Hibiscus l'Enchanteur
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 Chapitre 10

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Mili
Admin
Mili


Date d'inscription : 18/11/2011

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MessageSujet: Chapitre 10   Chapitre 10 EmptySam 16 Déc - 11:37

Chapitre 10

Peter et Hanna ayant été si impressionnés par la merveilleuse Yerna, ne parlèrent plus que de cette si extraordinaire rencontre et allèrent voir Elfie pour en savoir davantage.
- Elfie, pourrais-tu nous parler de Yerna et du tunnel ?
- Oui bien sûr mais vous savez c’est assez récent pour moi aussi. C’est vrai que je vis le jour au mont Ben Bulben comme me l’ont raconté Lizzy et Léo et plus tard Valérie que l’on a longtemps considérée comme ma véritable maman mais cela pourrait être aussi bien Lizzy qui m’a élevée. Bien que cela puisse sembler incroyable, j’ai appris plus tard que nous avons tous les mêmes parents et que ça dépasse de beaucoup la façon de voir des « Humains » qui est beaucoup trop limitée et bornée et certains ne supporteraient pas de connaitre cette vérité qui au fond est très simple et en même temps très complexe. Un jour en présence de Lizzy et Léo, Valérie est venue pour me révéler ma véritable parenté ensuite elle m’a présenté notre Amie Yerna qui est une admirable Enseignante très respectée et écoutée du monde Véritable.
- Et le tunnel ?
- Je me souviens encore de la première fois que Yerna m’y a emmenée. C’était fabuleux, c’est comme une grande et extraordinaire lumière verte dans laquelle nous pouvons voyager dans tout l’Univers et cela sans bouger, sans changer de lieu puisque tout est en nous, ainsi j’ai pu visiter des royaumes disparus à des époques différentes. Bien évidemment vous ne devez pas en parler, si je l’ai fait avec vous c’est parce que Yerna m’en a donné la permission car elle savait que vous m’en parleriez.
- Et nous pourrons bientôt revoir Yerna ?
- Dès qu’elle jugera le moment venu.
Les liens entres les enfants se resserrèrent davantage au fil des jours et il devenait de plus en plus difficile à Hanna et Peter de ne pas parler à leurs amis, Ilona et Grégoire, du tunnel et de Yerna, celle-ci apparue aux quatre enfants en même temps pendant qu’ils se trouvaient dans la bibliothèque de la Tour écoutant Peter leur narrer les aventures de Jonathan Livingston le Goéland pour la énième fois ce dont ils ne se lassaient pas surtout Ilona subjuguée par la chaude voix de Peter.
Les enfants ne furent nullement surpris par l’intrusion de Yerna, car elle était déjà apparue en rêve à plusieurs reprises à Ilona et Grégoire pour les préparer à cette rencontre, ce que ne savaient pas Hanna et Peter.
- Bonjour mes chers amis.
- Bonjour Yerna répondirent les enfants avec un grand sourire.
- Je suis bien contente de vous rencontrer tous ensemble. Pour commencer je vais vous emmener dans un lieu qui fera bien plaisir à Peter mais nous irons ensuite dans des endroits qui correspondent au goût et à l’envie de chacun. Les enfants se tinrent par la main et suivirent, en toute confiance Yerna dans le tunnel entourés par cette douce lumière verte et ce sentiment de bien-être qui les pénétrait dans chaque particule de leur corps. Le temps de la traversée ne dura que le temps d’une inspiration. Ils se retrouvèrent dans un endroit boisé aux suaves senteurs de miel et de cire, entouré de l’eau claire et calme d’un lac.
- Je reconnais cet endroit pour avoir fait des recherches. C’est le lac d’Innisfree déclara Peter avec une joie non dissimulée.
Un homme grand aux cheveux épais et longs style artiste avec détail amusant au vu de la situation, un grand nœud papillon, avec des gestes habiles et précis, il manipulait une ruche, d’un ton calme il accueillit les quatre enfants ;
- Bonjour mes chers amis, Yerna m’a prévenu de votre visite. Tous ne me connaissent pas alors je me présente je suis…
Et le coupant avec un grand sourire et une émotion chargée d’admiration Peter s’empressa d’ajouter : vous êtes Monsieur W B Yeats et je suis très heureux de vous connaitre.
- Moi aussi Peter mais je suis étonné qu’un jeune homme puisse s’intéresser à un vieux monsieur comme moi.
- Vous avez fait tellement pour défendre la cause de votre pays et écrit les plus beaux poèmes, votre œuvre est inoubliable, monsieur.
- C’est très gentil Peter mais les gens généralement oublient vite.
Pendant ce temps un très joli cheval Irish Cob sortit des fourrés il reprit :
- Je vous présente mon fidèle compagnon Oisin et je souhaiterais que toi Ilona accompagnée par Grégoire vous m’interprétiez comme vous savez si bien le faire lors de vos extraordinaires exhibitions au « Jardin des Méditations » dans lequel je me rends souvent, en compagnie de certains de mes amis dont Lady Augusta, un intermède musical. Oisin qui connait parfaitement Lothar, Apollon, Althéa et son petit Hibiscus de la Tour, ce cher Cicéron sans oublier Orion et Cléa en serait également enchanté.
- Mais alors vous nous connaissez tous, dit Ilona ?
- Oh oui ! Et comme mon frère Jack, qui est un grand peintre, certainement le plus grand peintre Irlandais de son époque, nous nous intéressons beaucoup aux œuvres de ton père Ilona et souvent nous allons suivre les progrès extraordinaires de la si douce et discrète Hanna dotée d’un superbe talent naturel de finesse et d’élégance. Ce qui eut pour effet de faire naitre un léger rougissement sur les joues de la charmante jeune fille suivi d’un timide : Merci.
- Ah ça oui ! Laissa échapper Grégoire de tout son cœur, un peu gêné par son enthousiasme révélant ses sentiments.
Puis Ilona sortit sa flûte et Grégoire commença à l’accompagner dans une fugue de Bach pendant qu’Oisin se dandinait et que les abeilles bourdonnantes dansaient un ballet plein de grâce tout autour d’eux.
- Je suis certain que mon ami Jean Sébastien en sera très heureux. C’était magnifique et j’espère que vous reviendrez car nous avons encore beaucoup de choses à nous dire. Mais j’aperçois Yerna qui vient vous chercher. A bientôt mes amis et merci de votre visite.
Les jours suivants les discutions allaient bon train, envisageant toutes les possibilités infinies que cette expérience, peu banale, fit naitre en eux.
- Et alors vous n’avez rien à nous raconter ? demanda subitement Lothar à Ilona et Grégoire qui faisaient son box.
- ????
- Comment vont mes ami William et Oisin par exemple. Avec un regard rieur.
- Mais comment sais-tu cela toi ?
- Vous croyez certainement que parce que nous ne disons rien nous ne pensons pas et n’avons pas de vie intérieure ? Vous les « Humains » généralement vous ne croyez que ce que vous voyez et entendez mais ainsi vous vous coupez de toutes les merveilles qui vous entourent, chaque brin d’herbe, chaque pierre vous parlent car la Présence Infinie est partout dans la plus petite particule de l’Univers et toutes vous parlent mais vous ne les entendez pas car vous êtes trop occupés à écouter vos pensées limitées qui font beaucoup trop de bruit. Ecoutez le silence il vous dit tout ce que vous avez besoin de savoir sans même le lui demander.
- Eh bien tu ne parles pas souvent mais quand tu t’y mets…
- C’est le privilège de l’expérience mon petit ! Il y a longtemps que j’essaie de vous parler, ainsi que tous nos amis, mais vous ne nous écoutez pas.

Claude avait eu la bonne idée d’inviter Anne à une promenade avec ce brave Lothar qu’elle appréciait énormément. Ce jour là, tenant Mozart dans ses bras, elle était en veine de confidences et narra à Claude ses années de bonheur avec son mari, quand ils faisaient des concerts puis la joie que leur procura la petite Capucine et la douleur infinie qui suivit sa disparition et celle de François survenue au moment où elle aurait eu le plus besoin de son soutien.
- Ensuite je vécu une trop longue période de désœuvrement où les affreux démons qui se repaissent de la misère humaine m’ont encerclée de toutes parts. Ne supportant pas la solitude dans ce vaste appartement vidé de tout ce qui faisait ma vie je sortais beaucoup pour oublier, comme l’on dit, mais on n’oublie jamais au contraire. La boisson de plus en plus alcoolisée, la drogue et toutes ses fréquentations, plus que douteuses, accentuaient le malaise. Jusqu’à ce que mon amie vienne me sortir de ce gouffre sans fin et me ramena chez elle. Dans la campagne éloignée de tout, les tentations furent plus faciles à supporter même si cela a été très dur au début. La suite vous la connaissez.
- Comme tout le monde je crois avoir eu moi aussi ma période noire et en plusieurs étapes. Je suis né dans le village voisin tout allait bien jusqu’au jour de la naissance de ma petite sœur qui est née handicapée. Ma mère mourut à l’accouchement, mon père qui était forgeron ne put pas le supporter et se mit à boire plus que de raison et je devins sa tête de turc lui avec qui j’avais auparavant une grande complicité se mit même à me frapper. Je devais élever seul ma petite sœur Caroline, que j’adorais, car il était bien incapable de le faire, rentrant dans des états pas possibles. A l’école je suis devenu un cancre révolté et à la moindre réflexion ou contrariété je me battais souvent avec hargne. Seul Léo pouvait me contenir au prix d’échanges de quelques coups violents qu’il encaissait avec courage. Mon père mourut soudainement. Caroline m’a toujours soutenu , elle était adorable avec un caractère très joyeux, ensemble nous écoutions beaucoup de musique et madame Claire, que vous avez connu, qui était en plus d’une très bonne institutrice une excellente pianiste me donna des leçons qui me donnèrent l’envie de devenir professeur de musique pour donner à d’autres un moyen de se retrouver ou simplement une joie saine de faire naitre du bonheur. Caroline était le centre de ma vie, Lizzy et Léo l’appréciaient beaucoup. « Aux Hibiscus » il y avait une petite maison pour loger le personnel du temps où il y en avait, Léo me proposa de venir l’habiter avec Caroline, nous l’avons complètement retapée Léo et moi. Cette époque marqua un véritable tournant dans ma vie, Caroline était heureuse et avec Lizzy et Léo nous écoutions beaucoup de musique. A cette époque après la disparition des parents de Lizzy, Valérie nous a rejoints et en plus elle s’entendait parfaitement avec Caroline qui pouvait se promener avec nous dans une voiture attelée à un brave poney. Il y eu aussi l’arrivée bénie d’Elfie qui nous apporta à tous un grand bonheur. Puis Léo me proposa de construire ensemble « La Tour aux Licornes » Ce fut une période très heureuse mais Caroline nous quitta et……..
Regardant Anne droit dans les yeux il ajouta : Et votre venue dans notre vie fait certainement partie de ce qui nous est arrivé de mieux. N’osant pas encore lui révéler le fond de sa pensée intime.
Anne posa sa main sur le bras de Claude et ils finirent la promenade sans un mot ponctuée par le martèlement lancinant et régulier des pas lourds de Lothar sur la route.
Un soir au sortir du tunnel, alors que tous étaient réunis dans la grande salle des répétitions, Yerna apparue précédant un « Homme » indescriptible car chacun le voyait différemment selon son état de conscience, suivi par Fidelma et Oryla. Tout de suite Lizzy et Léo vinrent le saluer avec tout le respect dû à son rang.
- Bonsoir mes chers amis je suis venu pour vous demander votre soutien.
- Tout ce que vous voudrez, Obéron.
- -Voila quand il y a quelque petites années de cela vous avez fait acte de courage en sauvant Merlino de cette bande de brutes sauvages et armés qui le maltraitait sadiquement avec une cruauté de pervers, vous n’avez pas hésité une seconde au péril de votre vie pour vous lancer sur eux avec une telle puissance venant de votre révolte que ces dégénérés abjectes se sont enfuis saisis par la peur. Bien sûr vous ne saviez pas que ce petit âne que vous avez patiemment soigné avec bienveillance n’était autre que ….. Moi-même. Evidemment j’aurais pu les anéantir mais je voulais en quelque sorte vous mettre à l’épreuve pour savoir jusqu’où vous pourriez aller. Ainsi quand nous avons eu la chance de trouver ce bébé dans son couffin abandonné dans la forêt, nous avons tout de suite pensé qu’il ne pourrait pas être mieux qu’avec vous. Et maintenant que nous voyons ce que vous en avez fait, je dois reconnaitre que notre choix était le meilleur pour Elfie.
- Mais les individus auxquels nous avons à faire aujourd’hui sont autrement plus dangereux, encore plus sournois et insidieux que ceux d’autrefois. Je sais que la partie est perdue d’avance mais il faut bien tenter de sauver ce qui peut l’être encore pour rebâtir sur les ruines de la civilisation actuelle, une Vie qui soit digne d’être vécu avec dignité dans le respect de tous et de soi-même. En nous unissant : vous les personnes valables, car il y en a partout, encore bien que le nombre diminue, et nous les « Elémentaux » comme vous dites que ce soit les Fées, les Lutins, les Licornes, les Korrigans, les Léprechauns, Salamandres, Nains, Ondins, Pixies, Brownies et j’en passe qu’ils m’en excusent, nous pourrions tenter main dans la main des actions de réunification pour une Vie basée uniquement sur l’essentiel (essence-ciel) et non sur la futilité, l’apparence, les mondanités, l’irresponsabilité, et cette course à l’industrialisation ou modernité qui vous rend de plus en plus esclaves et vous conduit à votre propre perte, parce que nous, comme la Nature, nous sommes éternels et ne craignons rien. La Terre et tout l’Univers ne supporteront plus longtemps toutes ces offenses que l’être humain leurs infligent à chaque instant. Il y aura un grand bouleversement inévitable mais ceux qui ont un « Cœur Pur » passeront ce « Grand Passage » sans aucun dommage et même régénérés. Aussi, si vous voulez bien en informer les bonnes volontés, que nous seront toujours près d’eux pour les soutenir face à la stupide inconscience universelle, peut être que cela pourrait faire un effet « boule de neige » et sauver quelques âmes de bonne volonté.
- Vous avez raison, Obéron, et nous ferons tout notre possible pour essayer de contacter tous ceux qui pourront être utile à la « Grande Reconstruction ».
- Bonsoir mes amis et à très bientôt.
Pendant que le tunnel se referma, tous restèrent un moment dans un profond recueillement.
Quelques jours plus tard Kennett donna de ses nouvelles. Il était rentré depuis un bon moment au haras et grâce à Jenny tout avait été géré pour le mieux, il a même pu remonter à cheval et ils pensent maintenant à leur mariage quand la saison des concours sera terminée. Il est heureux que Peter et Hanna lui téléphonent souvent et il ressent de plus en plus la présence d’Hilda qui lui insuffle le courage nécessaire. Par l’intermédiaire d’Hanna il avait entendu parler de la récente visite d’Obéron et qu’il s’associait avec plaisir à toutes actions pour répandre son message.
Entre autres manifestation après des réunions auxquelles Lady Augusta se montra, comme promis, particulièrement active dans l’organisation, elle se démenait pour que tout soit au point en vue d’un projet qui lui tenait particulièrement à cœur, ce à quoi tout le monde adhéra, avec enthousiasme : Un Grand Spectacle. Lady Augusta se chargea de réunir tout un groupe de personnalités des plus concernées et actives dont ses grands amis William, Frédéric, Félix, Wolfgang, Ferenc, Jack, John etc.…Qui n’hésitèrent pas à composer et réaliser des œuvres inédites et d’une grande puissance pour cette occasion unique.
« Aux Hibiscus » tout le monde voulait réaliser ce qu’il pouvait faire de mieux. Ilona et Elfie, avec leurs instruments magiques, organisèrent chaque matin des entrainements auxquels Lothar, Apollon, Althéa, Cicéron, Orion et Cléa secondée par Mozart, Clarinette et Magyar s’y prêtèrent de bonne grâce de même que le beau devenu splendide Hibiscus de la Tour. Ils se montrèrent tous parfaitement disciplinés et créatifs, inventant de nouvelles figures plus élaborées les unes que les autres, ne ménageant pas leurs efforts afin d’être au summum de leur art pour le grand jour. La maman de Grégoire avait été désignée, avec son fils, pour prendre en main la chorale, Anne, Claude et Elfie se virent confié l’orchestre, Lizzy devait faire la promotion mondiale de cette extraordinaire événement sur ordinateur et Léo de faire en sorte d’avoir assez de place pour recevoir tout le monde sans qu’il y ait le moindre inconvénient ou dégât pour l’environnement.
L’animation était intense et pour détendre un peu toutes ces bonnes volontés il fut décidé que Claude, Anne et Elfie rejoignent, pour quelques jours, Sacha, qui ne demandait pas mieux, en Irlande, emmenant Ilona, Grégoire, Hanna et surtout Peter qui attendait cela avec une impatience fébrile. Pendant leur absence, Lizzy reçue l’aide de Louise et de Léna et Léo celle de Stanislas et Cyrille.
Avant leur départ ils reçurent une lettre de Henry le fils de Madame Claire leur annonçant le décès de sa maman survenu dans sa quatre vingt septième année. Il l’avait trouvée avec un grand sourire aux lèvres tenant dans sa main la dernière lettre de Lizzy ainsi que les photos de Lothar, Apollon Cicéron, Althéa et du petit Hibiscus de la Tour dont elle ne se séparait jamais et qu’elle aimait contempler chaque jour avec beaucoup de plaisir . Immédiatement une délégation se constitua avec Lizzy, Léo, Claude, Anne, Cyrille et Louise ainsi que Stanislas et Léna tous voulant rendre un dernier hommage à leur Amie Madame Claire.






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