Hibiscus l'Enchanteur
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 Chapitre 9

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Mili
Admin
Mili


Date d'inscription : 18/11/2011

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MessageSujet: Chapitre 9   Chapitre 9 EmptySam 16 Déc - 11:36

Chapitre 9

Début février Althéa étant à terme, tout le monde redoubla d’attention car l’événement tant attendu approchait à grands pas. Chaque jour Ilona venait lui jouer de la flute pendant un long moment ce qu’appréciait visiblement la belle poulinière qui se détendait complètement facilitant ainsi grandement sa préparation à la mise bas. Même ses trois camarades équins la soutenaient et allaient au pré avec elle pressentant par instinct l’imminence du moment fatidique. Orion se tenait également toujours prêt, c’est d’ailleurs lui qui le moment venu, vint avec de grands aboiements chercher Léo qui comprenant immédiatement ce qui se passait, après avoir demandé à Lizzy de prévenir Claude, se précipita à l’écurie où en entrant il entendit la flute d’Ilona, Grégoire qui chantait doucement un psaume, Hanna et Peter, comme on le leur avait appris entrèrent en méditation. Althéa était étendue dans l’épaisse couche de paille fraiche avec une respiration plus saccadée, elle était mouillée et se releva, des deux cotés des bat-flancs, Lothar, Apollon et Cicéron apportaient leur soutien moral à leur amie et pendant ce moment de répit Léo en profita pour remercier et féliciter Orion de l’avoir prévenu. Lizzy et Claude arrivèrent juste au moment où Althéa se recoucha, Léo lui caressant doucement l’encolure, toujours bercée par la douce musique des deux enfants. Puis deux petits sabots apparurent au moment où Anne fit discrètement son entrée chargée d’un appareil photo pour immortaliser l’événement. Comme souvent dans le passé Léo resta penché au dessus de l’encolure les genoux dans la paille pendant que Claude se mit derrière Althéa au cas où il aurait fallu intervenir pour l’aider à expulser le petit, mais grâce au travail accompli pour la détendre, tout se passait pour le mieux et soudain sous la pression de la mère le poulain apparut et rapidement il se retrouva tout étonné dans la paille. Aussitôt Althéa se releva avec précaution et alla instinctivement lécher longuement le nouveau-né qui déjà essayait maladroitement de se mettre debout sur ses longues jambes, une fois presque stabilisé elle dirigea ce petit château branlant vers son pis qu’il attrapa goulument avec une grande satisfaction. Althéa récupérait doucement, Grégoire demanda si c’était un mâle ou une femelle ce qui n’apparaissait pas avoir d’importance pour les personnes concernées quoi que ce soit cela serait parfait, Claude se baissa et annonça un mâle. Léo se retourna vers Lizzy et lui demanda :
- Alors, quel nom as-tu choisi pour cette merveille ?
- Sans hésiter Hibiscus de la Tour bien sûr.
Tout le monde s’accorda pour dire que c’était un merveilleux choix pour ce magnifique poulain tout noir comme de l’onyx et de s’extasier sur sa splendeur, superbement signé par son prestigieux géniteur, saluant le courage d’Althéa qui pour une première naissance se comporta comme une poulinière confirmée. Après avoir bien bouchonné la mère et son petit ils se retirèrent pour les laisser récupérer et faire connaissance dans le calme de l’écurie, veillés par leurs compagnons chevaux tels les trois rois mages et Orion qui jouait le rôle de l’ange gardien toujours aussi attentif.
- Allez ! on va fêter cette merveilleuse naissance dit Lizzy. Et envoyer immédiatement des photos à Mme Claire.
Par une belle journée, Lizzy et Léo se promenaient dans la forêt, ils virent un homme qui s’avança vers eux en leur tendant la main.
- Bonjour Mr et Mme Renard, vous vous souvenez de moi ?
- ??
- Pourtant nous étions plutôt amis, c’est vrai que cela remonte a un peu plus d’une vingtaine d’année.
- Sacha !!! Sacha Fournier dit subitement Léo.
- Vous vous souvenez encore de moi ?
- Tu parles si je me souviens de toi. Qu’est-ce que tu es devenu ? Je me rappelle que quand tu venais en vacances chez ton oncle Albert, toi et ton cousin Christian vous étiez inséparables.
- Oui c’est bien moi. Quelques temps après mes dernières vacances ici j’ai écris une longue lettre à Valérie, avec qui j’étais très lié amicalement s’entend, comme vous avez dû le savoir.
- Plus ou moins dit Lizzy.
- Dans cette lettre je lui demandais ses projets. Elle m’a répondu qu’elle pensait partir à l’étranger et m’a souhaité bonne chance. Alors je suis parti m’installer en Irlande, près des Falaises de Moher, où je peux m’adonner à ma passion de la peinture, je m’y suis marié et nous avons deux merveilleux enfants que nous adorons. Ensuite j’ai appris, par Christian, le brusque décès de mon oncle et de ma tante. Après ses études de littérature au Trinity Collège de Dublin, Christian est devenu romancier, nos femmes et nos enfants sont très complices et nous nous réunissons le plus souvent possible pour de grandes randonnées équestres avec nos roulottes, à travers tout le pays et surtout pour les fêtes, nous habitons la même région. Quand il m’a fallu venir en France il y a huit jours afin de prendre des contacts pour une exposition, je me suis dit que je devrais en profiter pour revoir ces lieux de tant de souvenirs.
Lizzy et Léo se montrèrent surpris et heureux de cette agréable rencontre et ils l’invitèrent à venir « Aux Hibiscus ».
Quand ils arrivèrent, Claude et Anne rentraient d’une promenade en compagnie du bel Apollon sur lequel Sacha s’extasia un long moment, regrettant que son matériel fût resté dans la voiture stationnée devant l’ancienne demeure de son oncle, pour en faire un croquis, mais se promit de le faire dès que possible. Claude, toujours aussi perspicace et physionomiste, reconnu immédiatement Sacha qu’il salua chaleureusement et ils rejoignirent Lizzy.
Puis ils firent le tour des écuries et restèrent un long moment à admirer Hibiscus de la Tour et Althéa pendant que Léo lui racontait la fabuleuse histoire incroyable de son père Kejsare avec Ilona.
Elfie était au salon en compagnie d’Anne, avec qui elle avait rendez-vous, pour travailler ensemble comme elles en avaient l’habitude chaque mardi auxquelles se joignait maintenant Hanna, pendant ce temps Claude, Léo et Lizzy occupaient la Tour accompagnés par Peter.
- En entrant Léo leur dit, je vous présente Sacha le cousin de Christian et qui était aussi un ami de Valérie, il passait souvent ses vacances chez son oncle Albert quand il était plus jeune.
Puis quand tout le monde fut assit et que Lizzy lui eu présenté Hanna et Peter, il fallu raconter à Sacha les événements troublant concernant Valérie, dont il ne parut pas très surpris.
- Nous ignorions tout de la vie de Valérie et cela explique bien des choses. Mon oncle et ma tante se rendaient chaque année deux ou trois fois en Irlande pour rendre visite à Christian où ils lui ont offert une belle demeure. Ils lui ont dit également qu’avec son accord ils désiraient vendre à un petit prix pour ne froisser personne, s’il n’y voyait pas d’inconvénient, leur maison à quelqu’un qu’ils aimaient beaucoup pour réparer en quelque sorte un préjudice. Car ils pensaient à tort que Christian était le père d’Elfie.
- Sacha, tu restes pour diner avec nous bien entendu, l’interrompit Léo.
- Vous êtes gentil mais je ne voudrais pas vous déranger.
- Alors c’est d’accord. Tu nous raconteras un peu la vie en Irlande, ça doit être passionnant.
- Oui c’est vraiment un pays très attachant avec une riche culture.
Le repas se déroulait cordialement et Anne s’adressa à Sacha :
- Souvent avec mon mari nous allions en Irlande sur les traces du grand poète W. B Yeats à Sligo, surtout l’été pour suivre des conférences le concernant.
- Justement Christian a écrit un roman en s’inspirant de la vie de ce grand poète et il donne lui aussi des conférences à la Yeats Society de Sligo à laquelle nous nous rendons et chaque année, nous allons également dans le comté de Galway à la Tour Ballylee, à ces mots une lueur vint à passer dans les yeux de Peter qui rêvait de pouvoir suivre les traces du poète dont sa tombe à Drumcliff avec sa fameuse épitaphe « Jette un regard froid sur la vie, sur la mort, cavalier, et passe ton chemin » le fascinait.
- Mais c’est magnifique intervint Elfie, ici nous sommes tous des inconditionnels passionnés de cet homme hors du commun. Léo et Lizzy ont même traduit et édité quelques unes de ses œuvres.
- Nous revoyons fréquemment Valérie qui nous a raconté comment Elfie est entrée dans nos vies. Comme elle était très intéressée par ce qu’écrivait W B Yeats qui affirmait que les fées habitaient le mont Ben Bulben, elle s’y est rendue seule pour en avoir le cœur net. Elle y a passé la nuit sous sa petite tente et elle s’est endormie éprouvant pendant son sommeil une étrange sensation de bien être. Elle pensait avoir rêvé que deux Fées, avaient déposé un couffin juste devant la tente quand elle ouvrit, il était bien là, avec une magnifique occupante, répondant au doux prénom d’Elfie qui gazouillait et riait en lui tendant les bras.
- Apporte-le chez Lizzy et Léo de la part d’Oberon en souvenir de Merlino lui dirent Fidelma et Oryla, et elles partirent en riant avec un petit clin d’œil dans sa direction.
- Hé oui, c’était moi mais j’ai bien changée depuis dit Elfie en plaisantant.
- Oh, tu gazouilles. encore bien souvent, lui répondit Léo souriant.
- C’est extraordinaire
- Mais maintenant il est temps d’aller dormir.
Le lendemain Léo fit visiter la Tour à Sacha et en profita pour lui faire admirer le magnifique tableau de Stanislas qu’il examina avec une grande attention avant de déclarer que sans nul doute il s’agissait d’une œuvre de grande qualité pour la minutie des détails et qu’il aimerait beaucoup le montrer à un ami expert qu’il connaissait ce qui fut fait le jour même puisque justement cet ami était dans la région et qu’ils devaient repartir ensemble le lendemain pour l’Irlande. Quand l’expert arriva Léo et Lizzy l’invitèrent à déjeuner en compagnie de la petite famille Bolyos. Après avoir vu le tableau, Donnacha O’Neil, l’ami de Sacha, proposa à Stanislas de l’appeler dès qu’il aura suffisamment de tableaux pour faire une exposition qu’il serait heureux d’organiser lui-même. Avant de repartir, Sacha invita Claude, Anne, Elfie, Ilona, Grégoire, qu’il connut quand celui-ci venait faire les box, Hanna et Peter bien sûr, chez lui en Irlande disant qu’il avait assez de place et que cela ferait très plaisir à sa femme et à ses enfants. A cette annonce les enfants se montrèrent si heureux, surtout Peter, qu’ils allèrent spontanément embrasser oncle Sacha comme ils se plurent à l’appeler sous son insistance. Les adultes, ne pouvant abandonner les chevaux entre autres, lui promirent qu’ils s’arrangeraient pour y aller à tour de rôle.
- Et nous pourrons aller à Drumcliff ? demanda timidement Peter.
- Pas de problème, j’adore cet endroit moi aussi, j’y vais souvent pour peindre le mont Ben Bulben.
Pendant la nuit quand toute la maisonnée ou presque dormait profondément. Tout un pan du mur intérieur de la Tour glissa lentement laissant apercevoir une magnifique lueur verte qui emplit de son doux rayonnement la bibliothèque. Valérie en sortit suivie par une superbe licorne toute bleue portant fièrement sa longue corne torsadée et dorée, garnie de mille petites étoiles de diamant. Peter ayant passé la soirée à lire dans sa pièce préférée ouvrit des yeux ébahis croyant rêver. Lizzy, Léo, Elfie avertis par Valérie de sa visite arrivèrent, étonnés par la présence de Peter, qui leur expliqua qu’il s’était endormi se demandant s’il ne l’était pas encore, et que si c’était le cas que surtout on ne le réveille pas, ce qui fit bien rire tout le monde. Après avoir salué Valérie ils se dirigèrent vers la Licorne ;
- Bonsoir Yerna lui dirent-ils en s’inclinant vers elle laquelle répondit d’une voix aérienne : Bonsoir à vous mes amis, je vous remercie de votre accueil, toi aussi Peter, qui n’en revenait pas qu’elle le connaisse.
- Vous permettez que j’aille chercher ma sœur ? Elle serait si déçue de ne pas vous avoir rencontrées.
Mais Peter n’eut pas à aller plus loin quand la porte s’ouvrit et qu’Hanna apparu restant sur le seuil la bouche grande ouverte.
- Bonsoir Hanna, lui dit Yerna, entre notre venue te concerne aussi car nous avons appris ce qui vous est arrivé récemment, ne soyez plus triste et à cet instant une grande lueur blanche s’avança vers eux et ils reconnurent au milieu Hilda qui les rassura faisant naitre en eux une grande paix effaçant toute leur tristesse : Bonsoir mes enfants, vous voyez je vais bien, je suis très heureuse maintenant, nous vous accompagnons toujours et bientôt vous pourrez vous aussi vous entretenir avec vos parents et oncle Jan que j’ai eu plaisir de revoir, surtout dites à oncle Kennett que je suis avec lui. Votre magnifique hommage, dans la clairière, nous a emplis de bonheur et de pure émotion, nous vous en remercions tous mais maintenant je dois repartir, à bientôt mes chéris. Yerna vint vers les deux enfants aux joues baignées de larmes de joie et heureux, leur envoyant son souffle d’Amour réconfortant qui embauma leur cœur de bonheur.



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