Hibiscus l'Enchanteur
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 Chapitre 5

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Mili
Admin
Mili


Date d'inscription : 18/11/2011

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MessageSujet: Chapitre 5   Chapitre 5 EmptySam 16 Déc - 11:31

Chapitre 5

Le week-end se déroula comme prévu. Anne était maintenant installée, il ne restait plus que quelques finitions. Pour remercier tout le monde elle voulait organiser une grande fête, une pendaison de crémaillère, qui pourrait avoir lieu le samedi suivant chez elle.
Le lundi en fin d’après-midi, alors que Léo et les deux enfants soignaient les chevaux. Claude surgit en sollicitant leur présence, au cas où, pour Cléa qui apparemment commençait à mettre bas dans la spacieuse et confortable caisse de mise bas que Claude et Léo avaient confectionnée spécialement pour l’occasion et que Cléa avait tout de suite adoptée depuis quelques semaines. Ils cherchèrent Lizzy et accoururent chez Claude. Ilona s’installa sur le sol et sortit sa flute, de son sac, dont elle commença à jouer immédiatement. Cléa qui manifestait quelques signes de nervosité et d’inquiétude se détendit au fil des notes harmonieuses qui sortaient de la flute comme une caresse qui se rependait sur son magnifique pelage roux, fauve et blanc. Grégoire chantonna doucement comme un doux murmure Soudain commença à apparaitre le premier bébé qui sous l’effet de la détente semblait comme attiré par les chaudes notes de musique et la délivrance s’effectua rapidement, Cléa se tourna et commença tout de suite sa toilette pendant qu’un deuxième et un troisième firent leur entrée dans leur nouvel environnement. Bien que c’était ses premiers bébés, Cléa sût instinctivement leur donner, avec douceur les premiers soins, aussi bien pour le nettoyage que pour leur donner la tété ce dont ils profitèrent largement et goulument avec beaucoup de plaisir. Après une demi-heure d’émerveillement silencieux, accompagnés par les douces notes de la flute et de la voix, tous s’éclipsèrent lentement en la complimentant au passage, pour laisser Cléa profiter pleinement de la présence de sa progéniture et prendre un peu de repos bien mérité sous la surveillance attentionnée de Claude.
En rentrant Orion attendait derrière la porte comme prévenu mystérieusement de l’événement.
- Félicitations mon pépère, tu as trois magnifiques chiots, deux mâles et une femelle. Tout c’est bien passé Cléa va bien. Tu peux dire merci à Ilona et Grégoire qui ont remarquablement aidé Cléa avec la flute et la voix magiques. Lui dit Léo et comme il avait comprit Orion alla s’assoir devant les deux enfants posant ses deux pattes sur leurs épaules et lécha amicalement leur visage avec tendresse.
Seul, Grégoire se mit à l’écart ne semblant pas très heureux. Lizzy le prit par les épaules et lui demanda :
- Qu’est-ce qui ne va pas Grégoire bien que je crois le savoir ?
- Ces petits chiots sont si beaux et j’aimerai tellement en avoir un mais mes parents ne voudront jamais.
- Je ne te promets rien mais si tu veux je peux leur en parler.
- Oh merci Lizzy. Ce serait génial. Il l’embrassa et couru dehors en se dandinant d’un pied sur l’autre, tout heureux et plein d’espoir, rejoindre Ilona qui était déjà retournée finir ce qu’elle avait commencé à l’écurie et annoncer la bonne nouvelle à Lothar, Apollon et à Althéa qui était heureuse pour Cléa tout en ressentant avec une petite pointe d’inquiétude que ce serait bientôt son tour.
Comme un bonheur ne vient jamais seul, Arpad le frère de Léna, leur téléphona et leur dit qu’il avait rencontré par hasard, son ami Béla avec qui il jouait du violon dans les cabarets de Budapest. Celui-ci était venu à Toulouse, engager un violoniste tzigane pour son cabaret à Caen, malheureusement le musicien lui avait fait faux bond. Arrivant près de la gare sur le point de repartir, il lui sembla avoir reconnu de loin une silhouette qu’il connaissait bien, très heureux de se revoir ils entrèrent dans un café prendre le verre de l’amitié. C’est ainsi que Béla lui révéla être à la recherche d’un bon violoniste et qu’il bénissait le ciel de l’avoir mis en sa présence, sachant qu’il était certainement un des meilleurs, à ces mots Arpad l’interrompit et avec sa grande modestie coutumière et son humour lui dit : Non pas un des meilleurs mais « Le Meilleur », partant dans un de ses énormes éclat de rire tonitruant bien sympathique. Il arrivera jeudi après-midi pour leurs rendre visite.
Trop heureux de l’excellente nouvelle, Léna et Stanislas se rendirent chez Claude. Ils lui demandèrent s’ils pouvaient voir les petites stars du jour. Stanislas expliquant qu’ils avaient, à la ferme toujours eu des chiens, et que cela leur manquaient terriblement mais que si Claude le voulait bien ils seraient très heureux d’en adopter un.
Anne de son côté, aidée par ses nouvelles amies continuait son aménagement mais dès qu’elles surent que Cléa avait donnée naissance à trois chiots, elles se rendirent rapidement chez Claude. Après avoir vu les trois petites merveilles. Émue par le spectacle attendrissant Anne se sentit attirée par un des deux frères. Louise après la visite de Lizzy venue plaider la cause de Grégoire le matin même et en ayant discuté avec Cyrille, son mari, qui n’était pas trop enthousiaste au début. Ce gendarme joueur de clarinette, plus sévère en apparence qu’il ne l’est en réalité (les moustaches à la gauloise peut être) ne voulant pas laisser transparaitre une grande sensibilité réelle, finit par se laisser fléchir par les arguments des deux femmes qui n’ont pas eues beaucoup à faire d’efforts pour le convaincre car il ne l’avoua pas immédiatement mais lors de sa tournée quelques heures auparavant il s’était arrêté chez Claude et à la vue de cette nichée attendrissante sa décision était déjà prise mais ses réticences venaient du fait que dans son enfance il avait eu une expérience dramatique avec son chien qu’il adorait et qu’il dû lui-même le faire euthanasier à la suite d’un accident de la circulation et il ne voulait pas que pareille mésaventure traumatisante ne s’abatte sur son fils. Ilona et Grégoire se rendirent également, après l’école chez Claude pour revoir leurs filleuls, avec un petit air d’envie bien naturel de les emmener avec eux, avant de rejoindre Léo.
Ainsi il ne fallu pas longtemps pour que ces petites boules trouvent un foyer accueillant où ils feront la joie de leurs maitres et où ils seront merveilleusement bien traités. Claude qui c’était déjà attaché à eux redoutait cependant le jour de leur départ mais il se consolait en pensant qu’il pourrait les voir souvent puisqu’ils seraient tout près de chez lui
Le jeudi après-midi, sans en souffler mot à Ilona pour lui faire la surprise, Léna et Stanislas en tenue du dimanche comme de coutume, allèrent chercher Arpad à la gare. Impatients ils arrivèrent en avance sur l’horaire, le cœur battant, après cinq années de séparation, les questions tourbillonnaient dans leur tête avec une boule d’angoisse au creux de l’estomac qui remontait dans leur gorge. Le train montra enfin son museau gris et orange, puis le soulagement arriva quand ils le virent descendre de son wagon, sa valise d’une main et son étui à violon de l’autre. Non, il n’avait pas changé, peut être quelques petits kilos en plus qu’ils ne lui connaissaient pas. C’est Léna qui arriva la première pour se jeter dans les bras de ce frère cadet qui mit vivement sa grosse valise à terre et déposa délicatement son étui par-dessus, il l’étreignit vigoureusement, leurs larmes se mêlèrent dans les baisers salés, trop heureux pour prononcer une parole il prit Stanislas, qui lui disait « Sois le bienvenu mon frère, heureux de te revoir » de son bras libre et le serra sur son cœur. L’émotion était tellement intense qu’ils mirent plusieurs minutes avant de réaliser qu’ils étaient enfin réunis. Stanislas se chargea des bagages du géant barbu, véritable force de la nature et ils se dirigèrent vers la sortie, Arpad tenait sa sœur un bras passé autour de ses épaules.
- Et Ilona ? demanda t-il.
- Nous ne lui avons rien dit pour lui en faire la surprise lui répondit Léna. En ce moment elle doit avoir fini l’école et doit être avec son ami Grégoire chez Léo pour s’occuper des chevaux. Elle sera tellement contente même si tu lui as parfois parlé au téléphone ce n’est pas pareil.
- J’ai hâte de la revoir !
Stanislas mit les bagages dans la voiture et ils rentrèrent chez eux.
- Comme je suis heureuse ! ne cessait de répéter Léna.
Puis en arrivant Stanislas lui fit visiter leur nouveau foyer et les alentours.
- Mais c’est le paradis ici ! dit Arpad en donnant une grande bourrade amicale dans son dos comme il l’avait toujours fait pour exprimer ses félicitations. C’est magnifique et tu n’as pas oublié nos chers hibiscus comme au pays.
- Oui et tu n’as pas tout vu encore. Tu verras les gens ici sont tellement gentils. Nous espérons que tu vas rester quelques temps.
- Hélas je dois rentrer pour mardi matin, mais si je peux m’entendre avec Béla alors pour les fêtes de Noël je pourrais peut être venir quelques jours. Il faudrait que je trouve à me loger mais je suis toujours un vagabond qui ne peut jamais rester longtemps au même endroit.
- Ecoute Arpad nous verrons cela plus tard car en attendant nous t’avons réservé une chambre, tu pourras rester ici tout le temps qu’il faut. Maintenant que nous t’avons retrouvé nous ne te laisserons pas partir comme ça, que dirait ta chère nièce ?
- Tu es vraiment un frère Stanis.
Ils se trouvaient à discuter sur la route quand Ilona arriva accompagnée de Grégoire. La fillette l’ayant aperçu de loin n’en cru pas ses yeux et resta figée sur place sans réaction ne pouvant que dire à l’adresse de Grégoire et comme pour s’en convaincre « C’est mon oncle ». De son coté, Arpad arrivait vers elle tel un bison, d’où son surnom de « Bison Hongrois » ce qui effraya un peu Grégoire qui sous la surprise ne savait pas s’il devait rester ou fuir à toutes jambes mais comme c’était un gentleman il n’abandonna pas son amie, advienne que pourra.
- Ilona ! cria le colosse barbu. Ma petite colombe, comme tu as grandi tu es magnifique en la soulevant dans ses bras.
- Oncle Arpad ! toi aussi tu as un peu grandi….. en largeur répondit-elle en riant, comme je suis contente, ne sachant pas si elle devait rire ou pleurer tellement son émotion était immense.
- Toi tu es Grégoire dit-il en prenant la main que lui tendait le gamin. Moi c’est Arpad !
- Enchanté Monsieur Arpad je le sais parce qu’Ilona ne parle que de vous.
- Fais moi plaisir Grégoire, les amis d’Ilona sont aussi mes amis alors appelle-moi oncle Arpad.
- Avec plaisir oncle Arpad. Bon il faut que je rentre, mes parents vont m’attendre dit le gamin ne voulant pas se montrer indiscret et les laisser tout à la joie des retrouvailles. A bientôt, bonne soirée!
Arpad tenant la petite fille délicatement serrée contre lui, la porta jusqu’au seuil de la maison où Léna et Stanislas avaient préparé une petite réception de bienvenue bien sympathique avec de bonnes spécialités de leur mère patrie. Une belle soirée où musique, rires, larmes et souvenirs avec les « tu te souviens…. ou tu te rappelles….. », se mêlaient en une douce sensation d’être une famille « enfin réunie ».
Lors de la promenade du soir d’Orion, Léo le conduisit chez Claude pour faire connaissance avec ses enfants. Arrivé devant la caisse il se baissa et se mit à flairer au milieu de cet enchevêtrement de poils secs et parfaitement nettoyés maintenant. Sa tête allant de ses petits à Cléa sous le regard de Claude et Léo pour y trouver les réponses aux nombreuses questions qu’il se posait. Malgré la nouveauté de la situation, il savait se montrer parfaitement calme et très doux. Nul doute que cette nuit-là il rêva de petits anges à tête de chiots.
Léo et Lizzy, installés dans le salon, attendaient avec une certaine impatience le retour d’Elfie qui avait été passer son important examen, déterminant pour la suite de sa carrière. Lizzy se remémorait le jour où Valérie sa sœur et mère d’Elfie en quelque sorte, qui était revenue d’Irlande avec un gros paquet sous le bras demandant si Lizzy et Léo voulait bien s’en occuper. Valérie avait un esprit indépendant et déterminé, depuis toujours elle se sentait attirée par une force irrésistible qui l’appelait vers des horizons lointains à la recherche de la Vérité. Raffolant monter à cheval, ils lui avaient offert un frison, Arthur, qu’elle adorait et avec qui elle passait ses journées dans les prés et les bois où elle rencontrait énormément d’Êtres petits et grands avec lesquels elle avait de longues conversations, notamment Julius qui sous son apparence visible de grand cerf majestueux, lui enseignait entre-autres la Nature, les Animaux, la Spiritualité, l’Univers et tout ce qui a rapport avec les Elèmentaux dans leur sens le plus large. Lizzy aimait beaucoup sa sœur de cinq ans sa cadette, toutes deux avaient grandi à Rochefontaine où leurs parents étaient libraires et connaissaient bien les parents de Léo que Lizzy épousa, après leur décès dans un accident de la circulation, Valérie vint s’installer elle aussi aux « Hibiscus ». Quand elle revint chargée de ce mystérieux ‘Paquet’ ils ne se doutaient pas qu’il contenait un merveilleux présent de la Vie, car il était habité par la plus ravissante petite fille qui soit, Elfie évidemment, qui tendait ses petits bras potelés vers ses admirateurs en gazouillant et riant joyeusement.
Elfie a toujours été une enfant facile extrêmement gaie, très aimée de ses camarades, une fillette adorable et sans souci. Elle savait toujours ce qu’elle voulait dans la vie et s’en donna les moyens. Ensuite après la construction de la tour il se forma comme un tunnel lumineux qui conduisait au mont Ben Bulben entre autres, Valérie l’emprunte fréquemment pour leur rendre visite et par lequel ils peuvent découvrir de vastes mondes inconnus aux personnes à l’esprit borné et obstrué par la matérialité. Elfie travailla sérieusement pour réussir ses examens. Depuis sa rencontre avec Anne celle-ci la conseilla judicieusement pour obtenir un diplôme de professeur de musique dans un conservatoire ce qui était son but le plus cher depuis ces dernières années mais ce poste envié n’était pas des plus facile à obtenir. Cette grande jeune fille blonde au visage sympathique et même irrésistible quand elle souriait, et comme elle souriait souvent …. Soudain le lourd portail s’ouvrit, laissant apparaitre une silhouette élancée dans la lumière de la lune, sa voiture pénétra dans la cour, le moteur s’arrêta, le portail se referma. La porte de la cuisine s’ouvrit et se referma, quelques pas légers retentirent sur le sol carrelé et enfin Elfie entra dans le salon.
- Alors ?? Crièrent en chœur Lizzy et Léo.
- Je ne sais pas encore, je n’aurai les résultats que dans trois semaines, j’ai bon espoir mais ce ne fut pas facile et les conseils d’Anne et de Claude m’ont bien aidée.
Ce soir là le téléphone sonna à plusieurs reprises tout le monde désirait avoir des nouvelles et Elfie répondait calmement en émaillant ses réponses de grands rires comme toujours avec un petit mot gentil pour chacun. A Claude qu’elle considérait comme son oncle, son parrain ce qu’il était réellement et son confident elle demanda, pour la forme, car elle savait qu’il ne lui refusait jamais rien, malgré l’heure tardive la permission de venir voir les trois merveilles, objets de tant d’intérêts, ce qu’il accepta sans hésitation aucune d’autant qu’il ne se couchait jamais de bonne heure. Elfie y courut le cœur léger profitant de l’air frais du soir avec reconnaissance pour cette merveilleuse journée qui la rapprochait un peu plus de son désir. Quand elle vit les trois chiots blottis les uns contre les autres confiants dans la protection de leur mère, la jeune fille blonde était émue et les yeux humides, poussa comme un cri :
- Quelle merveille, quelle beauté. Bravo Cléa, ma belle tu es merveilleuse et tes petits sont magnifiques !


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