J'ai moi-même vécu l'expérience de devoir abandonner la démonstration de l'approvisionnement à un moment où je n'en avais pas et où la seule apparence humaine était le besoin d'en faire la démonstration ; mais j'en suis venu a la réalisation que je n'avais aucun approvisionnement à démontrer, parce que le seul approvisionnement qui avait pour moi un sens était celui qui était déjà incorporé au-dedans de moi, le don de Dieu depuis "avant qu'Abraham fût".

Chaque fois que nous vient une tentation telle que "J'ai besoin de santé ; j'ai besoin d'approvisionnement ; j'ai besoin de quelque chose", répondons : "Pourquoi ? pour devenir un mortel plus riche ou en meilleure santé, ou bien un mortel qui vit plus longtemps sur terre ?" Prenons garde à l'objet de notre prière, car nous pourrions l'obtenir. "Ma grâce te suffit ", non pas plus de santé, ou plus d'approvisionnement, mais "Ma grâce te suffit". Nous sommes allés à un Dieu spirituel pour des biens matériels, et ce faisant nous avons mal prié.

L 'Art De Vivre Spirituel

Aujourd'hui commence pour nous une ère nouvelle dans notre expérience, une ère dans laquelle nous enterrons chaque jour une certaine mesure de notre condition humaine. Nous allons mourir chaque jour - un peu de nous va mourir - parce que nous allons nous nier nous-mêmes. Nous allons nous refuser le bien matériel. Nous n'allons plus rechercher Dieu pour satisfaire nos besoins. Nous allons chercher Dieu, point. Nous n'allons pas chercher Dieu pour la démonstration de la santé, de la plénitude et de l'harmonie. Nous allons chercher la démonstration de Dieu, point. Nous n'allons pas rechercher la réalisation de Dieu dans quelque but. Nous allons chercher la réalisation de Dieu, point. Dès que nous plaçons ce point après le mot Dieu, nous découvrons que le miracle commence. Chaque fois que nous cherchons quelque chose de Dieu, nous cherchons un peu plus de condition mortelle, un peu plus de mort. Chaque fois que nous cherchons Dieu, nous cherchons la vie éternelle.

La vie est différente selon qu'elle est vécue humainement ou spirituellement. Un être humain recherche toujours une personne, un lieu, une chose, une circonstance ou une condition. Et bien sûr, un être humain recherche toujours un mieux. Un être humain recherche toujours plus de poisson, et de plus gros poissons dans ses filets. L'être spirituel dit, "Lâchez vos filets".

"Si je lâche mes filets, comment et dans quoi mettrai-je mon poisson ?"

"Qui vous dit que vous avez besoin de poisson ?"

"Mais ceci est un village de pécheurs ; nous vivons de poisson, de poisson et de pain."

"Non, l'homme ne vit pas de pain seulement, ni même de poisson, mais de chaque parole qui sort de la bouche de Dieu ; vous n'avez donc pas besoin de davantage de poisson, ou de plus gros poissons. Vous n'avez même pas besoin de filets. Vous n'avez pas besoin de filets dans le domaine spirituel, absolument d'aucun."

Dans le royaume spirituel, il y a un mode de vie entièrement différent, un mode de vie qui est représenté par des promesses telles que :

"...L'œil n'a pas vu, I ‘oreille n'a pas entendu et aucun homme n'a jamais imagine tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui I ‘aiment." (I Co.2 : 9)

"J'ai à manger une nourriture que vous ne connaissez pas." (Jean 4 : 32)

"Compte sur l’Éternel et fais le bien, pour demeurer dans le pays en sécurité, et il comblera les désirs de ton cœur." (Ps. 37 : 3)

"Si un homme a soif, qu'il vienne a moi et boive." (Jn 7:37)

Le monde nous donne la santé et la richesse, la renommée et la fortune, mais "Ma paix" n'est pas quelque chose que le monde puisse donner. Jésus ne nous a pas dit quelle était la nature de cette paix, car dire cela à un être humain n'aurait pas de sens. Les choses de Dieu sont folie pour l'homme. Quand l'homme n'est plus un homme naturel, Dieu révèle ce qu'Il a : une nourriture que le monde ne connait pas. C'est une différente sorte de nourriture, une différente sorte de vin et d'eau, une différente sorte de pain. En tant qu'êtres humains, nous ne pouvons comprendre cette nourriture, cette eau ou ce pain. Mais, en tant qu'êtres spirituels, nous savons ce qu'est cette nourriture spirituelle. Il est inutile de dire à quelqu'un qui a une conscience spirituelle ce qu'il va trouver dans un mode de vie spirituel : Il connait déjà la nature du Christ dans sa vie. Mais l'homme dont le souffle est dans les narines ne peut comprendre la nature de la vie vécue spirituellement.

Souvent, des personnes nous posent la question : "Que trouvez-vous pour remplacer les choses que vous avez abandonnées ? Que trouvez-vous dans la vie spirituelle ?" Nous ne pouvons répondre à ces questions, parce que les choses de Dieu sont folie pour l'homme. En réalité, nous n'avons rien abandonné. Il est vrai que nous n'avons plus la forme extérieure : L'ombre a été remplacée par la substance, et nous avons maintenant la grâce intérieure.

La prochaine fois que vous prierez, regardez si la forme de votre prière ou méditation n'a pas changé. Quelle que soit la forme qu'elle avait jusqu'à présent, elle doit dorénavant changer, pour !'unique raison qu'à partir de maintenant, vous
ne rechercherez plus les choses que vous cherchiez auparavant. Jusqu'à présent, quand vous fermiez les yeux, vous aviez à
l'esprit un désir de santé, d'harmonie, de plénitude ; il y avait
la recherche de quelque forme matérielle de bien, et l'esprit était donc maintenu occupé, essayant de formuler la prière ou
le traitement justes. Mais maintenant il n'importe pas de
découvrir une méthode de prière ou de traitement qui vous fournisse la santé ou l'approvisionnement, une maison ou de la compagnie. Maintenant, la prière ou le traitement doit avoir une forme qui mènera a la réalisation de Dieu, à la réalisation de la Présence divine, du Pouvoir divin, de la grâce divine.

Observez la différence en fermant maintenant les yeux. Vous découvrirez que l'esprit ne sera plus turbulent, une fois que vous aurez appris à vous asseoir en disant : "Je n'ai rien, au moins, pour quoi prier, rien pour quoi aller à Dieu. Je n'ai besoin d'aucune forme de prière ou de traitement, car il n'y a rien que j'espère obtenir de cette prière ou de ce traitement. Je peux m'asseoir ici en paix car je ne recherche rien, ne désire rien et ne fais pas ceci pour quelque chose. Je ne recherche rien pour moi-même, pour mes patients, pour mes étudiants ou pour ma famille. Je confie le gouvernement de cet univers à Dieu, et je n'ai pas à Lui dire quoi que ce soit, ou à avoir de bonnes pensées. Je n'ai pas à obtenir de message de Dieu, ni à avoir une vision. Je ne veux rien ; je vais donc simplement m'asseoir ici et demeurer en paix, me reposer en Lui et être tranquille."

Lorsque vous vous mettez en prière avec cette compréhension, vous découvrirez que vous pourrez vous asseoir en méditation, sans mot ni pensée, et parvenir a ce "déclic".

Nous n'avons pas besoin de désirer quoi que ce soit. Nous n'avons pas besoin de prier pour quoi que ce soit, ou de rechercher quoi que ce soit. Nous n'avons aucun besoin de prier pour une personne, un lieu, une chose, une circonstance ou une condition. Tout est à la garde de Dieu, et bien gardé. Nous mourons chaque jour à notre identité humaine, et il n'est pas utile de l'encombrer d'un surplus de choses terrestres qui ne nous rendront cette "mort" que plus difficile. Tout ce que nous faisons maintenant est de nous reposer et, par la grâce divine, nous nous trouverons à chaque seconde en possession de toute la sagesse spirituelle.

"Ni par la puissance, ni par la force, mais par Mon Esprit, dit le Seigneur" (Zach. 4 : 6). Or, que faisons-nous quand nous fermons les yeux, pour demander et affirmer ? Nous essayons de nous ajouter à nous-mêmes un surcroit de bonnes conditions humaines. Dorénavant, nous n'avons pas à chercher une seule de ces choses. Dorénavant, nous allons à Dieu pour la grâce spirituelle, pour la bénédiction, pour la prise de conscience spirituelle, pour nous réjouir dans l'Esprit, pour les richesses de !'Esprit, pour le Consolateur divin : Le Christ. C'est la fonction du Christ d'être notre fournisseur, et ce Christ fonctionne à Son propre niveau.

Pourquoi prier pour le genre de pain dont nous n'avons pas besoin, et pour la nourriture dont nous n'avons aucune utilité ? Nous avons le Christ, le Consolateur, qui est venu pour être notre nourriture ; pas pour nous donner de la nourriture, mais pour être la nourriture, le vin, l'eau, le pain, la résurrection et la vie. Avons-nous besoin de quelque chose d'autre que du Christ ? Désirons-nous quelque chose de plus que la grâce ? Désirons-nous quelque chose de plus que la conscience spirituelle ? C'est justement ce que nous avons fait jusqu'ici : Souhaiter que le Christ nous donne du pain, alors que le Christ est le pain ; prier le Christ de nous donner de la nourriture, alors que le Christ est la nourriture. Le Christ n'envoie pas la nourriture à l'un, le vin à l'autre, et l'eau à un troisième. La venue du Christ est le vin, la nourriture, l'eau et le pain. Est-ce clair ?

Il n'existe pas une démonstration de ceci et une démonstration de cela. Il n'y a qu'une seule démonstration : La réalisation du Christ. Puis, lorsque vient le moment où la nourriture est nécessaire, il y a de la nourriture ; lorsque vient le moment où du lait est nécessaire, le lait apparait ; lorsque vient le moment où le vin est nécessaire, le vin est là. Dans chaque cas, le Christ est réalisé comme étant omniprésent, et le Christ réalisé est notre seul besoin.

Nous ne devons jamais plus rechercher le pain, la nourriture, le vin, l'eau ou la vérité. Cherchez la réalisation du Christ, et laissez le Christ être pour nous ce que Sa fonction est réellement. Le Christ est le Consolateur. Prierons-nous le Christ pour le Consolateur ? Le Christ est le Consolateur. Il n'y a pas le Christ et ; il n'y a pas Dieu et. Quand nous recherchons Dieu pour quelque chose, nous bâtissons un univers faux, un univers qui n'a pas d'existence. Quand nous recherchons la santé et l'approvisionnement, nous recherchons mal. Le Christ est la santé, l'approvisionnement, la jeunesse, la voie, la vérité et la vie.

Ne mettons pas de limite à la capacité de Dieu de Se révéler. La capacité de Dieu est infinie. Nous la limitons par notre degré actuel de réceptivité, mais en réalité il n'y a pas de limite à la capacité de Dieu à Se révéler. Toutes nos prières doivent maintenant avoir pour objectif la réalisation du Christ. En ayant le Christ, nous avons la nourriture, le vin, l'eau, le pain, la vie éternelle, la voie, la vérité et la vie.

A Travers La Rédaction

Pendant que j'écris cette Lettre, des étudiants commencent à arriver des États-Unis et du Canada pour le travail de
"classe" du mois d'aout. La semaine prochaine, l'Australie,
1'Angleterre et l'Amérique du Sud seront représentées ici aussi. C'est inspirant de penser qu'il y a une centaine d'étudiants,
chacun assez sérieux pour être prêt à dépenser au moins i000
dollars - et certains beaucoup plus que cela - afin de venir à Hawaï pour ces séminaires de La Voie Infinie. Cela ne peut
être que le fruit d'une harmonie et d'une paix intérieure plus grandes chez l’étudiant. C'est un témoignage de ce qui peut être atteint par l’étude et la pratique sérieuses de La Voie Infinie.

L'exemple d'étudiants venant de tous les coins du monde pour assister à ces classes devrait inspirer à tous nos autres étudiants plus de sérieux dans leur étude et leurs méditations. Il n'y a sur ce sujet qu'une seule loi spirituelle : "A celui qui a, il sera donné" (Marc 4 : 25). Il est impossible de donner davantage de guérison ou d'autres formes d'harmonie que celles que l’étudiant peut lui-même laisser s'écouler.

Cela nous ramène a l’éternelle question : Pourquoi certains individus reçoivent-ils une guérison rapide et complète, le confort, la paix et l'approvisionnement, tandis que d'autres reçoivent ces fruits de l'Esprit, mais lentement, et d'autres pas du tout ? Je doute que quelqu'un ait une réponse satisfaisante à cette question. J'ai parfois senti que la lenteur de la guérison - ou l’absence de guérison - pourrait être due en partie au fait que les étudiants ou les patients ne comprennent pas les principes de guérison, et ne peuvent par conséquent ajuster leur conscience à l'expérience spirituelle. Cela n'est pas entièrement la faute de l’étudiant. Il est vrai que si un étudiant se consacrait vraiment aux écrits de La Voie Infinie, une conscience de guérison suffisante se développerait pour lui permettre d'être guéri de n'importe quoi, et même de commencer à faire lui-même un certain travail de guérison. Mais en général, les étudiants ne sont pas assez engagés dans cette étude pour se consacrer eux-mêmes à un tel travail.

Nos Lettres de Juin, Juillet et Aout 1957 * ont été écrites pour aider les étudiants à saisir plus rapidement les principes de guérison de La Voie Infinie, et amener ainsi la conscience à accepter et à faire l'expérience de la guérison, et même pratiquer un peu le travail de guérison. Quelques mois d'étude et de pratiques vraiment diligentes de ces trois Lettres pourraient produire des miracles dans l'expérience des étudiants. Je serai intéressé d'entendre parler de l'effet de ces Lettres sur la vie de nos étudiants. Ils peuvent aussi s'aider du livre qui réunit les Lettres de La Voie Infinie de 1954, 1955 et 1956. Ces Lettres sont des maillons dans la chaine de notre relation étudiant-instructeur.

Néanmoins, seuls ceux qui auront consacré des heures
d'étude aux Lettres précédentes seront à même de saisir cette Lettre de Septembre, et d'en avoir une certaine compréhension. Vous y trouverez un avant-gout de ce qui vous attend dans l'expérience mystique qui est l'objectif de La Voie Infinie.

Lettres qui sont traduites cette année 1989.

Vivre La Voie Infinie, c'est contempler Dieu et les voies de l'Esprit, et entrer - par la méditation - en communion réelle
avec Dieu. La capacité de communion avec Dieu est le grand
pas nécessaire pour parvenir a notre but : L'union consciente avec Dieu. C'est seulement en communiant avec Dieu et en atteignant l’union consciente que nous nous élevons au-dessus
de toutes les formes de guérison, dans une vie permanente de l'Esprit, ou il n'y a ni bien ni mal, ni santé ni maladie, mais seulement l'expérience de la vie éternelle.

Étudiants, souvenez-vous s'il-vous-plait que nous ne sommes que des enfants en Christ. Soyons patients les uns avec les autres, et toujours secourables. Que personne d'entre nous ne
prétende avoir réalisé le Christ dans sa plénitude mais,
sachant que cela a été fait et peut l'être, consacrons-nous à y parvenir. Ne nous contentons pas d'avoir une santé ou un approvisionnement suffisants ; ce ne sont là que des pas menant a la grande réalisation. Nous sommes des compagnons et des aides les uns pour les autres sur le chemin. Nous accueillons ceux qui sont sur la voie de la réalisation-Dieu, pour qu'ils s'unissent a nous en prière et communion, quelle que soit leur voie particulière. Nous ne recherchons ni adhésions ni disciples. Nous ne cherchons qu’à partager la Lumière avec tous ceux qui la désirent.

Il faut que vous compreniez à fond les principes de guérison de La Voie Infinie, afin de pouvoir être rapidement guéris de toutes les discordes humaines. Connaissez à fond les principes, pour pouvoir les expliquer aux chercheurs, et être un instrument de guérison pour ceux qui la recherchent.

Des périodes de prière compréhensive sont nécessaires pour soutenir le travail de La Voie Infinie autour du monde et autour du cadran et, qui plus est, pour donner la main aux amis qui font ce travail de par le monde.

Si vous aimez beaucoup La Voie Infinie, Dieu vous fera savoir ce qui est exigé de vous pour faire avancer la transmission de la Parole a la conscience humaine.

Extrait d'une cassette de Virginia Stephenson : Seminaire d'Asilomar 1988, "Prendre Une Autre Rue" (suite)

"... surtout les adultes qui prennent "une autre rue", car ils savent que leur force est dans le Seigneur, pas dans le sommeil. Ce n’est pas le sommeil qui donne le repos ; il m 'est arrivé de me réveiller fatiguée d'avoir trop dormi.

Vous ne devez donc pas tomber dans ce trou. Qu'il y ait du bruit ou pas, peu importe. Joël disait que nous devrions pouvoir méditer dans une usine de chaudières. Vous pouvez vous détourner du bruit, en focalisant votre attention. Si vous écoutez le bruit, vous nourrissez le problème ; tandis que si vous vous tournez vers l’intérieur pour écouter la tranquillité au-dedans, vous vous nourrissez du royaume de Dieu. Il suffit de centrer votre conscience. Mais le premier pas à faire est de retirer tout pouvoir à l'insomnie, en cessant de croire qu'elle est mauvaise et que dormir beaucoup est bon. Beaucoup de sommeil n'est ni bon ni mauvais ; peu de sommeil n'est ni bon ni mauvais. Quand vous ferez la transition hors du sens
matériel d'existence, vous serez bien éveillé en permanence ; vous ne dormirez jamais. Dieu ne dort ou ne sommeille jamais. La Conscience ne dort ou ne sommeille jamais ; elle prend soin de votre digestion, de votre assimilation et de vos battements cardiaques. Car Dieu ne dort jamais. La Conscience est omniactive et omniprésente, et son activité se poursuit que vous soyez éveillé ou endormi.

Vous devez donc prendre une autre rue, qui consiste en une vision différente, une vision qui a retiré tout pouvoir au problème. Cela doit être fait consciemment. Il faut consciemment réaliser que le manque de sommeil n'est pas pouvoir et ne peut pas vous affaiblir, et que beaucoup de sommeil n'est pas pouvoir et ne peut pas vous fortifier. Il faut réaliser qu'il n'y a aucun pouvoir dans une forme ou un effet quelconques, aucun pouvoir de bien ou de mal. Vous prendrez alors une autre rue ; vous ne tomberez pas dans le piège, le trou. Vous devez surtout réaliser que vous avez la domination. Dans cette petite autobiographie, il est dit "Ce n'est pas de ma faute". C'est la le stade psychotique où vous blâmez n'importe qui d'autre pour n'importe quoi. Nous avons la domination. Dieu nous a donné la domination au commencement. Il est vrai que les forces de ce monde qui agissent sur nous ne sont pas personnelles ; elles sont impersonnelles. Mais vous avez le pouvoir de rejeter tout ce dont vous ne voulez pas dans votre expérience. Vous pouvez dire consciemment : Arrière, Satan, ceci ne fait pas partie de mon expérience. En rappelant Satan, vous avez impersonnalisé ce que vous pourriez appeler apparence, ou autre chose. Cela est impersonnel, mais c'est de notre faute si nous l'acceptons. Nous avons la domination pour dire : Arrière, Satan, et rejeter un concept ou une apparence, pour n'accepter que la perfection de l'être. Nous avons tous ce pouvoir. Nous avons le pouvoir infini d'être tels que Dieu nous a faits. C'est une question d'acceptation ; nous n'avons pas besoin de faire d'efforts pour cela. Acceptez seulement le fait que Dieu nous a faits à Son image et à Sa ressemblance. C'est pourquoi Il nous a faits spirituel et parfaits et nous a donné le pouvoir. Quand je dis que vous êtes spirituel et parfait, je parle de votre véritable identité. Vous devez vous éveiller a cette
identité." (a suivre)
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