Hibiscus l'Enchanteur
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 Chapitre 2

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Mili
Admin
Mili


Date d'inscription : 18/11/2011

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MessageSujet: Chapitre 2   Chapitre 2 EmptySam 16 Déc - 11:26

Chapitre 2

Comme convenu à 6 heures le lendemain Ilona sonna chez ses amis, c’est Léo qui lui ouvrit en feignant la surprise.
- C’est toi Ilona ? Tu t’es trompée de jour c’est seulement demain que nous partons !
Mais sans lui laisser le temps de réagir, Lizzy par derrière lui cria,
- Entre Ilona n’écoute pas Léo, il te fait marcher, tu devrais le connaitre maintenant. Tu as déjeuné ?
- Oui il y a longtemps que je suis levée et j’ai déjà mangé, merci !
- Alors va voir à la cuisine il y a une petite surprise pour toi.
Attablé devant un bol de chocolat, un pot de confiture aux fraises (sa préférée) du beurre et des brioches, Grégoire petit blondinet avec un grand sourire l’attendait.
- Salut tu ne t’attendais pas à me trouver là hein ? C’est madame Renard qui a demandé la permission à mes parents hier soir, tu parles si j’étais content, du coup je suis arrivé en avance de peur de rater le départ !
- Oh mais c’est formidable je n’en reviens pas, youpi !
- Mais, Grégoire, si tu m’appelles encore madame Renard je ne te parlerais plus, moi c’est Lizzy compris Monsieur Grégoire ? En souriant.
- D’accord Lizzy répondit-il en lui rendant son sourire.
- Alors quand Lizzy sera prête nous pourrons y aller. Dit Léo, avec un petit clin d’œil et en chantonnant ajouta : Aujourd’hui peut être ou alors demain…….!
Le temps était idéal, il ne pleuvait pas et ne faisait pas froid en ce samedi de fin septembre. Il n’y avait qu’un peu de vent. Après quelques petites routes de campagne ils attrapèrent l’autoroute en direction de la Belgique qu’ils appréciaient non seulement pour ses paysages où subsistaient encore quelques vestiges de temps plus anciens dont les beffrois et leurs sonneurs de cloches mais surtout pour l’extrême sympathie et gentillesse de ses habitants. Puis la Hollande avec ses moulins et magnifiques tulipes sans oublier ses fromages tant appréciés. Mais le tourisme serait pour une autre fois. Après plus de 9 heures de route ils arrivèrent au Haras où les attendait Hilda Derksen la propriétaire.
- Bonjour, vous avez fait un bon voyage tout c’est bien passé ? Je vois que vous avez amené de l’aide en voyant les enfants descendre du van.
- Oui, c’était très agréable lui répondit Lizzy et comme nous sommes déjà venus quand nous vous avons acheté Lothar nous connaissons un peu le chemin.
- Oui parfaitement, je m’en souviens. Et comment va-t-il ce cher Lothar ?
- Très bien lui dit Léo mais comme je vous l’ai dit au téléphone il commence à prendre de l’âge et nous aurions voulu lui trouver un compagnon ou une compagne pour qu’il se sente moins seul.
- Bien que je n’aie plus beaucoup de choix, nous devrions vous trouver ce qu’il vous faut. Mais rentrez nous allons voir cela.
A ce moment un homme grand d’une trentaine d’années, élégant et souriant arriva et les salua.
- Je vous présente mon frère Kennett De Jong, il va justement travailler son cheval, pour le championnat d’Europe de dressage, dans le manège.
Puis se baissant à hauteur des enfants avec un grand sourire, il leur proposa de l’accompagner.
- Nous pouvons ? demandèrent-ils à Lizzy.
- Bien sûr !
Kennett les précéda d’un pas rapide et les amena aux écuries pour préparer son cheval.
- Votre époux n’est pas là ? demanda imprudemment Léo ?
- Oh non, vous savez il y a eu beaucoup de changements. Mon mari nous a quittés il y a deux mois. C’est pour cela que nous vendons les chevaux d’élevage pour transformer l’exploitation en centre d’entrainement de chevaux pour les concours de dressage sous la direction de mon frère.
- Désolé je ne savais pas. Je me souviens d’un homme solide et si courtois.
- Oui il y a 4 ans maintenant il a eu un grave accident. C’était un excellent cavalier qui aimait beaucoup galoper ses chevaux en pleine liberté dans des grands espaces et nous supposons que le cheval a trébuché.
Avant de s’évanouir et de rester dans le coma pendant des semaines, il a vu que le cheval était très sérieusement blessé. Mon époux avait de nombreuses fractures et ne s’en est jamais vraiment remis. Nous n’avons jamais compris en allant chercher le cheval, après bien des recherches, que celui-ci était en parfait état. Mon mari avait une passion pour la Puskas où il se rendait souvent, faisant connaissance avec des personnes qu’il appréciait beaucoup et qu’il allait voir dès qu’il le pouvait en particulier une petite fille qui l’a profondément impressionné.
A ces mots Léo se tourna vers Lizzy et lu dans ses yeux qu’elle avait comprit également. Léo prit la parole.
- Ecoutez madame Derksen.
- Hilda s’il vous plait.
- Hilda, ce que j’ai à vous dire est tout simplement inimaginable. Nous savons ce qui c’est passé.
Et il lui raconta ce que Stanislas lui avait révélé : l’accident et surtout le rôle incroyable d’Ilona qui a permis de retrouver son mari et aussi pour la guérison de l’étalon. Devant de telles révélations, Hilda bouleversée, mit ses mains sur les yeux et s’exclama à plusieurs reprises.
- It is net mooglik !!! (Ce n’est pas possible.)
- Et vous ne savez pas tout encore. Parce que la petite fille, Ilona, qui à permis de retrouver votre mari et qui a soigné votre cheval est ici, c’est elle qui nous accompagne.
- Mais je croyais que c’était vos enfants.
- Non ce sont les enfants de nos voisins et amis que nous aimons beaucoup et nous les avons invités à nous accompagner.
A ces paroles Hilda n’y tint plus, elle s’excusa et demanda à Lizzy et Léo de l’accompagner et se précipita vers le manège où elle prit Ilona dans ses bras laissant éclater toute son émotion. Devant un Grégoire médusé et son frère qui ne comprenaient pas non-plus ce qui se passait, en gardant la petite main de la fillette étonnée, dans la sienne, elle raconta toute cette histoire à Kennett, qui dit lui aussi.
- It net mooglik !
Hilda s’adressa ensuite à Ilona.
- Tu sais mon mari, Jan, m’a souvent parlé de toi chaque fois qu’il revenait de Hongrie. Je suis très contente de te rencontrer.
- Monsieur Jan est votre mari ? Il m’a déjà beaucoup parlé de vous aussi. Je crois qu’il est partit maintenant et mon ami Kejsare aussi !
- Comment le sais-tu ?
- Je le sais parce que, il y a deux mois, pendant que je me promenais en jouant de la flute dans les près, il est venu, monté sur Kejsare pour me dire au revoir et qu’il partait pour des plaines encore bien plus vastes que la Puskas, qu’il était heureux de connaitre maintenant la totale liberté, et ils sont partis tous les deux à une grande vitesse dans un rayon du soleil. Il est venu vous voir aussi mais à cause de votre chagrin vous ne l’avez pas vu ce jour là. Il reviendra et si vous êtes vraiment heureuse et en paix alors vous pourrez le voir et lui parler.
- It net mooglik ! Dirent en cœur Hilda et Kennett.
Ils se dirigèrent ensuite vers les pâturages, pendant que Kennett alla rentrer son cheval à l’écurie, pour choisir la compagne ou le compagnon de Lothar et reprendre leurs esprits, Hilda tenant toujours précieusement la main d’Ilona dans la sienne comme un trésor inestimable. Puis en désignant deux juments qui venaient à leur rencontre tranquillement dans leur robe noire scintillante, Hilda dit :
- Voila Althéa et Godlik ce sont les deux dernières poulinières qu’il me reste mais se ne sont pas les plus mauvaises, je pense que l’une comme l’autre donnera satisfaction à celui qui les achètera. Godlik est, comme vous pouvez le constater, plus fière et parfois un peu capricieuse mais pas méchante. Quand à Althéa elle est plus indépendante.
Léo se tourna vers Ilona et lui demanda son avis.
- J’aime beaucoup Althéa.
- Et toi Grégoire ?
- Moi ? tout étonné qu’on lui demande son avis, j’aime beaucoup Althéa aussi elle a un regard si doux et franc.
Celle-ci ayant apparemment compris vint se placer face aux enfants et se laissa caresser le chanfrein.
Léo se tourna alors vers Lizzy :
- Qu’est-ce que tu en penses ?
- Je crois aussi qu’il n’y a pas à hésiter, d’autant plus que l’Althéa est l’autre nom de …..l’Hibiscus.
Et se tournant cette fois-ci vers Hilda il lui annonça ;
- Si vous le voulez bien nous aimerions bien prendre Althéa.
- Oui avec une grande joie. Je ne vous l’ai pas dit avant, mais Althéa, en plus, est pleine de ….. Kejsare ce sera le dernier produit de ce magnifique étalon puisque …… C’est un excellent choix vous ne le regretterez pas, ça me fait très plaisir car je sais qu’elle sera bien comprise et choyée.
Dans le pré attenant à celui d’Althéa se tenait un beau poney à la robe pourpre sous un rayon de soleil, qui fit tout de suite l’admiration des deux enfants Il vint à leur rencontre dès qu’il les aperçu avec un petit hennissement d’appel à l’adresse de ses nouveaux amis, déjà conquis, se mettant contre la barrière pour y accueillir les nombreuses caresses si désirées avec des compliments spontanés et une petite lueur d’amour dans les yeux. Hilda leur expliqua alors :
- Nous avions acheté Cicéron pour tenir compagnie à Kejsare quand il revenait de ses expéditions dans la Puskas. Ils s’entendaient parfaitement, tellement il est gentil. Mais depuis la disparition de Kejsare il déprime. Il va falloir que je trouve une solution !
Puis Hilda prit une longe sur la barrière l’attacha au licol d’Althéa et la fit sortir du pré, amenant la « Perle Noire » directement aux écuries où elle la confia à un lad pour la brosser, pendant qu’elle prenait un petit picotin, avant de l’embarquer dans le van.
Dans le dernier box au fond de l’écurie se trouvait un beau cheval qui tranquillement mangeait son foin. Léo demanda comme poussé par un élan incontrôlable qui il était.
- Oh ! c’est le dernier frère de Kejsare, Apollon. Sa mère est morte en le mettant au monde et nous l’avons nourri au biberon. Il est très gentil et très doux mais je dois avouer que je ne sais pas quoi en faire parce qu’il « corne » et dès que je l’annonce aux clients ils prennent peur et le refusent.
- Je sais dit Léo mais le cornage n’est gênant que si on pousse le cheval à faire des efforts alors on entend une très forte respiration comme si le cheval s’étouffe mais sinon il n’y a pas de problème. Puis soudainement n’y tenant plus Léo lui annonça : Si vous êtes d’accord je vous l’achète car il me plait beaucoup, je crois même que c’est pour lui que je suis là. Avec nous il ne risque pas de faire trop d’efforts car je déteste les faire courir vite. Maintenant je préfère aller au pas ou au tout petit trot pour mieux savourer le lien qui m’unit au cheval et avec tout l’environnement, il serait un parfait compagnon pour Lothar. Nous n’avions pas prévus d’acheter deux chevaux mais si vous voulez bien nous le céder se serait une grande faveur pour moi, il me plait comme jamais un cheval ne m’avait plu auparavant. Je le trouve incroyablement beau et dans son regard j’y ai vu une lueur indéfinissable comme si mon âme se reflétait dans un miroir entourée d’une éblouissante clarté infinie. Puis se tournant vers Lizzy : Désolé je sais que c’est beaucoup mais celui là je ne peux expliquer pourquoi mais il fallait absolument que je le prenne avec nous.
- Tu sais bien que je comprends, tu as bien fait, il faut toujours suivre ses intuitions. D’ailleurs quand j’ai croisé ton regard étonnamment lumineux lorsque tu l’as regardé, si tu ne l’avais pas pris c’est moi qui l’aurais acheté. Un baiser vint exprimer toute la reconnaissance que Léo ne pouvait formuler par des mots.
- Comment pourrai-je vous le refuser après cela ? dit Hilda.
Pendant qu’ils allèrent au bureau pour remplir les formalités. Léo voulu rester encore quelques instants seul avec le magnifique cheval noir, il le caressa tendrement et une conversation silencieuse s’établit entre eux où les deux cœurs se rejoignirent dans une paix, une émotion et un sentiment inexplicable mais si puissant que toute l’écurie sembla envahie d’une douce lueur bleue.
Puis Kennett les rejoignit déclarant que le lad avait fini de nettoyer Althéa et il l’avait placée dans le van dans lequel elle était montée toute seule, visiblement impatiente de rejoindre Lothar dit il avec un grand sourire.
- Et surtout n’oubliez pas mon ami Apollon dit Léo encore bouleversé et étonné de sa réaction.
- Hé bien maintenant, après toutes ces émotions, nous pourrions aller prendre une petite collation.
En arrivant dans la salle à manger ils firent la connaissance d’ Hanna, la nièce de Hilda et Kennett et de son frère Peter, qui vivaient ici depuis la mort de leurs parents dans un accident de la circulation dû au verglas, ils se ressemblaient physiquement beaucoup avec leurs grands yeux bleus et les cheveux blonds dorés mais ce qui était le plus étonnant c’était l’expression de maturité dans leur regard pour des enfants du même âge qu’ Ilona et Grégoire, certainement due aux épreuves qu’ils avaient traversées, Ils avaient préparé une table avec de belles et bonnes pâtisseries de Hollande dont le traditionnel tompoes sorte de millefeuilles avec de la crème fouettée dessus, servies avec du thé, du café ou du chocolat auxquels les enfants et les adultes aussi firent largement honneur. Grégoire qui était resté sans voix jusque là ne put résister à lancer un « Hoooo » gourmand en écarquillant ses grands yeux verts visiblement impressionné par les pâtisseries et ….. le charme d’Hanna, ce qui fit rire avec tendresse l’assemblée.
Avant le départ en leur serrant la main et en embrassant les enfants, Hilda et Kennett promirent de venir et s’adressant à Grégoire lui confièrent qu’Hanna serait très heureuse de les accompagner ainsi que Peter bien sûr avec un clin d’œil en direction d’Ilona, depuis longtemps ils souhaiteraient aller en France pour leurs études comme l’avaient fait leurs parents avant eux, dès qu’ils le pourront, après les championnats. Hilda dit encore à Ilona « Nous avons encore beaucoup de choses à nous dire »
Le chemin du retour s’effectua dans les meilleures conditions possibles. Lizzy et Léo se relayant pour conduire, ne s’arrêtant que quatre fois pour se dégourdir un peu les jambes dans des aires de repos sur l’autoroute, désirant rentrer au plus vite pour que la douce Althéa et son beau compagnon puissent rejoindre leur box et se restaurer. A chaque arrêt ils vérifièrent qu’ils allaient bien et en profitèrent pour les désaltérer. La journée ayant été longue et chargée d’émotions les enfants commençaient à somnoler doucement mais n’en oubliaient pas pour autant de faire largement honneur aux sandwichs et autres friandises que Lizzy leur avait préparés.
- Mais alors tu es une magicienne ? demanda Grégoire intrigué à Ilona. Une question qu’il avait contenue jusque là avec de grands efforts mais n’y tenant plus il la lança de toute sa curiosité.
- Ben non évidemment !
- Alors comment tu as fait pour savoir où était le cavalier, ramener son cheval et le guérir ?
- Ben, je ne sais pas moi ! Ce sont des petites choses que j’ai fais naturellement que m’ont apprises mes parents et Anton, surtout ne va pas dire que je suis une magicienne sinon …
- Bon d’accord, calme-toi mais tu m’apprendras, alors ? Je ne dirai rien bien sûr, je suis ton ami et jamais je ne voudrais te faire des ennuis tu le sais bien. Et qui est Anton ?
- Oh là c’est une longue histoire que je te raconterai plus tard pour le reste nous verrons, et toi est-ce que je te demande si tu apprécies Hanna ? répondit-elle en avalant un énième sandwich imitée en cela par un Grégoire soulagé plein d’espoir et légèrement rosissant, qui répliqua malicieusement remarque que je ne te demande pas si tu trouves Peter disons …. sympathique.
Depuis le départ les enfants avaient l’esprit ailleurs, un peu mélancolique, ce dont s’aperçurent Lizzy et Léo.
- Qu’est-ce qui vous préoccupe ainsi ? Leur demandèrent-ils.
- C’est Cicéron, nous avons de la peine pour lui, dirent-ils ensemble.
- Ne vous en faites pas Hilda, c’est certain, va vite trouver une solution, dit Lizzy approuvée par Léo.
En arrivant dans le village, ils allèrent d’abord à l’écurie malgré la fatigue Ilona et Grégoire demandèrent à venir assister à l’installation d’Althéa et d’Apollon dans leur nouvelle demeure.
Une fois débarqués ils conduisirent Althéa et Apollon à leurs box en les présentant au passage à Lothar et Orion, qui avait passé la journée avec lui, ce qu’ils apprécièrent visiblement tous les quatre, Lothar jeta un petit clin d’œil à Ilona marquant ainsi sa satisfaction. Une fois introduits dans leurs larges box confortables Althéa et Apollon se délassèrent en s’étirant et se roulant dans l’épaisse couche de paille. Léo leurs passa un bon coup de brosse et de torchon. C’est alors qu’Ilona sortit de son petit sac qu’elle avait toujours avec elle, sa flute et en joua et Grégoire chantonna doucement pendant quelques minutes ce que la douce Althéa et le bel Apollon apprécièrent vivement ainsi que Lothar et aussi Lizzy, Léo et Orion. Au dehors quelques étoiles s’inclinèrent pour mieux apprécier ce magnifique instant de grâce magique. Puis Léo reconduisit Ilona et Grégoire disant à leurs parents la joie que tout le monde avait eue par leur présence.


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